Cyclisme - Tour de France 2008

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Ca nous change des années amstrong


Pourquoi certains ont des numeros jaunes fluos???

classement par équipes

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Résumé de l'étape(15ème)


L'AUSTRALIEN QUI RIT, L'AUSTRALIEN QUI PLEURE
Cent soixante-douze kilomètres d'attente fébrile, de souffrance sous une pluie glacée dans le Col Agnel (20e) et toute la dramaturgie du Tour dans une seule ascension de 11 km. Si elle est loin d'avoir le profil le plus effrayant de la Grande Boucle, la montée vers Prato Nevoso (1re catégorie) a offert un suspense rare et des rebondissements à foison, aussi bien pour la victoire d'étape que pour le classement général, avec deux verdicts opposés pour les Australiens Simon Gerrans et Cadel Evans. Le Maillot Jaune ne semblait pas pourtant craindre le final mais sous la pluie, les attaques lancées par ses nombreux rivaux, ont eu raison de sa résistance. Placé au bord de ses limites par les accélérations des CSC après le Colle del Morte (3e catégorie) à 26 km de l'arrivée, éreinté par les offensives d'Andy Schleck puis de Carlos Sastre dans la dernière ascension, le leader de Silence-Lotto a été dévêtu de la tunique jaune par son premier poursuivant, Frank Schleck qui lui a pris neuf secondes après la flamme rouge.

Six coureurs en moins d'une minute
Mais le plus inquiétant pour Evans, grand favori du Tour de France, c'est d'avoir vu le nombre de ses rivaux sérieux s'agrandir : avant l'ultime journée de repos et les deux dernières étapes alpestres, six coureurs se tiennent en moins de cinquante secondes au classement général : derrière l'aîné des frères Schleck, se bousculent désormais Bernhard Kohl (à 7''), Evans (à 8''), Denis Menchov (à 38''), le résistant Christian Vandevelde (à 39'') et Carlos Sastre (à 49''). Discret et craint depuis deux semaines, le Russe de Rabobank a placé sa première attaque de cette édition à quatre kilomètres . avant de glisser sur la chaussée mouillée. Il est cependant reparti à l'offensive avec le surprenant Kohl, nouveau maillot à pois, et l'inusable Carlos Sastre. Même le résistant Christian Vandevelde (Garmin) a réussi à gratter quelques secondes sur la ligne. De quoi se creuser les méninges et imaginer les scénarios les plus improbables pour les étapes les plus difficiles.

Le bluff de Pate, la victoire pour Gerrans
Cette « course dans la course » en a occulté la lutte pour la victoire du jour entre quatre compagnons d'échappée qui ont fui dès le kilomètre 12 : Simon Gerrans (Crédit Agricole), Egoi Martinez (Euskaltel), Danny Pate (Garmin) et Jose Luis Arrieta (AG2R). Parti avec quelques hectomètres de retard, l'Australien Gerrans a serré les dents pour sauter dans le bus des fuyards. Pas forcément le plus à l'aise dans les ascensions, il a ensuite profité du coup de bluff de Martinez et Pate vers Prato Nevoso. Alors que l'Américain faisait une tête de mourant, il était le premier à répondre à l'attaque de Martinez, ancien meilleur grimpeur de la Vuelta, au plus fort de la pente alors qu'Arrieta était éliminé de la lutte. Plus véloce, l'Australien restait dans les roues en attendant le sprint où sa vitesse lui a offrt une victoire imparable. La plus belle dans son palmarès après le Grand Prix de Plumelec ou une étape du Critérium International.

L'abandon cruel de Pereiro
Visible sur tous les visages dimanche, la souffrance descoureurs du Tour s'est aussi exprimée de manière plus brutale avec le cri de détresse d'Oscar Pereiro Sio (Caisse d'Epargne) dans la descente du Col Agnel. Après avoir perdu le contrôle de son vélo à l'entrée d'un virage, le vainqueur du Tour 2006 a basculé au-dessus d'une barrière de protection et chuté plusieurs mètres en contrebas sous le regard médusé du peloton. Quinzième du classement général, Pereiro a quitté la course sur une civière, victime d'une luxation et d'une fracture de l'épaule.

