Stéphane Courbit, est un entrepreneur français du secteur des médias et de la télévision.
Il apparaît dans le classement 2012 des personnes les plus riches de France du magazine Challenges avec un patrimoine estimé à 450 millions d'euros (95e fortune de France)
En 1988 Stéphane Courbit devient président d'Endemol France, entité qui a été créée en janvier 2001 après le rachat d'ASP Endemol (la société de production qu'il gérait avec Arthur) par Endemol Monde. En avril 2001, il est à l'origine de l'adaptation par Endemol de Big Brother qui deviendra en France Loft Story, refusé d'abord par TF1 mais acheté par M6, énorme succès pour la jeune filiale Endemol de Courbit.
En juin 2001, TF1 signe un contrat de 5 ans avec Endemol France et s'engage à lui verser 83 millions d'euros pendant 5 ans pour être approvisionnée en émissions de télé-réalité et de divertissements. L'accord stipule qu'en cas de départ de Stéphane Courbit, le contrat devient caduc.
Fin 2007, Stéphane Courbit quitte la direction d'Endemol2 et crée sa propre holding d'investissement Lov Group centrée sur des activités liées au divertissement et aux métiers numériques. Lov Group se développe autour de quatre activités :
Les jeux en ligne : fin 2007, il crée Mangas Capital Gaming, renommé par la suite BetClic Everest Group, qui a fait l'acquisition de 4 sociétés dans le domaine des paris sportifs, jeux de poker et casino en ligne : BetClic en 2007, Expekt et Bet-at-Home en 2009, et Everest en 2010. Lov Group est rejoint par la Société des bains de mer de Monaco en 2009.
La production audiovisuelle et numérique : en janvier 2008, Stéphane Courbit crée, aux côtés de partenaires industriels (Groupe Arnault, Familles Agnelli et De Agostini, AMS Industries), Banijay Entertainment, regroupant une dizaine de sociétés : Air Productions (Nagui), ALJ Prod (Alexia Laroche-Joubert), JES Prod (Benjamin Castaldi) en France, Cuarzo en Espagne, Brainpool en Allemagne, Nordisk dans les pays nordiques, Bunim Murray et Angel City Factory aux États-Unis. Parallèlement en 2007, il investit dans Euro Media Group, leader européen dans la fourniture de prestations techniques audiovisuelles et a acquis 50 % de la société Barry&Co Media, qui détient les studios de télévision de La Plaine St Denis via Studios de France.
L’Internet : en 2009, Stéphane Courbit acquiert 50 % du capital du label communautaire My Major Company, entreprise fondée par Simon Istolainen, Sevan Barsikian, Michaël Goldman et Antony Marciano. En 2010, il crée, aux côtés de la Société des Bains de Mer de Monaco, la plateforme de jeux Skillstar, site de jeux d’adresse et de connaissance. Il détient aussi une participation minoritaire dans la société de monétisation d'audience Rentabiliweb.
L’énergie : Stéphane Courbit est aussi actionnaire aux côtés de Jacques Veyrat dans Direct Énergie, fournisseur alternatif d'électricité en France. En juillet 2011, Direct Énergie annonce un accord avec Verbund3 pour l'achat de sa participation de 46 % dans Poweo4.
Mais le ciel semble s'assombrir, puisqu'en 2011 il commence à être inquiéter par la justice qui commence a s'intersser de plus en plus à cet ami d'un certain Niicolas S, homme très influent jusqu'en 2012 ...
Il est soupçonné d’avoir abusé de la vulnérabilité de Liliane Bettencourt, l’héritière de l’empire cosmétique L’Oréal, pour faire fructifier sa société...
L’enquête vise l’investissement de 142M€ de Liliane Bettencourt dans LOV Group, un investissement de la moitié du montants était prévu à l’origine, et ce juste avant qu’elle ne soit placée sous tutelle après qu’une expertise médicale avait constaté son état de démence. C’était la troisième fois en un peu plus d’un mois que Stéphane Courbit se rendait au Palais de justice de Bordeaux pour s’expliquer dans cette affaire.
Les deux premières fois, il avait été confronté avec Patrice de Maistre, ex-gestionnaire de fortune de l’héritière de L’Oréal, et Pascal Wilhelm, son successeur, mais qui était aussi, à l’époque, l’avocat de Stéphane Courbit. À chaque fois, l’homme d’affaires était ressorti comme simple témoin assisté. Mais la semaine dernière, le juge Jean-Michel Gentil avait re-qualifié en « escroquerie aggravée » les faits qu’il reproche à Pascal Wilhelm, déjà mis en examen pour « complicité d’abus de confiance aggravé », et n’excluait donc pas de reconvoquer Stéphane Courbit.
L’escroquerie est punie de cinq ans de prison et 375K€ maximum, une peine qui peut être élevée à sept ans et 750K€ si la victime est en état de faiblesse psychique et que l’escroc le sait.
Voici donc le système Courbit, vous avez toute la liberté de penser que cet homme est un sain et que son seul objectif en négociant avec Nicolas S le marché protégé des paris sportifs au soir de l'election présidentielle de 2007 n'avait pas d'autre but que la volonté de protéger les parieurs Francais des société mafieuses de bookmakers.com qui pullulent sur le net...
Mais de la part d'un homme qui n'hesite pas de profiter de la vulnérabilité de la plus riche héritière pour faire fructifier sa fortune, on peut être aussi libre de penser autre chose...

