Première journée de Ligue 1 avec le classique Monaco-Nantes pour débuter.

Monaco - Nantes

Pour entamer la saison, quoi de mieux qu'un grand classique Monaco-Nantes, qui devrait être pour le moins ouvert en soi alors que les Asémistes ont disputé mardi dernier le match retour de leur troisième tour préliminaire de Ligue des Champions, à disputer éventuellement le 10 août prochain déjà. On leur accordera du crédit afin de consolider un Rocher solide l'an passé après un gros chantier l'été dernier. Barragiste de Ligue des Champions, voilà donc le club de la Principauté attendu à l'aube de son année de confirmation.

Niko Kovac peut ainsi désormais s'appuyer sur des fondations solides que 2021 ne changera pour une fois pas ou si peu. Ainsi, il continue de bâtir un groupe solide et compact et un collectif qui tentera encore de briller cette saison avec des éléments de la trempe de Badiashile, Tchouaméni ou Diop, mais aussi Disasi, Fofana ou Diatta, des jeunes bien épaulés par des cadres expérimentés que sont Lecomte, Fabregas, Maripan ou Ben Yedder, des noms qui parlent sur les pelouses de Ligue 1. Si Kevin Volland réussit une aussi belle saison que celle passée et qu'Aguilar ou Golovin sont des valeurs sures, nul doute que l'ASM saura partir du bon pied.

A Nantes, le chantier est tout autre. Les Canaris n'ont pas volé leur maintien l'an passé mais les Canaris n'étaient pas sereins. Marqués par les affres d'une fin de saison psychologiquement compliqués, les Jaunes peuvent encore assurément l'être en ce début d'exercice et Antoine Koumbouaré aura encore du fil à retordre afin de composer un groupe compétitif qui aura appris de ses erreurs passées. Le Kanak réclame des atouts offensifs qu'il n'a pas, sera t-il entendu ? Car hormis le prêt de Wylan Cyprien (26 ans arrivé de Parme, c'est le calme plat. Dès lors, le FCN a encore du travail et doit vite remettre le bleu de chauffe d'autant que les relations entre les supporters et le duo père-fils Kita restent de plus en plus tendues avec le temps finalement. Les Canaris pourraient ainsi d'emblée avoir les ailes coupées sur le Rocher duquel ils auront bien du mal à s'envoler.

Lyon - Brest

Quel visage vont montrer les Gones cette saison ? Bien malin celui qui pourrait déjà le dire en ce début d'exercice même si une nouvelle ère s'ouvre à n'en pas douter. Exit Rudi Garcia (demi-finale de Ligue des Champions, finale de Coupe de la Ligue) après deux ans sur le banc lyonnais, bonjour le Néerlandais Peter Bosz (57 ans), qui est réputé pour son style de jeu offensif. Le Batave en mai 2017 avait privé avec l'Ajax l'OL d'une finale d'Europa League ... L'ancien milieu de terrain s'est relancé au Bayer Leverkusen après une saison loupée à Dortmund. Avec un schéma de jeu porté vers l'avant en priorité, il sera attractif pour les supporters, réellement impatients de voir sur le terrain toutes les affirmations en paroles depuis son arrivée dans le Rhône.

C'est possible même en étant orphelin du néo-barcelonais Memphis Depay parti plus bas en géographie pour plus beau sur le terrain. Toutefois, avec Ekambi, Kadewere, Dembele, Aouar ou Paqueta, les forces lyonnaises sont certaines et devront vite être compétitives afin de ne pas tergiverser longtemps. Face à Brest, c'est fortement plausible. Les Bretons ont tremblé jusqu'au bout l'an dernier et peuvent encore en subir les traumas. Avec Michel der Zakarian à la barre du SB29, les Bretons espèrent ne pas tanguer. Le Franco-Arménien est réputé pour parvenir à stabiliser une équipe au budget modéré et non modifiable. Larsonneur, Belkebla, Mounié seront là pour les y aider mais le banc manquera assurément de profondeur et les jeunes seront fortement sollicités au cours de la saison à n'en pas douter. Rencontrer l'ogre lyonnais pourrait donc déjà montrer certaines carences et faire prendre l'eau à des Bretons qui auront d'autres occasions de s'illustrer.