L'équipe

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http://www.dailymotion.com/joharno/vide ... ance_sport

[vertba]

Victoire de Gerrans et Frank Schleck en Jaune

Première arrivée dans les Alpes, et changement de leader d'emblée. Frank Schleck (CSC) s'est emparé du Maillot Jaune en effaçant son retard sur Cadel Evans (Silence-Lotto), qui occupe désormais la troisième place au général avec 8" de retard. Bernhard Kohl (Gerolsteiner), l'un des invités-surprise du groupe, s'est emparé de la deuxième place de l'épreuve grâce à son arrivée en 5e position.

L'un des trois rescapés de l'échappée, Simon Gerrans (Crédit Agricole), a remporté cette 15e étape, en réglant ses compagnons dans la dernière ligne droite à Prato Nevoso.

L'équipe

Quelle étape Un vrai plaisir de voir toutes ces attaques répétées mais humaines. Pas de gars qui sprinte pendant 15 bornes et un nouveau maillot jaune sympathique. Continuez comme ça les cyclistes: bravo

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F. Schleck : «C'était le plan»

Le travail aussi bien planifié qu'exécuté des CSC a enfin payé : après cinq journées passées à regarder le Maillot Jaune de Cadel Evans du coin de l'oeil, Frank Schleck a enfin pris les commandes du classement général dimanche à Prato Nevoso. Le champion du Luxembourg salue cette performance comme la récompense du travail de son frère cadet, Andy, et de toute une équipe.

« Frank Schleck, le Maillot Jaune vous avait échappé pour une seconde à Hautacam. L'appréciez-vous d'autant plus ?C'est vrai que j'avais manqué le Maillot pour une seule seconde et finalement aujourd'hui, je le prends pour une poignée de secondes. C'était une dernière montée très, très dure et très rapide grâce à mon frère (Andy) qui a mis tout le monde dans le rouge. Ce qu'il a fait aujourd'hui, c'était du grand art. Sans lui, je n'aurais pas réussi cette opération (au classement général). Carlos (Sastre) a attaqué dès le début (de la montée de Prato Nevoso), ensuite Andy assure le tempo. Carlos a attaqué de nouveau et il fait une bonne opération au classement général. Je prends le Jaune, ce qui est formidable pour l'équipe. C'était cela le plan ce matin. On forme une équipe très homogène. On roule bien sur tous les terrains : sur le plat, avec le vent et dans la haute montagne.

Tout ce qui s'est passé au cours de l'étape était-il prévu dès ce matin ?
C'était le plan annoncé ce matin. Comme à Hautacam, la tactique a parfaitement fonctionné. Nikki (Sorensen) et Stuart (O'grady) ont fait un travail fantastique sur le plat entre les deux cols. (...) Je n'avais pas de grandes sensations en début d'étape, avec la pluie. La dernière montée a été très dure. Andy a fait un bon tempo dans les premiers kilomètres et je voyais bien que Cadel Evans restait dans ma roue. J'ai dû faire preuve de patience. J'ai beaucoup souffert, comme tout le monde, j'espère. Quand Carlos a attaqué (à trois kilomètres de l'arrivée, ndlr), je n'ai pas suivi. Je savais qu'il y avait un risque de laisser partir Kohl et Menchov mais je ne suis pas une machine ! Avec trois coureurs présents dans le final, nous avons été bien présents.

Comment avez-vous vécu cette journée marquée par les chutes ?
Avant tout, j'espère que Peirero va bien. (Après les premières informations), c'est une nouvelle rassurante. Nous sommes tous concurrents dans le peloton mais nous ne souhaitons le malheur de personne. Nous sommes une grande famille. Chez CSC, nous avons évité les problèmes aujourd'hui (dimanche). J'ai connu des journées difficiles avant le Tour. Il m'était arrivé la même chose que Pereiro sur le Tour de Suisse. Heureusement, sans les mêmes conséquences (il était sorti indemne d'une chute dans un ravin au cours d'une descente, ndlr).

