par virginia » Jeu Fév 12, 2015 19:27
Bastia met Monaco K.-O.
Bastia a créé la surprise et éliminé Monaco, ce mercredi aux tirs au but (0-0, 6-7 t.a.b.). Le club corse rejoint donc le PSG en finale, programmée le 11 avril au Stade de France.
Le match : (0-0, 6 tab à 7)
Trois jours après le bon match nul obtenu à Louis-II contre Lyon (0-0), en Championnat, Monaco devait absolument marquer, ce mercredi en demi-finales de la Coupe de la Ligue, pour prétendre à poursuivre sa série d'invincibilité (treize matches sans défaite). Pour mettre toutes les chances de son côté, Leonardo Jardim avait même aligné trois attaquants (Berbatov, Germain et Martial). Mais malgré ce choix offensif, l'ASM s'est encore montrée incapable de tromper le gardien adverse. Pire encore, le club de la Principauté a été éliminé lors de la séance de tirs au but (0-0, 6 tab à 7). Sans Ocampos, prêté à Marseille, ni Ferreira-Carrasco, suspendu, les Monégasques ne se sont presque jamais montrés dangereux, à l'exception d'une grosse occasion de Berbatov (22e) et de deux frappes de Moutinho (58e et 118e). Jusqu'au bout de la prolongation, ce sont même les visiteurs qui ont l'ont été le plus (43e, 76e, 93e et 110e). Devant 4000 supporters corses déchaînés, ils sont allés la chercher cette première qualification pour une finale d'une Coupe nationale depuis 2002.
Trois joueurs : Giovanni Sio, Gaël Danic et Alain Traoré
Trois joueurs, un à Monaco (Traoré) et deux à Bastia (Sio et Danic), effectuaient leur début avec leur club respectif. Tout juste arrivé en Principauté, avant la fin du mercato, l'international burkinabé rentré de la CAN a joué une heure. Entré en seconde période à la place de Germain (59e), l'ancien Lorientais a d'abord été utilisé au milieu avant de montrer d'un cran et de finir en attaque après la sortie de Berbatov. Il n'a pas beaucoup pesé sur la rencontre, ni dans le jeu, ni sur les coups de pieds arrêtés. Quant aux néo-Bastiais, tous deux titulaires, ils ont connu des fortunes diverses puisque l'attaquant franco-ivoirien s'est beaucoup dépensé, mais sans forcément faire toujours les bons choix, comme sur son tir au but manqué. Même s'il a montré qu'il pourrait être utile ballon au pied, l'ex-Lyonnais, très discret, a lui souffert de son manque de rythme.
Le tournant : L'arrêt décisif d'Areola
Lors de la séance des tirs au but, Maarten Stekelenburg a été encore été très bon, comme lors du tour précédent à Lyon, mais ce n'est pas lui cette fois qui s'est montré le plus décisif. Son homologue, Alfonse Areola, a en effet sorti l'arrêt déterminant qui a permis à son équipe de rester dans le match. A 3-2 pour Monaco, le gardien prêté par le PSG a détourné du bout des gants la frappe de Joao Moutinho, envoyant alors le ballon sur son poteau. Si le Portugais avait marqué, c'est Monaco qui serait qualifié. Mais la réussite a ensuite changé de camp, l'ex-Monégasque Sébastien Squillaci a réussi sa tentative, et c'est finalement Bastia qui défiera Paris, le 11 avril au Stade de France, pour un remake de la première finale de l'épreuve en 1995 (victoire 2-0 du PSG).
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Le PSG défendra son titre
Tenant du titre, le PSG disputera la finale de la Coupe de la Ligue 2015 le 11 avril face à Monaco ou Bastia. Ce mardi, les Parisiens ont gagné à Lille au terme d'un petit match (1-0).
Le match : 0-1
Le PSG n’est qu’à une marche d’un nouveau titre. Petit vainqueur d’un Lille encore plus petit ce mardi soir (1-0), Paris affrontera Monaco ou Bastia le 11 avril pour mettre la main sur une cinquième Coupe de la Ligue (voir par ailleurs). Jamais bousculés par les timides Dogues, les hommes de Laurent Blanc ont confirmé leur renouveau de janvier : ils viennent de gagner six matches de suite malgré les absences de Pastore, Van der Wiel ou encore Aurier.
Dans le froid et sur une pelouse de mauvaise qualité, le PSG n’a pas attendu longtemps pour passer devant. Déjà actif devant Cavani et Lucas (5e, 8e), Enyeama n’a pu que regarder Maxwell expédier une grosse frappe du gauche dans sa lucarne à la 27e après un centre de Cavani. Buteur il y a deux mois lors de ce duel en Championnat (1-1), l’Uruguayen a bien défendu mais s’est encore montré maladroit devant le but (5e et 47e), sur des contrôles ou des passes simples. Tombeur de Bordeaux puis d’Ajaccio, Lille ne s’est pas offert une finale qui pouvait sauver sa saison. Le PSG, lui, peut désormais se tourner vers son grand rendez-vous de L1 du mois de février : le déplacement à Lyon, prévu dimanche soir.
Le fait du match : Paris manqués pour Girard
Sept buts en dix matches toutes compétitions confondues… Lille va très mal offensivement. Contre le PSG, René Girard a tenté quelques paris offensifs mais ils n’ont pas eu l’effet escompté. Préférés à Roux et Lopes, Koubemba (21 ans) et Traoré (19 ans) ont été titularisés pour la troisième fois de suite. Volontaire mais inefficace, le premier a été remplacé par Boufal à la 75e. Le second a même été sorti dès la 55e. Titulaire pour la première fois depuis un mois, Origi a été transparent. Une nouvelle fois.
Le chiffre du match : 6e finale pour le PSG !
Tenant du titre, le PSG s’est qualifié pour la sixième finale de Coupe de la Ligue de son histoire. Personne n’en a joué plus, puisque Bordeaux en a aussi connu six. A noter que Paris en a gagné quatre (1995, 1998, 2000, 2014) et perdu une seule (Gueugnon en 2000).
equipe.fr
Le jeu, c'est un corps-a-corps avec le destin.