Attention tout de même l'OL sera privé de Paqueta (retour de Copa America), Guimaraes (forme physique), Da Silva (suspendu), Denayer (Covid-19), Henrique (suspendu), Cornet (gêne musculaire), un OL rafistolé même si l'OL n'a plus perdu son premier match de championnat depuis 17 ans.

Troyes - Paris SG

Personne n'a oublié le 0/9 du PSG à Troyes en 2016 mais l'époque a changé et le roi PSG, depuis, a été déchu de son trône par le LOSC la saison passée. Tout a été mis en place pour faire oublier cette saison différente dans tous les sens du terme et Sergio Ramos, Georgino Wijnaldum, Achraf Hakimi seront là pour mettre au mieux sur orbite le quatuor Neymar, Mbappé, Di Maria et Icardi, toujours là. Mauricio Pochettino, désormais bien installé dans la capitale, a pris ses repères et compris que c'est bel et bien la saison vérité pour lui dans l'Hexagone. Le reconquête est en marche et elle débutera dans l'Aube où il est bien difficile de voir les Troyens exister.

La formation de Laurent Battles n'en reste pas moins à l'aube d'une nouvelle ère, passée qu'elle est sous pavillon du City Football Group (société créée pour administrer les relations entre différents clubs liés à Manchester City) en septembre dernier. L'ETSAC compte bien profiter de la montée et de la dynamique qui l'entoure pour perdurer cette fois parmi l'élite. Il comptera pour ce faire sur l'expérience de Touzghar ou de la jeunesse de Filip Krastev (19 ans - International bulgare) même si son groupe peu chevronné au final ne devrait pas faire le poids face aux grosses écuries de la Ligue 1 et notamment celle d'un PSG infranchissable.

Rennes - Lens

Face au RC Lens, la belle surprise de la saison dernière, Rennes pourrait être contrarié jusqu'au bout lui qui a acquis pourtant une place européenne l'an passé au forceps face à ces mêmes Nordistes. Mais le club breton a du mal à trouver une stabilité malgré un effectif solide. Toutefois, ces derniers mois, ce sont moult changements qui sont intervenus une nouvelle fois, laissant le Stade Rennais dans son irrégularité chronique. L'arrivée de Bruno Genesio en est un même si celui-ci a amené de la confiance en fin de saison qu'il tentera de maintenir à ce titre. Il faut dire qu'avec Eduardo Camavinga, Jérémy Doku, Adrien Truffert ou Serghou Guirassy, il dispose d'un groupe compact même si au passage il a perdu Da Silva et Nzonzi, deux cadres importants, dont il faudra savoir se passer.

Dès lors, les Sang et Or pourraient les gêner même si après une saison hors norme et inattendue de la part des Nordistes, confirmer est souvent difficile et ne sera pas une partie de plaisir. Car cette fois-ci, les joueurs de Franck Haise avancent à découvert. La philosophie de jeu basée sur l'attaque est désormais bien connue et il faudra innover pour surprendre leurs adversaires. Pour ce faire, Lens a joué la continuité en confortant les cadres à l'instar de Ignatus Ganago (7 buts - 3 passes décisives), Gaël Kakuta (11 buts - 5 passes décisives) ou encore Jonathan Gradit (28 ans) et aller chercher un partage des points en Bretagne (après un dernier matche de préparation remporté 4-1 face à l'Udinese) serait synonyme d'une première déjà réussie.