Quelle est la crédibilité de la course après toutes ces affaires de dopage ?
Cela prouve que le cyclisme est en train d'agir contre le dopage. Et le système fonctionne. Pour moi, c'est une bonne nouvelle.

Comment envisagez-vous la suite de la course ?
Pour l'instant, je vais être très content de rentrer à l'hôtel, de passer une bonne nuit. Bjarne va nous offrir une bonne coupe de champagne. Il faut savourer le Maillot Jaune, enfin dans notre équipe. On va bien sûr essayer de défendre le Maillot pour le garder quelques jours, ce n'est pas un secret.

Mais vous avez encore besoin de plusieurs minutes d'avance avant le dernier contre-la-montre...(Sourire) Je sais que je vais devoir prendre encore du temps sur certains gars (Cadel Evans ou Denis Menchov, ndlr). Pour l'instant, je veux en profiter. Laissez-moi tranquille (Rire).»

Sport365

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Menchov : 30 ans, l'âge de raison

Aussi discret devant les journalistes que pendant la course, Denis Menchov (Rabobank) s'est replacé sous les projecteurs dimanche en attaquant dans Prato Novoso et en reprenant du temps à Frank Schleck et à Cadel Evans au classement général. Cinquième, à 39'' du Luxembourgeois, le Russe (Photo L'Equipe) n'a jamais été aussi proche de la victoire finale dans le Tour. « Rien n'a changé dans ma préparation, a-t-il assuré lundi lors de la journée de repos. La seule chose qui change, c'est peut-être l'expérience. Maintenant, j'ai 30 ans ».

Rival le plus dangereux : Carlos Sastre
Avec Damiano Cunego (un Giro), Menchov est en effet le seul concurrent présent sur la Grande Boucle à avoir déjà gagné un Grand Tour (deux Vueltas). « Gagner le Tour, cela s'apprend, explique le Russe. Il faut être patient. Connaître la course, c'est aussi important que d'avoir de bonnes jambes. » La patience (ou la prudence) l'ont poussé à rester caché pendant les deux premières semaines de course : « C'était son plan depuis le début, explique son directeur sportif Erik Dekker. Suivre les meilleurs dans les Pyrénées et passer à l'attaque dans les Alpes. »

Si l'expérience est sa première qualité, c'est aussi cela qu'il craint le plus chez ses adversaires directs. Au moment de citer son rival le plus dangereux, le Russe cite Carlos Sastre, sixième au classement général : « Il est plus vieux que moi. Il connaît parfaitement le Tour (troisième en 2006) et la gestion des courses de trois semaines. Mais il est dans la même situation que (Bernhard) Kohl et (Frank) Schleck, c'est avant tout un grimpeur, il va devoir attaquer. Moi dans le pire des cas, si la situation reste la même avant le contre-la-montre, je serai satisfait. »

L'équipe

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Evans : «Les CSC le méritent»

Pour la première journée de repos, c'était musique rock et champagne. Lundi, Cadel Evans et son équipe Silence-Lotto avaient laissé le show dans les cartons : l'Australien, qui n'est plus leader au classement général depuis dimanche, s'est présenté à sa conférence de presse sans paillettes et ses invités ont dû se contenter de bières et d'eau gazeuse sous la chaleur italienne. Troquant son Maillot Jaune pour un T-shirt violet défendant la cause tibétaine, Evans n'est pas apparu trop vexé d'être rentré dans le rang. «Ma première pensée après avoir perdu le Maillot, c'est que j'allais avoir plus de temps à consacrer à ma femme qui était venue me voir», a-t-il plaisanté.

