RIEN N'EST FAIT
(Par David MICHEL)
Lyon s'est imposé à Valenciennes (2-1) et conserve ainsi neuf points d'avance sur Bordeaux, vainqueur de Nancy (2-1), samedi. L'OM, qui a gagné à Lorient, revient à trois unités du podium. Le Paris-SG sera condamné à battre Strasbourg mercredi puisque Toulouse et Sochaux ont gagné à Metz (2-0) et contre Nice (1-0).
Et de six pour LYON
Bien qu'acquis dans une atmosphère très tendue en raison de décisions arbitrales pour le moins contestables, la victoire de Bordeaux samedi à Chaban-Delmas face à son poursuivant Nancy (2-1) a obligé dimanche Lyon à se retrousser les manches sur la pelouse de Valenciennes. Imperturbables, les hommes d'Alain Perrin ont remporté leur sixième succès consécutif (2-1) et conservent neuf longueurs d'avance sur les Bordelais à sept journées de la fin. Le septième titre se rapproche de plus en plus. Mis en difficultés par des Nordistes toujours aussi vaillants bien que privés de leur entraîneur Antoine Kombouaré vite expulsé du banc pour contestation, les Rhodaniens ont fini par faire valoir leur supériorité notamment grâce à un Kader Keita enfin devenu incontournable. L'Ivoirien, auteur de l'ouverture du score de la tête (8e), s'est montré décisif après l'égalisation de Chelle (24e), en délivrant un centre millimétré à Govou, qui a crucifié Penneteau à bout portant (64e). La victoire des Girondins a fait les affaires de Marseille, qui s'est bien repris à Lorient (2-1) après quatre matches sans victoire toutes compétitions confondues. L'OM est surtout revenu à trois unités du podium avant la venue du leader Lyon dimanche prochain au Vélodrome alors que Nancy recevra le Paris-SG. Les Olympiens ont logiquement regagné le vestiaire à la pause avec un but à remonter (43e, Saïfi sur penalty). Mais l'OM a de la ressource et a trouvé la bonne carburation avec son attaque à trois têtes (Akalé - Cissé - Niang) dès l'entrée du "Djib" à la reprise. Akalé a remis les pendules à l'heure (53e) avant que les Merlus ne cèdent définitivement sur un coup de tête de Niang à dix minutes de la fin (80e).
TOULOUSE enfonce le PSG
En bas de tableau, si la lutte pour le maintien concerne encore au moins six équipes, une chose est devenue évidente dimanche : le Paris-SG a tout intérêt à surfer sur la vague de son succès samedi en Coupe de la Ligue pour battre Strasbourg mercredi au parc des Princes sous peine de se retrouver avec un pied en L2. Dimanche après-midi, les Parisiens ont eu la gueule de bois quand ils ont découvert la grille des résultats : Toulouse, qui n'avait plus gagné depuis le 15 décembre, s'est offert une réaction à Metz (2-0) alors que Sochaux a poursuivi sur sa lancée en s'imposant face à Nice à Bonal (1-0). A dix minutes de la fin, Paris respirait encore puisque tout était au point mort sur les deux pelouses. Mais le Toulousain Achille Emana s'est réveillé d'un coup et a inscrit un lumineux doublé. Les hommes d'Elie Baup passent ainsi devant le PSG au classement avec deux points d'avance. L'autre très bonne affaire du jour concerne les Sochaliens. Après la victoire au Vélodrome il y a huit jours, l'équipe de Francis Gillot a récidivé devant Nice grâce à un but splendide (coup du sombrero et frappé enchaînée) de Romain Pitau à la 88e... Un but et trois points précieux qui permettent aux Doubistes de grimper au 14e rang avec quatre unités de plus que le TFC, le premier relégable.
La pression sur MONACO
Les sursauts tardifs de Toulouse et Sochaux n'arrangent évidemment pas non plus Monaco, qui sera dans l'obligation d'obtenir un résultat contre Rennes, lundi. Pour calmer ses supporters, qui, fait inédit, ont manifesté leur mécontentement à l'issue de la claque subie à Caen (1-4) la semaine passée. Mais aussi pour stopper l'hémorragie après neuf matches sans succès et une inquiétante quinzième place. Caen, justement, et Auxerre ont eux fait un grand pas vers le maintien. Les Normands ont chipé un point très important au Mans (1-1) alors que les Bourguignons ont créé la surprise à Villeneuve d'Ascq face à Lille (0-2). A Léon-Bollée, Basa a répondu à Gouffran en première période. Le LOSC a été douché par une AJA beaucoup plus réaliste à l'image de Oliech et Niculae. Suite et fin de la journée le 9 avril à Geoffroy-Guichard. Saint-Etienne recevra Lens. Le maintien des Artésiens sera assurément au centre des débats.
L'Equipe




