par brigand » Ven Mars 27, 2009 18:59
Mondial 2010 - Groupe 5
L'Espagne accueille, ce samedi, son dauphin dans le groupe 5, la Turquie. Dans le même temps, la Belgique tentera de poursuivre sa rédemption face à la Bosnie-Herzegovine tandis qu'Arméniens et Estoniens en découdront pour éviter la cuiellère de bois.
"Nous sommes confiants bien sûr. On a gagné nos quatre premiers matches et c'est très important. On doit continuer sur cette lancée. Ces deux oppositions contre la Turquie pourraient être décisives, mais ça ne sera pas facile. Si on gagne le premier à domicile, on fera déjà un grand pas vers le Mondial". Le milieu de terrain espagnol de Liverpool est à l'image de sa sélection sur un petit nuage et il entend bien le rester lors de cette double confrontation contre la Turquie de Nihat.
Eviter l'excès de confiance pour l'Espagne
Depuis sa victoire lors du dernier Euro Austro-suisse, la Furia Roja est complètement décomplexée et enchaîne les victoires comme on enfile les perles. Surtout, les partenaires de David Villa et Fernando Torres réalisent des sorties probantes, aussi bien au niveau comptable qu'au niveau de la qualité du jeu produit. Le squad de Vicente Del Bosque a en effet idéalement débuté ces éliminatoires avec quatre victoires en autant de rencontres, dont la dernière en Belgique (1-2). Les Espagnols comptent déjà quatre unités d'avance sur leur dauphin turc au moment de les recevoir, ce samedi, à Santiago Bernabeu. Mais la méfiance reste de mise, à l'image de Vicente Del Bosque. "C'est un football en progression, qui monte avec des footballeurs qui défendent leur maillot, des gens engagés comme rarement. Ils ont un gros caractère, ce sont des compétiteurs qui se rebellent. La sélection est 11e au classement FIFA, a été demi-finaliste du Mondial 2002 et dans le dernier carré de l'Euro, c'est pourquoi je pense que prendre 4 points contre eux serait un bon résultat et nous donnerait une avance quasiment décisive", explique celui qui va retrouver le banc du Real Madrid l'histoire d'un soir.
Tout irait donc dans le meilleur des mondes si l'Espagne, à l'instar de la France, n'avait pas son lot de blessés. Aux absences des titulaires Carles Puyol et des Valencians, David Silva et David Villa vient en effet de s’ajouter celle d’Andres Iniesta en proie à une élongation de la cuisse gauche contractée à l’occasion du large succès du Barça sur Malaga (6-0), dimanche. L'autre métronome du FC Barcelone et de l'Espagne, Xavi ,souffre en outre du tendon d’Achille et les dernières nouvelles le concernant ne sont pas franchement optimistes.
Maintenant ou jamais pour la Belgique
Celles en provenance de la Belgique, non plus. La sélection d'outre-Quiévrain, absent des trois dernières joutes internationales et européennes, cherche à redorer son blason. Son championnat, la Jupiler League, est de plus en plus faible, et cela ne facilite pas la tâche de René Vandereycken, en poste depuis 2005. Celui-ci peut néanmoins s'appuyer sur l'ossature du Standard de Liège, auteur de performances en Coupe de l'UEFA (Witsel, Defour) et de quelques expatriés talentueux (Van Buyten, Kompany). Avec sept points au compteur dans ce groupe 5, la Belgique occupe la troisième place à une unité de la Turquie, et à déjà 5 de l'Espagne. La double confrontation contre la Bosnie, quatrième avec 6 points, du Lyonnais Miralem Pjanic s'annonce donc comme un tournant important à prendre.
Marouane Fellaini, le milieu de terrain d'Everton, se fixe des objectifs ambitieux pour cette semaine charnière : "si nous voulons aller à la Coupe du Monde, il nous faudra un six sur six. C’est le moment le plus important de la campagne". Les Diables Rouges devront se méfier toutefois d'une formation bosniaque qui peut compter sur sa nouvelle pépite, l'attaquant de Wolfsburg, Dzeko, très à son avantage en Bundesliga avec 15 réalisations. De toute façon, la Belgique n'a pas le choix !
Programme de samedi
17h00 :Arménie -Estonie
20h45 :Belgique - Bosnie-Herzégovine
22h00 :Espagne -Turquie
goal.com
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