Plus sérieusement, l'Australien a reconnu que cette nouvelle situation lui enlevait de la pression sur les épaules : « Les CSC ont pris le Maillot (Jaune). Ils le méritent. Qu'ils se débrouillent avec (...) Sans vouloir offenser mes coéquipiers, ils ont la meilleure équipe. Ils vont avoir la responsabilité de la course maintenant. Nous allons voir comment ils s'en sortent. » L'autre remarque qui traduit son goût pour la discrétion est son commentaire sur Christian Vandevelde (Garmin), cinquième au général : « Il est toujours là, mais un peu en retrait. C'est bien de ne pas être toujours sous les projecteurs. Moi, cela m'a amusé pendant dix minutes après avoir reçu le Maillot Jaune (rire). »

« Pas encore à 100 % »
Avant les deux grandes étapes alpestres, Evans assure que les séquelles de sa chute dans les Pyrénées ont presque disparu : « Je ne suis pas encore à 100 %. Par exemple, je ne peux pas dormir sur le côté gauche mais je me sens de mieux en mieux. » Avec cinq concurrents en moins d'une minute à cinq étapes de la fin du Tour, Cadel Evans ne plaisante pas quand il explique que «chaque kilomètre aura une importance extrême jusqu'à Paris» : « Tout peut arriver. Dans ce cas-là, il faut être fort en maths et bien sentir la course... surtout bien sentir la course en fait.»

Au niveau arithmétique, l'Australien n'est pas encore prêt à avouer le temps qu'il peut perdre sur les grimpeurs
(F. Schleck, Sastre, Kohl) avant le dernier contre-la-montre : « J'ai une idée en tête. Mais j'espère bien ne rien céder d'ici le chrono. En théorie, je suis meilleur dans ce type d'exercice. Mais on est sur le Tour. Tout peut arriver. »

L'équipe

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Voeckler vise toujours les pois

Ancien maillot à pois de ce Tour de France, Thomas Voeckler n'a pas abandonné l'idée de se rapprocher au classement. Il a d'ailleurs tenu à prendre quelques points, dimanche, dans la première étape des Alpes entres Embrun et Prato Nevoso.

Thomas Voeckler (FRA/Bouygues Telecom)
Le coup est parti sous des trombes d'eau, c'était difficile de revenir. J'ai attaque pour prendre les points du grimpeur. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans la suite de la semaine. J'avais le moyen de le faire, j'ai donc voulu y aller. Pour avoir beaucoup couru en Italie, je sais que les routes sont beaucoup plus grasses. Hier, il y en a eu une grosse avec notamment les Italiens qui roulaient. Il faut être vigilant.

Sport365

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Les classements à l'issue de l'étape 15

On ne peut pas faire plus serré.
CLASSEMENT GÉNÉRAL INDIVIDUEL AU TEMPS

11. ASTARLOZA +05'18"
12. NIBALI +05'22"
13. VALJAVEC +06'27"
14. KREUZIGER +07'15"
15. CUNEGO +07'43"
16. MONFORT +08'34"
17. SCHLECK Andy +09'01"

A mon avis Kohl est indéboulonable.
CLASSEMENT GÉNÉRAL DU MEILLEUR GRIMPEUR


Difficile de faire un pronostic.
CLASSEMENT GÉNÉRAL DES JEUNES


CSC plus que jammais.
CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR ÉQUIPES

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Profil de l'étape de demain (16ème)



Col de la Lombarde - 21.5 km de montée à 6.9 % - Catégorie H
Cime de la Bonette-Restefond - 25.5 km de montée à 6.5 % - Catégorie H

[aaron]

Le courrier des coureurs du Tour de France

Il y a près de 4 500 personnes qui travaillent chaque année sur le Tour de France (coureurs, organisateurs, journalistes, suiveurs). La société organisatrice du Tour fait appel chaque année à Dynapost (entreprise du groupe La Poste) pour gérer leur courrier pendant l’épreuve.

Pour écrire à un coureur, il suffit de préciser son nom et son équipe, et d’ajouter la mention "Tour de France". Pendant un mois, deux facteurs ont pour mission d’assurer la réception et la distribution du courrier à chaque étape du Tour.

