La Copa America 2019 débute au Brésil le 14 juin et se terminera le 7 juillet prochain.

Elle fait honneur aux dix meilleures nations sudamericaines ainsi qu'au Japon et au Qatar.

Elle fait honneur aux dix meilleures nations sudamericaines ainsi qu'au Japon et au Qatar.

C'est la 46ème édition de la Copa America organisée par la CONMEBOL. Elle se disputera donc au Brésil du 14 juin au 7 juillet 2019, jour de la finale dans l'enceinte mythique du Maracana de Rio de Janeiro. Si cette compétition semble bel et bien très relevée cette année, la Seleçao à domicile en sera logiquement la grande favorite mais l'Argentine de Lionel Messi ou encore l'Uruguay d'Edison Cavani aimeraient bien voler la vedette sur ses terres à une Seleçao motivée comme jamais. Brazilou !

Brésil - Bolivie

Parier1,65Brésil gagne et G. Jesus marque

Gabriel Jesus marquera dans le match et le Brésil gagne, voilà un pari qui semble très plausible en ouverture de la Copa America 2019. C'est la 46ème édition organisée par la CONMEBOL. Elle se disputera justement au Brésil du 14 juin au 7 juillet 2019, jour de la finale dans l'enceinte mythique du Maracana de Rio de Janeiro. Si cette compétition semble bel et bien très relevée cette année, la Seleçao à domicile en sera logiquement la grande favorite

Si en 2016 avec seize équipes, la moyenne de buts inscrits était montée à 2.90 par match, ladite moyenne était vite retombée lors de la dernière édition à douze nations à 2.27, laissant à penser que dans les années futures, cette lointaine compétition resterait cantonnée à montrer ses armes tactiques plutôt que faire la part belle au réalisme offensif des acteurs sud-américains. Toutefois, dans ce groupe A, la Seleçao, épargnée par un tirage compliqué, détient assurément une belle carte à jouer. Si l'absence de Neymar (entorse du ligament latéral externe de la cheville droite - un mois d'arrêt) peut être préjudiciable pour les Auriverdes, il n'en demeure pas moins que les hommes de Tite disposent d'atouts offensifs indéniables pour faire vibrer une nouvelle fois tout un peuple, il suffit de lire simplement à haute voix le nom des attaquants pour avoir des bouffées de chaleur jusqu'à une finale attendue (Jesus, Firminho, Willian, Coutinho, Casemiro, Fernandinho etc).

Que dire de la Bolivie qui ne s'est pas vu lors du récent match amical face aux Bleus ? Les lacunes restent nombreuses. Avant-dernière des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 (4 victoires, 2 nuls, 12 défaites), battue trois fois en trois matchs lors de la Copa America 2016, la Verde comme on la surnomme n'est réellement pas en état de grâce à l'heure actuelle. Pointée à la 63ème du fameux classement de la FIFA, elle est donc la plus mal classée des douze nations participant à cette compétition sud-américaine. Avec une seule victoire lors de ses seize derniers matches, elle fait figure de parent pauvre de la Copa America où elle s'apprête à vivre des moments plus que douloureux. Avec un palmarès peu éloquent, la Bolivie et ses 11 millions d'habitants attendent pour vibrer encore avec le ballon, sans succès.

Sans aucune star, dans un futur bouché par les nations composant son continent et sans jeunes éclatants à l'horizon, il est difficile de voir cette liste des 23 (dont aucun joueur n'évolue en Europe) convaincre. Pour ce match d'ouverture, la Verde est donc bien mal lotie pour ses débuts dans le mystique stade Morumbi de Sao Paulo. Le groupe d'Eduardo Villegas compte surtout (trop) sur son attaquant de 31 ans Marcelo Martins Moreno pour égayer l'attaque bolivienne mais le meilleur buteur de la sélection (20 buts) semble bien trop seul pour pouvoir tout faire et celui qui évolue désormais en deuxième division chinoise paraît isolé et pas suffisamment affuté pour casser une série négative de cinq défaites de rang en Copa America. Dur, dur, notamment face à la vista de Gabriel Jesus, attendu comme le meilleur buteur du Brésil voire de la compétition.