Bordeaux - Clermont

Que de remous ... Les Girondins ont vu Gérard Lopez reprendre le club, des finances dans le rouge validées in-extremis par la DNCG et un projet encore bien flou dans son ensemble émerger. Rien n'est rassurant d'autant plus que les relations restent tendues avec les supporters. En un mot comme en cent, c'est à défaut d'être un chaos, au moins un bel imbroglio duquel Vladimir Petkovic, le sélectionneur suisse, tentera de remédier rapidement. Mais la tâche s'annonce rude pour le successeur de Jean-Louis Gasset (2014) même si l'ancien patron du LOSC débarque en Gironde avec de l'argent dans ses valises et un projet ambitieux aux côtés des cadres Koscielny et Costil notamment. Celui-ci pourrait mettre un peu de temps à démarrer et le promu en profiter pour fermer le jeu.

Clermont détient quant à lui un effectif qui, pour sa quasi totalité, va découvrir l'élite à l'occasion de cette nouvelle saison, mais les joueurs de Pascal Gastien ont des valeurs qui en Auvergne pourraient leur permettre de déplacer des montagnes à n'en pas douter. Le technicien de 57 ans dispose dans ses mains d'un groupe homogène pour la grande première du club en Ligue 1. Humble mais travailleur, le club du Puy-de-Dôme avance à pas feutrés sans savoir réellement à quoi s'en tenir. Il faudra donc dans un premier temps être solide pour grappiller par ci par là des points à l'extérieur et pourquoi pas déjà savoir résister en Gironde au sein d'un match terne et amorphe duquel les défenses pourraient s'imposer face aux attaques.

Nice - Reims

Les Aiglons se sont donnés les moyens cette saison de voler d'emblée de leurs propres ailes. Pour ce faire, ils ont mis le paquet sur le banc avec la venue couteuse de Christophe Galtier, l'ex-coach du champion en titre, qui transforme en or tout ce qu'il touche. Entendu, cet homme de vestiaire a vu l'effectif niçois s'étoffer copieusement ces derniers jours avec les arrivées de Mario Lemina (Southampton), Pablo Rosario (PSV), Calvin Stengs (Alkmaar), Justine Kluivert (AS Rome), Melvin Michel Maxence Bard (Lyon) ou encore Jean-Clair Dimitri Roger Todibo (Barcelone), rien que ça. Il faut dire que les ambitions portées par le projet Ineos ont été l'an passé mises à mal. Les garanties dudit projet sportif sont bel et bien présentes et le savant mélange entre talents prometteurs et cadres expérimentés peut fonctionner cette fois-ci avec Atal, Schneiderlin, Dolberg, Gouiri et Thuram aux côtés des nouveaux précités.

Les Rémois découvrent donc sur la promenade des Anglais tout sauf un chemin de randonnée aisé. L'équipe concoctée par Oscar Garcia reste discrète. Le technicien espagnol, remplaçant de David Guion, continuera de prôner un jeu offensif fait de pressing intense. Mais avec des nouveaux joueurs, un effectif inexpérimenté dans son ensemble (le deuxième plus jeune de Ligue 1 derrière l'ASM) et sans révolution notable dans la mercato estival, le club de Reims, qui fêtera ses 90 ans à l'inter-saison, n'a qu'une ambition avouée, se maintenir le plus rapidement possible parmi l'élite à l'inverse de la saison passée. Il pourrait attendre un peu car Nice semble en ce début d'exercice bien plus fiable.

St-Etienne - Lorient

Voilà un duel indécis où les attaques pourraient bien prendre le dessus sur les défenses et à ce titre offrir un duel ouvert duquel une formation aurait les moyens de s'imposer. Du côté des Verts de Claude Puel, il faudra savoir compenser les départs de certains joueurs en fin de contrat tels les Debuchy, Hamouma ou Monnet-Paquet mais certains jeunes frappent déjà à la porte à l'instar de l'estimé joueur de 17 ans Lucas Gourna-Douath, dont le talent ne demande qu'à émerger cette saison et qui fait suite à une année compliquée, effrayante et sensible en interne tout comme avec les supporters. En se basant sur des titulaires logiques comme Neyou, Camara, Bouanga et Moukoudi, les Verts espèrent retrouver des couleurs.

