7 juin : match d'ouverture à 21 h
(Parc des Princes)
12 juin : 2e match de poule à 21 h (Nice)
17 juin : 3e match de poule à 21 h (Rennes)
Dévoilée le 2 mai dernier, la liste des Françaises ci-contre (50 noms ont également été fournis à la FIFA), a déjà fait couler beaucoup d'encre notamment avec l'absence de l'attaquante du PSG Marie-Antoinette Katoto (22 buts début mai au compteur).
Club | Sél. | But(s) | |
---|---|---|---|
Gardiennes : | |||
Sarah Bouhaddi | OL | 0 | 0 |
Solène Durand | Guingamp | 0 | 0 |
Pauline Peyraud-Magnin | Arsenal | 1 | 0 |
Défenseuses : | |||
Julie Debever | Guingamp | 2 | 0 |
Sakina Karchaoui | Montpellier | 23 | 0 |
Amel Majri | OL | 46 | 4 |
Griedge Mbock Bathy | OL | 49 | 5 |
Eve Périsset | PSG | 13 | 0 |
Wendie Renard | OL | 108 | 20 |
Marion Torrent | Montpellier | 20 | 0 |
Aïssatou Tounkara | Atlético de Madrid | 11 | 0 |
Milieux : | |||
Charlotte Bilbault | Paris FC | 14 | 1 |
Elise Bussaglia | Dijon | 186 | 29 |
Grace Geyoro | PSG | 20 | 1 |
Amandine Henry | OL | 83 | 11 |
Maeva Clémaron | FC Fleury 91 | 3 | 1 |
Gaëtane Thiney | Paris FC | 154 | 58 |
Attaquantes : | |||
Viviane Asseyi | Bordeaux | 30 | 5 |
Delphine Cascarino | OL | 11 | 3 |
Kadidiatou Diani | PSG | 45 | 7 |
Valérie Gauvin | Montpellier | 17 | 9 |
Emelyne Laurent | Guingamp | 3 | 0 |
Eugénie Le Sommer | OL | 159 | 74 |
Bouhaddi, Torrent, Renard, Mbock, Majri, Henry (c), Thiney, Bussaglia, Cascarino, Le Sommer, Diani
Il faut dire que l'on compte énormément sur les filles de Corinne Diacre pour aller au bout de cette formidable aventure. Placée dans le groupe A en compagnie de la Corée du Sud (14e au classement FIFA), de la Norvège (12e) et du Nigéria (38e), la France ne devrait pas louper son entame. Si elle termine première, elle rencontrera un troisième de groupes, les portes des quarts de finale lui seraient ainsi largement ouvertes, avant d'y retrouver les Etats-Unis, une finale avant l'heure, mais nous n'en sommes pas encore là.
Corinne Diacre assume ses choix et tentera ainsi d'amener ses filles en finale après le petit fiasco de 2015 à Montréal, où Philippe Bergeroo n'avaient pas réussi à pousser plus loin ses protégées qu'un quart de finale perdu face aux Allemandes … que l'on retrouvera un peu plus tard … Pour ce faire, la sélectionneuse a fait appel à des cadres attendues d'où émanent forcément les Lyonnaises qui dominent l'Europe depuis des années et qui forment le plus gros contingent des Françaises (8 joueuses).
Dans le dernier cycle de 4 ans, les Bleues sont pourtant passées par toutes les couleurs, dirigées qu'elles furent notamment par 3 sélectionneurs différents, elles qui n'en avaient connu que 2 de 1997 à 2013. Après Bergeroo, Olivier Echouafni n'avait fait qu'un bref interlude d'à peine un an sur le banc avant que Corinne Diacre n'arrive après l'échec des Françaises à l'Euro. Procédant à un large tour d'horizon lors des 18 derniers mois, l'ex-entraineuse de Clermont en Ligue 2 s'est permis le luxe de tester pas moins d'une 40 de joueuses pendant une longue série de matches amicaux (3 défaites seulement à son actif).
Provoquant ainsi l'émulation au sein de son groupe, elle a d'ailleurs pu le resserrer tout naturellement il y a peu, mettant notamment le doigt sur l'inefficacité offensive constatée lors des compétitions précédentes. Talentueux, ledit groupe l'est assurément et ce n'est qu'au niveau moral et/ou mental que les problèmes pourraient survenir.
Pour autant, ces Bleues ont les moyens d'en faire abstraction et de se sublimer le moment venu, à l'heure voulue et à l'endroit désiré. A la recherche permanente de l'équilibre de son vestiaire, Corinne Diacre virevolte entre la rigueur et le bon vivre, piquant certaines joueuses pour les faire grandir, d'autres pour les conserver à l'affût et maintenir une pression positive.
Avec un peu moins de la moitié des joueuses présentes lors de la dernière Coupe du Monde au Canada, la sélectionneure originaire du Nord dispose de locomotives ultra-rigoureuses capables d'emmener le wagon des nouvelles arrivantes en gare de Paris. Les Françaises ont dès lors assurément les moyens d'atteindre le nirvana et d'effacer des tablettes la 4e place des Bleues obtenue lors du Mondial 2011, la meilleure performance jusqu'ici de l'équipe de France féminine.
Que la maturité porte ses fruits ! Allez les filles, un milliard de téléspectateurs ne demande qu'à admirer votre beau bleu ! Comme les garçons, ramenez la coupe à la maison !