Les 23 Brésiliens : Gardiens : Alisson (Liverpool), Cassio (Corinthians), Ederson (Manchester City), Défenseurs : Alex Sandro (Juventus), Dani Alves (PSG), Eder Militao (Porto/Real Madrid), Fagner (Corinthians), Filipe Luis (Atlético de Madrid), Marquinhos (PSG), Miranda (Inter Milan), Thiago Silva (PSG), Milieux : Allan (Naples), Arthur (FC Barcelone), Casemiro (Real Madrid), Fernandinho (Manchester City), Lucas Paqueta (AC Milan), Coutinho (FC Barcelone), Attaquants : Neres (Ajax), Everton (Gremio), Firmino (Liverpool), Gabriel Jesus (Manchester City), Willian (Chelsea), Richarlison (Everton)

Composition probable du 11 de départ de la Bolivie : Lampe, D. Bejarano, Haquin, Jusino, M. Bejarano, Chumacero, Justiniano, Saucedo, Vaca, Castro, Moreno

Argentine - Colombie

Parier2,25Argentine gagne

Pour son entrée en lice dans la compétition, l'Argentine de Lionel Messi découvre sa tâche la plus compliquée dans ce groupe et ce match face à la Colombie devrait tenir toutes ses promesses pour une Albiceleste motivée à enfin donner un titre à la Pulga.

Car depuis plusieurs années il faut dire que les Argentins sortent le plus souvent frustrés de leurs participations à des compétitions internationales. Mais oui, un grand oui, Lionel Messi est un petit géant qui laissera une trace indélébile de longues décennies durant dans le monde du ballon rond. Certes, la Pulga n'a quasiment rien gagné ou si peu (hormis les JO de 2008) avec la sélection argentine. Cette fois-ci, c'est la bonne et l'Albiceleste mettra tout en oeuvre pour offrir enfin un succès final à sa star barcelonaise, elle qui demeure sur plusieurs revers en finale de cette même compétition lors des éditions 2007, 2015 et 2016 ; c'est dire la malchance qui poursuit les hommes de Lionel Scaloni (41 ans). Un trophée qui fuit les Argentins depuis 1993 désormais mais qui n'a jamais été aussi proche finalement, même s'il faudra s'extirper de ce groupe difficile. Mais les cadres ne manquent pas dans cette belle peinture d'un bleu ciel éclatant. Pour épauler Lionel Messi, Paulo Dybala, le Turinois, les Parisiens Angel Di Maria ou Leandro Paredes ne seront pas de trop pour élever encore un peu plus le niveau du Barcelonais, épaulé par le Citizen Sergio Agüero en attaque. Difficile d'aller contre.

Mais le principal opposant de l'Albiceleste sera aussi celui qui le suit au classement FIFA. Douzième dudit classement, Los Cafeteros ont nommé à leur tête Carlos Queiroz. Ancien adjoint de Sir Alex Ferguson à Manchester United dans les années 2000, le Portugais possède à, 66 ans, une expérience non négligeable en tant que coach et sélectionneur. En renouvelant son groupe et ne rappelant que treize joueurs de la dernière Coupe du Monde, dont Radamel Falcao, pourtant peu en verve avec Monaco, James Rodriguez ou Duvan Zapata, auxquels il a accordé une nouvelle fois sa confiance, il aura donc un premier match test en point de mire avant deux autres duels bien plus aisés d'accès.

Favorite de la compétition, la Colombie n'est toutefois pas sans faille. Le néo-sélectionneur n'est que depuis quatre mois à la tête de la Tricolor et se tente à plusieurs formules sans forcément avoir déjà trouvé la bonne solution. Cependant, si James Rodriguez, pourtant peu en vue au Bayern Munich, fait toujours figure de fer de lance de la nation, au même titre que Duvan Zapata (Bergame - 28 ans - deuxième meilleure buteur de Serie A avec 23 buts et 7 passes décisives), c'est assurément en défense que la Colombie semble exceller avec Davinson Sanchez (Tottenham) ou Cristian Zapata (Milan), voire Santiago Arias (Atletico Madrid), des tauliers en sélection qui révèle un certain potentiel pour gêner les meilleurs formations sud-américaines à n'en pas douter. Cependant, au final, les forces en présence restent légèrement en faveur de l'Argentine qui cette fois peut trouver son jour et dans ce match, et dans ce groupe et surtout dans cette compétition.