Mais les Merlus n'arrivent pas dans le Chaudron pour prendre le bouillon ni jouer les victimes expiatoires. En effet, Christophe Pélissier (sept montées à son actif) et les siens veulent stabiliser le club en s'appuyant sur ses principes de jeu avec un effectif cohérent duquel émerge notamment Terem Moffi qui aimerait confirmer son ultime saison remplie de 14 buts et 3 passes décisives excusez du peu ... Le Nigérian sera épaulé par Armand Laurienté (3 buts et 5 passes décisives) et Yoane Wissa (10 buts et 4 passes décisives) afin de vite reprendre confiance dans cet effectif où la fougue bretonne se conjugue à l'expérience de quelques briscards à même de laisser ouvert le début de saison des Bretons et dès ce premier match de la saison.

Strasbourg - Angers

Dans l'Est, le premier match du RCS sera scruté de tous les côtés avec désormais Julien Stéphan aux manettes du club alsacien alors que côté angevin Stéphane Moulin a mis un terme à sa longue aventure avec le SCO. Sur le terrain, les joueurs pourraient bien offrir un match ouvert et fertile en buts.

Le Racing Club de Strasbourg a donc mis fin au long règne de Thierry Laurey, débarqué durant l'été 2016, permettant à l'Alsace de retrouver l'élite, de remporter la Coupe de la Ligue en 2019 et de disputer les barrages de l'Europa League, excusez du peu ... Une page se tourne dans le livre strasbourgeois et un nouveau chapitre est à écrire par Julien Stephan, après une saison difficile moralement durant laquelle la bataille fut acharnée pour le maintien. En quête d'un nouveau souffle, le RCS a d'ores et déjà recruté Karol Fila, Lucas Perrin, Jean-Eudes Aholou et surtout le médiatisé Kévin Gameiro (Valence) qui, aux côtés de Ludovic Ajorque (16 buts et 4 passes décisives) peuvent tous porter haut et loin l'attaque d'un Strasbourg porté quant à luii vers l'avant.

Mais Angers ne sera pas en reste assurément même s'il s'est séparé lui aussi de son entraîneur, l'emblématique Stéphane Moulin. Fraichement débarqué en Anjou, Gérard Baticle (51 ans) a déjà mis sa patte cet été et espère faire mieux que la treizième place du club l'an dernier, l'objectif du SCO. Après une défense à quatre testée en début de préparation, Angers semble se dirigerr vers trois défenseurs et deux pistons dans les couloir afin que le collectif s'exprime au mieux. On note les arrivées de Batista Mendy (Nantes), Azzedine Ounahi (Avranches), Anthony Mandrea (Cholet, rp), Casimir Ninga (Sivasspor, rp) et Kevin Balongo Bemanga (Sion II, rp), pas de quoi pavoiser après le départ de Rayan Aït Nouri pour Wolverhampton et le prêt de Loïs Diony à Belgrade.

Avec deux équipes en reconstructions tant sur le banc que sur le terrain, il est logique de croire que les attaques pourraient pour débuter s'en donner à coeur joie, et ainsi au minimum chacune inscrire un but et laisser l'une des deux l'emporter.

Metz - Lille

Du côté des Grenats, le onze concocté par le bouillant Frédéric Antonetti tiendra une nouvelle fois la route même si avec Metz, il est difficile de savoir à quoi s'attendre finalement. A l'entame de leur troisième exercice de suite parmi l'élite, les Lorrains compteront sur Amine Bassi (Nancy), un renfort dans l'axe défensif surement et le revenant Ibrahima Niane pour ce faire, en tentant d'être plus réguliers mais aussi de montrer d'avantage de maturité. Et quoi de mieux que de tenir en respect pour débuter le champion en titre. C'est possible.

