8 juin : 1er match de poule à 21 h (Rennes)
12 juin : 2e match de poule à 18 h (Valenciennes)
17 juin : 3e match de poule à 18 h (Montpellier)
Club | Sél. | But(s) | |
---|---|---|---|
Gardiennes : | |||
Laura Benkarth | Bayern Munich | 8 | 0 |
Merle Frohms | Freiburg | 4 | 0 |
Almuth Schult | Wolfsburg | 56 | 0 |
Défenseuses : | |||
Sara Doorsoun | Wolfsburg | 24 | 0 |
Johanna Elsig | Turbine Potsdam | 10 | 0 |
Lena Goessling | Wolfsburg | 103 | 10 |
Giulia Gwinn | Freiburg | 7 | 1 |
Marina Hegering | SGS Essen | 2 | 0 |
Kathrin Hendrich | Bayern Munich | 29 | 4 |
Leonie Maier | Bayern Munich | 69 | 10 |
Carolin Simon | Lyon | 5 | 0 |
Milieu de terrain et attaquantes : | |||
Klara Buehl | Freiburg | 1 | 0 |
Sara Daebritz | Bayern Munich | 59 | 10 |
Linda Dallmann | SGS Essen | 20 | 5 |
Svenja Huth | Turbine Potsdam | 42 | 6 |
Turid Knaak | SGS Essen | 7 | 1 |
Melanie Leupolz | Bayern Munich | 57 | 8 |
Lina Magull | Bayern Munich | 31 | 7 |
Dzsenifer Marozsan | Lyon | 86 | 32 |
Lena Oberdorf | SGS Essen | 2 | 0 |
Alexandra Popp (c) | Wolfsburg | 93 | 44 |
Lea Schueller | SGS Essen | 7 | 5 |
Verena Schweers | Bayern Munich | 44 | 3 |
Réservistes : | |||
Lisa Schmitz | Turbine Potsdam | 2 | 0 |
Pauline Bremer | Manchester City | 15 | 3 |
Kristin Demann | Bayern Munich | 20 | 1 |
Lena Lattwein | Hoffenheim | 4 | 0 |
Felicitas Rauch | Turbine Potsdam | 8 | 0 |
Frohms, Hendrich, Doorsoun, Elsig, Simon, Däbritz, Schweers, Huth, Marozsan, Popp (c), Schüller
Eternelles rivales (et rivaux d'ailleurs), l'Allemagne, avec ses 2 victoires consécutives dans cette compétition en 2003 et 2007, fera logiquement parties des nations favorites de la compétition, elle qui est confortablement installée à la 2e place du classement FIFA féminin derrière les redoutables Américaines. Ce sont d'ailleurs ces mêmes Américaines qui ont battu les Allemandes en 2015 en demi-finale au Canada avant de remporter le titre ni plus ni moins.
Placée cette fois dans le groupe B avec la Chine (16e du classement FIFA), l'Espagne (13e) et l'Afrique du Sud (49e), l'Allemagne découvre d'emblée une tâche largement à sa portée en guise d'amuse-bouches pour la phase à élimination directe. Médaillée d'or en 2016 aux Jeux Olympiques et portée par un nouvel espoir et des résultats récents excellents, les filles de la « Frauenschaft » nourrissent le secret espoir d'un troisième sacre planétaire plausible.
Elles comptent pour ce faire sur l'expérience de la nouvelle sélectionneure nommée en novembre 2018. Martina Voss-Tecklenburg, 51 ans, est une véritable légende vivante dans son pays.
L'ex-milieu de terrain a ainsi décroché 4 titres européens avec la sélection, arrivant sur le banc allemand après avoir dirigé la Suisse de 2012 à 2018. Car l'Allemagne reste la référence du ballon rond féminin. L'octuple vainqueur de l'Euro avaient d'ailleurs été le bourreau des Bleus en quarts de finale lors du dernier Mondial en 2015. Avec 8 participations, 3 finales et 2 couronnes mondiales, il est vrai que l'Allemagne cherche avec application le titre suprême depuis 12 ans désormais.
La quinquagénaire, arrivée après l'échec de l'Euro 2017, en a profité pour intégrer une nouvelle génération de joueuses talentueuses. Elle compte notamment sur sa star, Dzsenifer Marozsan (Lyon), 27 ans, qui marquait un but et délivrait trois passes décisives lors des qualifications, afin de porter techniquement l'ensemble de son équipe.
Elégante avec le cuir, la 3e du Ballon d'Or 2018 et déjà vainqueur de l'Euro 2013, était également de la partie lors de l'or de Rio en 2016. Expérimentée, elle et toutes ses petites « K »amarades ont cette culture de la gagne lors des grands évènements qui assurément peut faire la différence au sein d'un tournoi au niveau très resserré où les prétendantes au titre sont plus nombreuses qu'on pourrait le croire aux primes abords (Etats-Unis, France, Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Japon, Brésil, Espagne sont globalement dans cet ordre les 8 favoris des bookmakers).
Emmenée par son attaquante et capitaine Alexandra Popp, l'Allemagne fait donc logiquement partie des favoris du tournoi, la victoire en amical (1-0) en février dernier face aux Bleues en témoigne si besoin en était encore. Les filles de l'Est mettaient ainsi ce jour-là un terme à 23 matches d'invincibilité (19 victoires et 4 nuls) des Françaises, un signe évident que ce test passé était réussi et révélateur de la force de frappe allemande.
Si les filles de Martina Voss-Tecklenburg passent l'écueil de l'Espagne (la Roja a réalisé un sans-faute dans la compétition préliminaire) avec l'exigence qu'on lui connait, l'Allemagne pourra alors viser haut, très haut, jusqu'à pouvoir dominer le toit du football féminin en 2019. Wunderbar !