PMU-Turf : Comment jouer aux courses ?

Les différents types de courses : plat, obstacles et trot.

Les courses de chevaux se décomposent en trois spécialités : les courses de plat, d'obstacles (où des haies ou de plus gros obstacles entravent la route menant au poteau d'arrivée) et de trot (attelé : où la personne chargée de mener le cheval, appelée driver, est placée derrière le cheval assis sur un sulky ou monté : où cette personne, alors appelée jockey, prend place sur le dos du cheval).

Le trot est une allure naturelle du cheval qui se distingue de celle du galop, il est donc évident qu'il faudra bien différencier ces catégories. De plus, la façon d'y « pénaliser » un cheval n'est pas la même ; en plat, lorsqu'un cheval gagne un handicap, il se trouve pénalisé d'un poids ajouté par rapport à sa dernière course (quelques kilogrammes) alors qu'au trot, à partir d'une certaine somme d'argent gagnée (dépendant de la catégorie), le concurrent devra partir avec un handicap initial (souvent 25 mètres).

Les différents types de paris : du simple au quinté...

Ces considérations acquises, il faut s'intéresser aux fondations mêmes de la structure, c'est-à-dire le jeu à proprement parlé. Pléthore de jeux sont proposés par différents opérateurs et seul un essai concret peut permettre au néophyte de trouver sa voie. Cela dit, afin de se familiariser au mieux avec les courses, il conviendra de choisir le jeu simple, c'est-à-dire tout simplement privilégier le jeu sur un seul et unique cheval. En simple gagnant si on le voit gagner, ou en simple placé si l'on pense qu'il peut gagner mais aussi être deuxième ou troisième en cas de légère défaillance.

Le pari simple, idéal pour débuter !

Alors certes les paris simples n'offrent pas de riches perspectives mais il faut bien comprendre que de ne pas perdre dans un premier temps est source de motivation et que l'acquisition des notions de base est essentielle. Une fois sélectionnée, la mise dépendra de votre bon sens. Miser placé un cheval dit favori (dont la cote oscille entre 2/1 et 6/1) rapportera peu mais plus souvent (car étant plus joué par la majorité des parieurs il a « en théorie » plus de chance d'être à l'arrivée). A l'inverse, il peut être utile de prendre parfois certains risques en jouant des cotes supérieures à 10/1 (qui rapportent donc gagnant 10 fois la mise de départ) lors de courses où les partants sont nombreux (plus de 16 concurrents par exemple). Cette mise ne devrait toutefois pas dépasser raisonnablement environ 10 % de son capital de départ dans tous les cas de figure sur une seule et même course.

Favoris et Outsiders : analyser les cotes

Le parieur doit, pour savoir si un cheval est considéré plutôt comme un favori ou plutôt comme un outsider, se fier à la cote. Cet indice, mis à jour en temps réel avant la course, fluctue avant le départ en fonction de la masse d'argent joué en simple gagnant sur le cheval. Ainsi une cote de 5/1 signifie qu'un cheval est plutôt un favori et rapportera en jeu simple gagnant cinq fois la mise, alors qu'une cote de 30/1, rapportera trente fois la mise mais n'arrivera logiquement que beaucoup moins souvent.

Évoluer vers les autres types de paris

Une fois assimilé ce jeu, le néophyte pourra y attacher le couplé (trouver deux chevaux parmi les 3 premiers), le 2/4 (trouver sur certaines courses 2 chevaux parmi les 4 premiers) ou même le multi en 4, 5, 6 ou 7 (trouver les 4 premiers chevaux sans ordre avec le moins de chevaux possibles 4, 5, 6 ou 7 chevaux). Bien sur la palette est immense et contient également tous les jeux plus rémunérateurs mais où la notion d'ordre apparaît).

Sachant qu'il s'avère difficile de sélectionner et de trouver régulièrement un, deux ou trois chevaux, il est aisé de comprendre que le quinté plus dans l'ordre relève d'une difficulté aussi grande que les rapports qu'il engendre. Rien ne s'oppose à ce que le débutant y trouve son bonheur mais il est évident qu'il ne doit pas y laisser la totalité de son bas de laine sous peine de voir sa maison s'effondrer en totalité et son courage le quitter au bout de quelques semaines.