Le LOSC a subi un changement notable, son entraineur fétiche Christophe Galtier est parti à Nice et a été remplacé par Jocelyn Gourvennec qui devra rapidement faire ses preuves après un lendemain de fêtes qui perdure dans la tête des Nordistes. Le champion de France en titre tombe néanmoins de haut car il ne parvient pas à vendre les éléments dont il avait prévu de se séparer, et encore moins à recruter en cette fin juillet et à quelques jours de débuter les hostilités hexagonales. Durant la préparation, Lille s'est imposé face à Waasland-Beveren, puis a fait match nul contre Courtrai, où Xeka et Djalo en sont venus aux mains, avant de perdre face aux Portugais de Benfica et de Porto. Rien de reluisant ... Mike Maignan et Boubakary Soumaré sont partis contre 13 et 20 millions d'euros, puis ... plus rien. Heureusement, le PSG sans ses cadres a laissé filé le Trophée des Champions et le LOSC a levé pour la première fois cette coupe et s'est rassuré en Israël également à ce titre.

Cependant, Lille s'est uniquement finalement renforcé par des retours de prêt notamment de Gomes, Jardim, Jakubech ou encore Postolachi et surtout la prolongation capitale de son capitaine José Fonte, tout en se séparant d'Adama Soumaoro, parti à Bologne, et d'Hervé Koffi, à Charleroi. Si l'effectif du technicien breton tient encore la route à l'heure actuelle, il n'en demeure pas moins que l'équipe peut mettre un peu de temps avant de monter en puissance réellement, ce dont les Messins pourraient en profiter pour les contrarier le plus longtemps possible au cours de cette première journée.

Montpellier - Marseille

Dernier match de cette attendue première journée de Ligue 1, ce duel de sudistes entre Montpellier et Marseille pourrait permettre aux Phocéens de se mettre déjà en évidence sur le terrain alors qu'ils se sont déjà mis en exergue en coulisses lors d'un recrutement double XL ...

En effet, avec les arrivées de Pau Lopez (Rome), William Saliba (Arsenal), Gerson (Flamengo), Luan Peres (Santos), Ben Seghir (Nice), de la Fuente (Barcelone), Guendouzi (prêt Arsenal), Nadir (Nice), Balerdi (Dortmund), Ünder (Rome), rien que ça, l'OM a mis son recrutement à hauteur de ses ambitions. Un chantier bouillant voulu par le non moins volcanique Jorge Sampaoli. Aidé dans l'ombre par Pablo Longoria, le technicien argentin va réussir à monter une équipe à son image dont on est en droit logiquement d'en attendre monts et merveilles et surtout de réussir cette fois-ci son début de saison, afin de ne pas plomber le moral d'un effectif pléthorique.

De son côté, Montpellier tentera de prendre un nouvel essor alors que son Président Laurent Nicollin a choisi Olivier Dall'Oglio à la place de Michel Der Zakarian, au club depuis 2017, une inversion de banc puisque le dernier nommé fonce vers Brest ... Le technicien de 57 ans a du pain sur la planche pour maintenir le MHSC dans le top 10 et mettre en avant son jeu basé sur le beau football avant tout. Le natif d'Alès monte encore en gamme à Montpellier et il pourra compter sur le beau duo Laborde/Delort accompagné de Savanier et Mollet et des recrues Léo Leroy (Châteauroux) et Mamadou Sakho (Crystal Palace - absent face à l'OM car hors de forme) pour voir sa formation encore marquer très souvent même si l'expérience d'Hilton et Congré manquera au groupe à n'en pas douter.

Ainsi donc, les Phocéens trouvent d'emblée une belle occasion de débuter en fanfare un match certes délicat lors de ce court déplacement mais qu'ils sont en mesure de maîtriser d'un bout à l'autre, préparés aux petits oignons qu'ils ont été cet été par celui qu'on surnomme déjà El Loco II.