Tout au long de la manifestation sportive, Dynapost établit un palmarès de popularité des coureurs.
source: jesuiscultive.com

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On s'est vraiment régalé aujourd'hui

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Victoire de Dessel

Cyril Dessel (AG2R) s'est imposé dans les tout derniers mètres de la 16e étape, la deuxième à parcourir les cols alpins. Dessel a réglé au sprint un groupe de quatre coureurs. L'autre français de ce quatuor, Sandy Casar (Française des Jeux), a fini deuxième, devançant Yaroslav Popovich (Silence Lotto) et David Arroyo (Caisse d'Epargne). Frank Schleck (CSC) conserve son maillot jaune.

L'équipe

[MAXI]

Coco.....Ricco

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CLASSEMENT DE L'ÉTAPE(16ème)


19. KIRCHEN +02'03"
21. MENCHOV +02'03"
25. KREUZIGER +04'04"
26. VANDEVELDE +04'04"
29. MONFORT +04'13"

Un seul coureur a terminé hors-délai lors de la seizième étape. Il s'agit de l'Italien de Liquigas, Francesco Chicchi qui termine avec 1'12'' de retard sur les délais.

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Résumé de l'étape(16ème)


DESSEL, UNE SACRÉE DESCENTE
La descente du Col Agnel avait déjà offert la première grosse émotion des étapes alpestres avec la chute spectaculaire d'Oscar Pereiro, contraint à l'abandon pour une fracture à l'humérus. C'est de nouveau une descente qui a offert les plus belles émotions de la seizième étape mardi entre Cuneo et Jausiers, malgré les deux cols hors catégorie au programme. Les 25 kilomètres entre la Cime de la Bonette-Restefond, sommet de ce Tour de France (2800 mètres), ont servi de rampe de jeu autant pour la victoire d'étape que pour la lutte pour le Maillot Jaune. Rescapé de la grande échappée du jour avec Sandy Casar (Française des Jeux), Yaroslav Popovych (Silence-Lotto) et David Arroyo (Caisse d'Epargne), Cyril Dessel a évité les pièges de la descente et jailli au moment idéal, juste avant un virage serré à 150 m de la ligne pour remporter sa première victoire d'étape sur le Tour de France.

Le talent et la science de la gagne
«Je savais qu'il fallait produire l'effort à 400-300 m. Au virage, on m'a dit à l'oreillette c'est bon t'as gagné. Mais je n'osais pas lever les bras avant la ligne», a raconté le vainqueur du jour avant de monter sur le podium. Sur la ligne, il devance de peu Casar, qui cherchait une nouvelle victoire après Angoulême en 2007 et David Arroyo, le groupe du maillot Jaune parti trop tard finissant à 1'28''. Déjà Maillot Jaune en 2006, Cyril Dessel renoue avec les plus belles émotions sur le Tour de France. Sa saison 2007 avait été pourrie par une toxoplasmose : ce bouquet cueilli dans la plus petite ville-étape de France confirme que le coureur d'AG2R a retrouvé sa forme optimale en 2008. A son talent, s'est ajoutée une science de la gagne indéniable avec, depuis janvier, des victoires sur les Quatre Jours de Dunkerque, le Tour de Catalogne et le Dauphiné Libéré.

