L'Argentine : notre Outsider pour la Coupe du Monde 2018 en Russie

Coupe du Monde en Russie 2018 - groupe D

Groupe D :  Argentine

Argentine - notre Outsider

Matches de l'Argentine dans le Groupe D

Argentine - Islande

Samedi 16 juin à 15h (Moscou)

Parier1,36Argentine

Argentine - Croatie

Jeudi 21 juin à 20h (Nijni Novgorod)

Parier1,85Argentine
Parier4,75Croatie

Nigeria - Argentine

Mardi 26 juin à 20h (Saint-Pétersbourg)

Parier7,00Nigeria
Parier1,56Argentine

La liste élargie des 35 d'Argentine - Coupe du Monde 2018

  • Gardiens de but :
    Sergio Romero (Manchester United, ANG), Manuel Guzman, (Tigres, MEX), Wilfredo Caballero (Chelsea, ANG), Franco Armani (River Plate).
  • Défenseurs :
    Nicolas Otamendi (Manchester City), Eduardo Salvio (Benfica), Federico Fazio (AS Roma, ITA), Javier Mascherano (Heibei CFFC, CHI), Marcos Rojo (Manchester United, ANG), Marcos Acuna (Sporting, POR), Nicolas Tagliafico (Ajax, HOL), German Pezzella (Fiorentina, ITA), Ramiro Funes Mori (Everton, ANG), Christian Ansaldi (Torino, ITA), Gabriel Mercado (Sevilla, ESP).
  • Milieux de terrain :
    Lucas Biglia (AC Milan, ITA), Ever Banega (FC Séville, ESP), Giovani Lo Celso (PSG, FRA), Manuel Lanzini (West Ham, ANG), Cristian Pavon (Boca Juniors), Enzo Perez (River Plate), Pablo Perez (Boca Juniors), Maximiliano Meza (Independiente), Leandro Paredes (Zenit, RUS), Guido Pizarro (FC Séville, ESP), Rodrigo Battaglia (Sporting CP), Diego Perotti (AS Roma, ITA), Angel Di Maria (PSG, FRA), Ricardo Centurion (Racing Club).
  • Attaquants :
    Paulo Dybala (Juventus, ITA), Sergio Aguero (Manchester City, ANG), Gonzalo Higuain (Juventus, ITA), Mauro Icardi (Inter Milan, ITA), Lionel Messi (Barcelone, ESP), Laurato Martinez (Racing Club).
  • La composition type en 3/4/3 :
    Romero - Mascherano, Mercado, Otamendi - Salvio, Enzo Pérez, Biglia, Messi, Di Maria – Agüero.

Avec une cote pouvant atteindre 10/1 sur Winamax, l'Albiceleste pourrait enfin confirmer son statut de favorite qu'elle peine annuellement à démontrer en compétitions officielles et ainsi coudre une troisième étoile sur son emblématique maillot. Quatrième du classement FIFA, l'Argentine a en effet remporté la compétition à 2 reprises (1978 chez elle et 1986) en 16 participations. Depuis, règne un flou artistique, car si les artistes en bleu et blanc sont légion, depuis 2014, les incertitudes demeurent aussi nombreuses que le talent entourant la sélection.

Toutefois, en place depuis juin 2017, l'ex-sélectionneur du Chili, Jorge Sampaoli (57 ans), qui s'était révélé en même temps que les Chiliens réalisaient un beau parcours au Brésil en 2014 (éliminé par la Seleçao en 8e de finale après la séance des penalties), a essayé depuis sa nomination de mettre les Argentins et son messie en ordre de marche. Si on peut regretter que les Sud-américains restent sur 3 finales perdues (Coupe du Monde 2014, Copa America 2015 et 2016) en 2 ans, atteindre aussi régulièrement ce niveau de la compétition témoignent d'une réelle capacité à se sublimer à l'international.

Pour être alignés dans le délicat groupe D aux côtés de la Croatie, du Nigeria et de l'Islande, les coéquipiers de Messi sont passés par toutes les émotions en étant obligé d'attendre la dernière journée de la zone CONMEBOL pour exulter, y terminant in-extremis troisième.
Au sein d'une phase toujours complexe à aborder, où elle multipliait les nuls et perdait même face à la Bolivie, l'Argentine s'est cependant solidifiée, renforçant ses fortes individualités. Emmenés par le surtitré Lionel Messi, pour qui c'est peut-être la dernière chance d'atteindre le nirvana, lui qui n'a jamais eu l'aura en sélection qu'il détient si souvent avec le FC Barcelone, les Argentins reposent néanmoins une bonne partie de leurs espoirs sur ‘la Pulga' (la puce) afin de les envoyer au moins en quart de finale où ils sont susceptibles de croiser le chemin de l'Espagne …

Même désorientée par moments, l'Argentine a des atouts à faire valoir pour gêner, avec un coach au jeu axé très offensif, les meilleures nations de la planète. Fort d'un pressing très haut, à la catalane, et un jeu à la verticalité clairement avouée, elle détient avec Agüero, Dybala, mais aussi Higuain et Di Maria, une avant-garde d'une grande classe internationale à en faire pâlir plus d'un. Si ces stars parviennent à évoluer ensemble vers le même chemin, nul doute qu'elles atteindront la même destination, c'est un peu l'X de sa réussite en Russie. Elle peut aussi se targuer de sa grande expérience dans la compétition qui a permis notamment à ce titre d'atteindre la finale de la coupe du Monde à 4 reprises depuis 1978 (seule l'Allemagne a fait mieux avec 5 finales).

Le vice-champion du monde dispose aussi cette fois d'un dispositif défensif élégant et solide avec les présences conjuguées de Mascherano, Mercado et autre Otamendi, des trentenaires expérimentés, rudes sur l'homme et souvent très bien placés par rapport au ballon. Mais pour passer du rêve à la réalité du terrain, il n'y aura aucun droit à l'erreur, à commencer le 16 juin prochain face à l'Islande où à Moscou, tous les yeux de la planète seront ainsi braqués sur l'Argentine, largement en mesure de se mettre en orbite afin d'atteindre le ciel, son Graal, les étoiles, sa troisième étoile …