Pronostic Turf - les bases

Ainsi équipé et les fondations bien assises, il faut trouver un système de couverture afin de ne pas prendre l'eau. Bien analyser une course, c'est tout d'abord regarder les performances du cheval, appelées aussi la musique. Inscrite le plus souvent Ă  la suite du nom du concurrent, elle décrit ses plus récentes performances et est un bon indice de sa forme récente.

En plat elle se présente ainsi : 4p 1p 7p 8p 0p 2p
Ce qui veut dire que le cheval analysé a terminé 4ème de la dernière course à laquelle il a participé, puis 1er de son avant-dernière course etc.… 0p signifiant que le cheval n'a pas terminé son parcours dans les neufs premières places de la course.

Au trot elle se présente ainsi : 1a Da 8a 6a 1a Da
Ce qui veut dire que le cheval analysé a terminé 1er de la dernière course à laquelle il a participé et qu'il a été disqualifié de son avant-dernière course (en effet un trotteur doit rester dans l'allure du trot tout au long du parcours sous peine de se voir distancé par les commissaires des courses).

La méfiance s'impose avant d'engager des paris sur certaines courses : les courses de trot pour très jeunes chevaux (des 2 ans ou des inédits n'ayant jamais couru). Souvent, les concurrents se montrent en effet fautifs, ne réussissant pas, sur leur inexpérience, à rester au trot d'un bout à l'autre du parcours. Au plat, il est conseillé d'éviter les handicaps dans un premier temps (course où le poids des chevaux est apprécié par un handicapeur et où en théorie donc, chaque concurrent détient la même chance que son voisin dans les stalles de départ) et à fortiori lorsque ceux-ci sont composés de 15 partants ou plus. L'arrivée devenant alors aléatoire, les rapports sont très intéressants mais il est difficile de s'y retrouver pour le parieur lambda, les chevaux devant en plus avoir un bon parcours pour figurer à l'arrivée.

Avec l'expérience, le turfiste sera amené à suivre des associations efficaces. Un jockey couplé à un entraîneur et qui peuvent avoir une grande réussite ainsi réunis, ou encore, un jockey et un cheval s'entendant bien et faisant souvent l'arrivée, un cheval en plat ayant de grandes performances lorsque le terrain est lourd par exemple ou encore au trot, un cheval ayant un taux de réussite certain sur un hippodrome spécifique (le sens du trot, corde à gauche ou à droite, a en effet parfois son importance), sont autant de pistes à fouiller, à annoter et retenir.

Pas de recette miracle...

Il n'existe pas de recette miracle et si certains seront tentés d'aller voir ailleurs, il faut bien comprendre que monter seul sa maison n'a pas de prix afin d'acquérir les bases essentielles d'une bâtisse solide. Écouter, se renseigner, se rendre sur un hippodrome, scruter le monde des courses, faire son analyse personnelle, lire des commentaires avisés, seront les clés d'une connaissance et d'un plaisir accru.

Enfin, il ne faut jamais perdre de vue que les courses sont des paris mutuels, ce qui signifie clairement que ce sont les perdants qui rémunèrent les gagnants et que vous jouez constamment contre les autres parieurs. Afin de vous y aider dans un premier temps, Pronosoft met à disposition un pronostic quotidien sur la course la plus importante de la journée, la course du quinté plus, du moins générant les enjeux les plus importants et qui suscitent également le plus d'analyses. De ce Pronostic Turf, une base de jeu, appelée Bon Coup Du Jour, y est également d'ailleurs attachée pour le jeu simple.

Passion, Plaisir et Patience

N'oubliez jamais enfin que la plus belle conquête de l'homme peut avoir comme nombre d'humains des hauts et des bas, être au sommet puis retomber dans une période de forme sujette à caution. Tout comme il ne faut jamais se décourager lorsque l'on tente de construire sa maison, il ne faudra pas baisser les bras si un pari ne passe pas et savoir toujours raison garder. Les courses doivent être avant tout une passion afin de pouvoir en profiter un maximum au niveau du plaisir qu'il soit cérébral ou financier…