Les CSC ne font pas le trou
La descente finale a également offert la plus grande frayeur du jour : après avoir accéléré pour franchir en tête la cime de la Bonette, John-Lee Augustyn (Barloworld) était alors avec les quatre qui se disputaient la victoire. Peut-être effrayé par un virage trop serré, le Sud-Africain manquait le freinage et se retrouvait quinze mètres en contre-bas au milieu d'un paysage minéral. S'il a réussi à remonter sur la route indemne, aidé par un spectateur, son vélo restait en rade et Augustyn voyait la victoire s'envoler et le groupe du Maillot Jaune lui passer sous le nez. Un groupe où Denis Menchov n'a pu répondre à l'appel : désigné favori par ses concurrents directs et toujours avec les meilleurs dans la dernière ascension, le Russe (Rabobank) a perdu 38 secondes dans la descente vers Jausiers, par excès de prudence et manque de lucidité. Il pointe désormais à 1'13'' de Frank Schleck.
Est-ce la peur de la défaillance qui a paralysé les attaquants dans les deux ascensions hors norme du jour, l'inconnu Col de La Lombarde et le rare Col de la Bonette ? Mais, jamais, les prétendants les plus sérieux n'ont osé lancer une attaque franche dans les 47 kilomètres en montée du jour. Les premiers étages de la fusée CSC étaient pourtant en place : Stuart O'Grady, Fabian Cancellara et Volodimyr Gusev ont successivement écrémé le peloton des coureurs les moins fringants, mais ni Carlos Sastre, ni les frères Schleck n'ont abandonné le train adopté pour atteindre la dernière cime, dans un milieu où l'oxygène est aussi rare que la végétation. Finalement, parmi le « club des six en 50 secondes », seul Christian Vandevelde a lâché prise lors de la dernière ascension. Il est désormais à 3'15'' du Maillot Jaune avant la dernière étape de montagne.
Apparemment en dedans pour attendre son frère, Andy Schleck prend le Maillot Blanc à Vincenzo Nibali. Une maigre consolation pour les CSC qui n'ont plus qu'une étape alpestre pour semer Cadel Evans et Denis Menchov avant le contre-la-montre.

L'équipe

[Philipp]

Un peu déçu par cette étape aujourd'hui, je m'attendais à des attaques dans la Bonette. Ca va être dur pour Frank Schleck et Sastre demain de prendre 3mins ou +.. J'ai pas trouvé F. Schleck si mal que ça mais en attendant, comme l'a dit Juju le fou, c'est Sastre qui a raté une belle occasion de creuser des écarts . Menchov qui perd 35 sec bêtement..Si Evans gère bien l'Alpe d'Huez il devrait gagner le tour !

[xav1344]

F.Schleck : « Merci Carlos »

Toujours maillot jaune au soir de la seizième étape du Tour de France, Fränk Schleck a tenu à remercier ses coéquipiers de la CSC, et notamment Carlos Sastre qui a su rassurer ses troupes durant l'étape.

Fränk Schleck (LUX/CSC), maillot jaune
On a fait voir qu'on a fait mal au peloton. On a bien joue le coup avec Jens (Voigt) et Kurt (Arvesen) devant. C'était parfait pour nous. On a laissé partir le groupe. Je voudrais dire un grand merci à Carlos (Sastre) qui est resté tranquille et qui nous a dit de ne pas paniquer. On a fait un bon tempo. C'était le plan de ce matin. Le tour de France se perd dans une journée, mais ne peut pas se gagner un jour. Je n'ai pas inventé cette phrase, mais on va essayer de le faire perdre aux autres coureurs demain

Sport365

[xav1344]

Les classements à l'issue de l'étape 16

Bonne affaire pour Valjavec, Cunego et Evans par contre mauvaise pour Vandevelde et Menchov(35 secondes de perdu)
CLASSEMENT GÉNÉRAL INDIVIDUEL AU TEMPS

14. SCHLECK Andy +09'01"
15. NIBALI +09'07"
16. KREUZIGER +09'51"
17. MONFORT +11'19"

Si on doublait pas les points lors du dernier col tout serait possible mais là Kohl devrait garder le maillot jusqu'à Paris.
CLASSEMENT GÉNÉRAL DU MEILLEUR GRIMPEUR


Le petit frère a aussi son maillot mais difficile de faire plus serré.
CLASSEMENT GÉNÉRAL DES JEUNES


La CSC peut être tranquille.
CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR ÉQUIPES

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Profil de l'étape de demain





Km 79.0 - Col du Galibier - 20.9 km de montée à 5.6% - Catégorie H
Km 156.0 - Col de la Croix de Fer - 29.0 km de montée à 5.2% - Catégorie H
Km 210.5 - ALPE-D'HUEZ - 13.8 km de montée à 7.9% - Catégorie H

Profil de L'Alpe-d'Huez



Mythique !!!
On connait c'est moins long que les cols précédents mais sur les 13 km,
les 11 premiers sont tout bonnement diabolique en terme de pourcentage.