Coupe de la Ligue
C'est l'heure de la finale de la Coupe de la Ligue entre Lyon et le Paris SG et cette 26ème édition sera la dernière de cette compétition souvent décriée mais qui était la seule à permettre à une équipe le plus rapidement d'accéder à une place européenne. D'autres impératifs sont venus se greffer avec le temps et le calendrier chargé a eu raison de cette coupe. Adieu.
Si Paris y détient les meilleurs titres avec huit trophées dont cinq remportés consécutivement, Lyon ne viendra pas au Stade de France pour faire de la figuration mais bel et bien pour savoir résister à l'ogre parisien amputé assurément de quelques éléments dont le meilleur buteur de la saison. En effet, Kylian M'Bappé victime d'une entorse la semaine passée au cours de la finale de la Coupe de France gagnée par le PSG, a déclaré forfait pour trois semaines et manquera également logiquement le quart de finale de Ligue des Champions à venir face à Bergame.
Ainsi, le cas de Thilo Kherer éclipsé par celui de KMB inquiète lui aussi. Il avait quitté prématurément la fête au SDF la semaine dernière ressentant une douleur vive, une contusion osseuse de la hanche exactement. Une indisponibilité de quatre à cinq jours a été décrétée par le staff médical. Mais Thomas Tuchel ne prendra aucun risque avec son latéral droit qu'il compte bien préserver en vue du 'Final 8' de la C1 au Portugal dans deux semaines, lui qui sera déjà privé de Di Maria également suspendu à cette occasion.
En un mot comme en cent, Dagbal a de fortes chances de débuter cette finale. Certains Parisiens ont affiché la semaine dernière une forme encore bien incertaine due notamment à un déficit cruel de compétition. C'est sur quoi l'OL jouera pour contrarier les Parisiens une mi-temps au moins. Auteurs de matches amicaux honnêtes (6 but marqués lors de deux victoires face à La Gantoise et au Royal Antwerp notamment), les Lyonnais seront privés quant à eux du latéral gauche Youssouf Koné, qui souffre d'un problème musculaire. Il sera aussi incertain pour le prochain voyage à Turin une semaine après cette finale.
Mais au sein d'un effectif des Gones qui n'a pas subi de pépins physique lors de sa préparation, il fait donc figure d'exception et l'ensemble du groupe de Rudi Garcia reste apte à défendre chèrement ses chances au moins une mi-temps au cours de laquelle les deux équipes pourraient s'observer à défaut d'offrir un spectacle mirobolant. Vive le N(ul) mi-temps !