Euro 2012 - 1/2 finale

[Romlelyon]

1/2 finale

Mercredi 27 juin 20h45

Portugal 0-0 Tab 2-4 Espagne


Jeudi 28 juin 20h45

Allemagne 1-2 Italie
20' 36' Balotelli
92' Ozil

[virginia]

Lannoy pour Allemagne-Italie

L'arbitre français Stéphane Lannoy (42 ans) a été désigné pour officier lors du match entre l'Allemagne et l'Italie, jeudi en demi-finales de l'Euro à Varsovie, a indiqué lundi l'UEFA. Élu meilleur arbitre de la saison passée en Ligue 1, il est le seul à représenter l'Hexagone durant la compétition et surtout le premier dans le tournoi continental puisqu'en 2008, aucun arbitre tricolore n'avait participé à l'Euro organisé conjointement par la Suisse et l'Autriche.

equipe.fr

[virginia]

Schweinsteiger s'est entraîné

Gêné par sa cheville droite douloureuse, Bastian Schweinsteiger devrait être prêt pour la demi-finale contre l'Italie, jeudi à Varsovie. Il a d'ailleurs participé à la totalité de l'entraînement collectif des Allemands ce lundi sans laisser apparaître de gêne, en particulier lors des courses.

Equipe.fr

Bonne nouvelle pour les allemands.

[virginia]

«Désactiver» Cristiano Ronaldo

Opposés au Portugal en demi-finale de l'Euro, mercredi (20h45), les Espagnols se méfient en particulier de Cristiano Ronaldo. «Contre lui, tu as intérêt à être au top», prévient Arbeloa.

Cristiano Ronaldo par-ci, Cristiano Ronaldo par-là. Les médias espagnols ont ciblé l'international portugais comme la principale menace que devra contenir l'Espagne, mercredi soir, en demi-finale de l'Euro. A raison. Si la mise en route de l'attaquant du Real Madrid a été délicate face à l'Allemagne (0-1) et au Danemark (3-2), l'ancien joueur de Manchester United a depuis mis le turbo. Lors des deux derniers matches du Portugal, "CR7" a frappé à trois reprises : après avoir permis à son équipe de revenir au score puis de l'emporter contre les Pays-Bas (2-1) lors du dernier match de poule, il a inscrit l'unique but du quart de finale remporté face à la République tchèque (1-0). «C'est un excellent joueur, c'est normal qu'on parle de lui, souligne Vicente Del Bosque. Le fait qu'il joue en Espagne est également un facteur important.»

Equipiers en club, adversaires en sélection

Mercredi soir, la route de Cristiano Ronaldo croisera celle d'Alvaro Arbeloa. «Enfin, si le coach me fait confiance», précise le défenseur du Real Madrid. Sans tromper personne. Jusqu'à présent, les deux joueurs n'ont pas encore évoqué ce choc, «mais on en discutera sans doute avant le match, annonce l'ancien joueur de Liverpool. Quand tu l'affrontes, tu as intérêt à être au top mentalement et physiquement. Ce n'est pas possible de l'arrêter pendant 90 minutes, mais c'est un beau challenge.» Lors des deux dernières confrontations entre les deux équipes pendant la Coupe du monde 2010 (1-0), puis en amical (0-4) cinq mois plus tard, Ronaldo était resté muet. «Nous savons comment jouer contre lui, avance Del Bosque. Nous allons essayer de le "désactiver''. Nous l'avons déjà fait.»

Même s'ils ont conscience du danger que représente le Merengue, les Espagnols ne veulent toutefois pas se focaliser seulement sur lui. «Il y a aussi Nani, rappelle Arbeloa. Ils ont fait un bon tournoi, ils ont beaucoup de joueurs de qualité.» Parmi eux : Pepe, présenté par Alvaro Negredo comme «l'un des meilleurs défenseurs au monde». Mais aussi Bruno Alves, embraie Del Bosque. «Ils ont une très bonne défense, ils savent courir, fermer les espaces. C'est une grande équipe, chaque détail comptera.» Comme le soutien attendu des Ukrainiens à Cristiano Ronaldo ? A l'aéroport, l'attaquant a remporté tous les suffrages. Selon un sondage, 95% des supportrices ukrainiennes seraient fans de la star. «Seulement 95% ?, plaisante Paulo Bento, le sélectionneur portugais. Il fera ce qu'il faut mercredi pour gagner les 5% restants.» A moins que les Espagnols ne parviennent à l'arrêter.

Equipe.fr

[virginia]

«Rester nous-mêmes»

Contrairement à la France ou à la Croatie, le Portugal ne s'adaptera pas au style de jeu de l'Espagne, mercredi soir (20h45), en demi-finale de l'Euro, promet son coach Paulo Bento.

S'ils tiennent parole, l'affrontement promet d'être ouvert. Bien plus spectaculaire en tout cas que ne l'a été Espagne-Croatie (1-0) ou plus récemment Espagne-France (2-0). A choisir, Vicente Del Bosque aurait une nouvelle fois préféré rencontrer une formation regroupée dans son camp. «Parce que nous savons comment nous y prendre contre ça», dit le sélectionneur espagnol. Ce n'est pas l'intention de son homologue portugais Paulo Bento. Alors que la plupart des équipes s'adaptent aujourd'hui au style de jeu de l'Espagne et à sa maîtrise technique, le sélectionneur lusitanien a promis que la Seleçao resterait «fidèle à son identité». «Même si l'Italie, la Croatie et même la France leur ont posé des problèmes, il ne faut pas s'inspirer de ce que les autres ont fait. Il faudra rester nous-mêmes.»

Compte tenu des failles affichées face au Danemark (3-2), notamment, le pari paraît risqué. Avec Coentrao et Pereira, le Portugal dispose de latéraux dont l'apport offensif est indéniable, mais dont la qualité première n'est pas de défendre. Au milieu, le trio Veloso-Meireles-Moutinho ne pèse pas non plus bien lourd physiquement. Des quatorze équipes qualifiées pour l'Euro - en dehors de l'Ukraine et de la Pologne invitées d'office -, le Portugal présentait d'ailleurs le plus mauvais bilan défensif lors des éliminatoires : douze buts encaissés en huit matches. «Mais nous avons de l'ambition, du coeur et du courage, rétorque Bento. Mercredi soir encore, il y aura de la passion. Nous savons ce que nous devons faire.»

L'espoir du sélectionneur portugais repose d'abord sur la force offensive démontrée lors de la phase de poule. A l'exception du premier match face à l'Allemagne - «et encore, on avait eu des occasions» -, son équipe a toujours marqué : six buts en quatre matches. Face à une équipe espagnole qui devrait une nouvelle fois avoir la possession de balle, il préconise la tactique suivante : «Mettre de la pression, ne pas défendre tout le temps et saisir les opportunités qui se présenteront. Il y en aura forcément». Bento ne veut surtout pas revivre le 8e de finale de Coupe du monde 2010 (0-1). Piégés par Villa (63e), les Portugais avaient été éliminés au terme d'un match où ils s'étaient montrés inoffensifs. «Beaucoup des joueurs de l'époque sont encore là, mais ça sera un match différent», promet-t-il. Si le Portugal veut atteindre la deuxième finale européenne de son histoire, il n'a pas le choix.

Equipe.fr

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1/2 finale

Mercredi 27 juin 20h45

Portugal 0-0 Tab 2-4 Espagne

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Jeudi 28 juin 20h45

Allemagne 1-2 Italie

20' 36' Balotelli
92' Ozil