La liste des 23 Argentins : Gardiens : Esteban Andrada (Boca Juniors), Franco Armani (River Plate), Agustin Marchesin (Club America, MEX), Défenseurs : Milton Casco (River Plate), Renzo Saravia (Racing), Nicolas Otamendi (Manchester City, ANG), Juan Foyth (Tottenham, ANG), Ramiro Funes Mori (Villarreal, ESP), German Pezzella (Fiorentina, ITA), Nicolas Tagliafico (Ajax, P-B), Marcos Acuna (Sporting, POR), Milieux : Leandro Paredes (Paris-SG, FRA), Giovani Lo Celso (Betis Séville, ESP), Roberto Pereyra (Watford, ANG), Angel Di Maria (Paris-SG, FRA), Guido Rodriguez (Club America, MEX), Rodrigo De Paul (Udinese, ITA), Exequiel Palacios (River Plate), Attaquants : Lionel Messi (FC Barcelone, ESP), Sergio Agüero (Manchester City, ANG), Lautaro Martinez (Inter Milan, ITA), Matias Suarez (River Plate), Paulo Dybala (Juventus Turin, ITA).

La liste des 23 Colombiens : Gardiens de but : David Ospina (Naples-ITA), Camilo Vargas (Deportivo Cali-COL), Alvaro Montero (Deportes Tolima-COL), Défenseurs : Santiago Arias (Atletico Madrid-ESP), Stefan Medina (Monterrey-MEX), Davinson Sanchez (Tottenham-ANG), Yerry Mina (Everton-ANG), Cristian Zapata (AC Milan-ITA), John Lucumí (Genk-BEL), Cristian Borja (Sporting-POR), William Tesillo (Leon-MEX), Milieux de terrain : James Rodríguez (Bayern Munch-ALL), Mateus Uribe (America-MEX), Wilmar Bairros (Zenit Saint-Pétersbourg-RUS), Gustavo Cuellar (Flamengo-BRE), Jefferson Lerma (Bournemouth-ANG), Edwin Cardona (Pachuca-MEX), Juan Guillermo Cuadrado (Juventus-ITA), Attaquants : Luis Fernando Muriel (Fiorentina-ITA), Radamel Falcao (Monaco-FRA), Duvan Zapata (Atalanta Bergame-ITA)

Uruguay - Equateur

Parier2,20Uruguay gagne sans rien encaisser

Pour les débuts attendus de l'Uruguay au sein la Copa America 2019, c'est l'Équateur qui sera proposé en hors d'oeuvre aux partenaires d'Edison Cavani à même ainsi d'entrer du bon pied dans cette compétition sud-américaine relevée.

Car il semble que ce soit là bel et bien pour l'attaquant vedette du Paris SG mais aussi pour celui de Barcelone Luis Suarez une ultime occasion de se mettre en avant avec le maillot de la Céleste. A 32 ans révolus, leur carrière est derrière eux et cette ultime chance qui leur est donnée de briller ne devra pas être manquée de leur part. Ainsi, en forme physique incontestable, Cavani arrive au Brésil avec tout le mordant qu'on lui connait, tout comme son homologue d'ailleurs ! C'est ainsi que le duo uruguayen cumule la bagatelle de 48 buts et 22 passes décisives cette saison dans leurs clubs respectifs et toutes compétitions confondues.Oscar Tabarez a donc de quoi être optimiste pour sa ligne d'attaque et de son équipe en général, très bien positionnée qu'elle est dans un 4-4-2 classique mais très bien maîtrisé.

Cependant, la rude et solide défense uruguayenne sera un autre point fort. Avec des joueurs de la trempe de Diego Godin, des Gimenez, Caceres ou Laxalt, l'arrière-garde de la Céleste a de quoi sagement patienter en contrôlant les salves adverses. Finalement la bât ne blesse dès lors que dans l'entre-jeu afin d'offrir de réelles belles opportunités aux deux attaquants. L'enjeu est donc de taille pour offrir un seizième succès à l'Uruguay et il se jouera essentiellement au milieu du terrain. Si la bataille est gagnée de ce côté par la Céleste, la guerre pourrait l'être tout autant.

La liste des 23 Uruguayens : Gardiens : Fernando Muslera (Galatasaray, TUR), Martin Silva (Club Libertad, URU), Martin Campana (Independiente, ARG), Défenseurs : Diego Godin (Atletico Madrid, ESP), José Maria Gimenez (Atletico Madrid, ESP), Sebastian Coates (Sporting, POR), Martin Caceres (Juventus, ITA) Giovanni Gonzalez (Penarol, URU) Diego Laxalt (AC Milan, ITA), Milieux de terrain : Marcelo Saracchi (RB Leipzig, ALL), Lucas Torreira (Arsenal, ANG), Matias Vecino (Inter, ITA), Rodrigo Bentancur (Juventus, ITA), Nahitan Nandez (Boca Juniors, ARG), Nicolas Lodeiro (Seattle Sounders, USA), Georgian De Arrascaeta (Flamengo, BRE), Gaston Pereiro (PSV Eindhoven, PBS), Attaquants : Edinson Cavani (PSSG, FRA), Cristhian Stuani (Girona, ESP), Maximiliano Gomez (Celta Vigo, ESP), Jonathan Rodriguez (Cruz Azul, MEX), Luis Suarez (FC Barcelone, ESP)

Mais quid de l'Équateur ? Hernan Dario Gomez n'a pas la tâche aisée avec sa Tri; peu collectif, son groupe a perdu de sa superbe en témoignent les évictions de Martinez,Angulo, Paredes, Bolanos et autre Noboa au profit d'une formation moins joueuse et tout naturellement plus axée sur la jeunesse et la défense. Il ne faut donc pas s'attendre avec cette formation équatorienne à un football champagne et même si Antonio Valencia (33 ans) et ses 94 capes nationales sont incontournables, le manque de temps de jeu cette saison du Mancunien lui sera fortement préjudiciable à ce niveau de la compétition.

La liste des 23 Équatoriens : Gardiens : Alexander Domínguez (Vélez Sarfield), Maximo Banguera (Barcelona SC), Pedro Ortiz (Delfín SC), Défenseurs : Pedro Pablo Velasco (Barcelona SC), José Quintero (Liga de Quito), Robert Arboleda (Sao Paulo), Xavier Arreaga (Seattle Sounders FC), Gabriel Achilier (Morelia), Arturo Mina (Yeni Malatyaspor), Beder Caicedo (Barcelona SC), Leonel Ramírez (FC Krasnodar), Milieux : Antonio Valencia (Manchester United), Carlos Gruezo (FC Dallas), Jefferson Intriago (Liga de Quito), Jefferson Orejuela (Liga de Quito), Jhegson Mendez (Orlando City), Renato Ibarra (América), Romario Ibarra (Minnesota United), Ayrton Preciado (Santos Laguna), Andrés Chicaiza (Liga de Quito), Attaquants : Enner Valencia (Tigres), Carlos Garces (Delfín SC), Angel Mena (Leon)

Difficile dès lors de voir résister la Tri aux assauts répétés de l'expérimentée Uruguay, celle-là même qui a préparé avec application cette Copa America 2019, aguerrie en diable, bien composée cette année, intrinsèquement douée et bien meilleure dans de nombreux compartiments du jeu. Face à une nation qui cherche bien plus à préparer son avenir plutôt qu'à être compétitive sur son présent, avec en point de mire la Coupe du Monde au Qatar en 2022, la Céleste a une belle carte à jouer afin de nous faire rêver dans un beau ciel brésilien étoilé. Stars !