MARSEILLE CONFIRME SON REVEIL
(Par Cédric ROUQUETTE)
Marseille, en battant Metz au Vélodrome (3-1, doublé de Niang), et Caen, en atomisant Bordeaux (5-0), ont frappé un grand coup. Les deux clubs prennent un peu d'air sur la zone des relégables. Devant, un fossé s'est créé entre le duo Lyon-Nancy et ses poursuivants, Bordeaux et Rennes.
C'est la vérité d'un soir. Elle contredit les certitudes les plus affûtées sur la Ligue 1. Le championnat «le plus homogène d'Europe» - c'est un des slogans de la LFP avant le nouvel appel d'offres sur les droits TV - a vu, samedi, ses deux leaders décrocher leurs poursuivants, et les deux derniers lâcher encore du terrain. Autrement dit : rien n'a perturbé Lyon et Nancy dans leur percée, et rien ne semble devoir durablement venir au secours de Metz et Sochaux. Metz, surtout, toujours bloqué à 7 points, possède désormais neuf unités de retard sur le maintien, et cela pourrait encore s'aggraver dimanche. Le responsable de ce nouveau pas en arrière, Marseille (3-1), prend de son côté trois points d'avance sur cette Ligue 2 qui l'aspirait jusqu'ici. L'OM a connu, de très loin, la meilleure soirée de sa saison au Vélodrome (3-1). Trois buts en un match, c'est un bilan qui explose les standards enregistrés depuis août (quatre buts en six rencontres). Ce n'était peut-être ''que'' Metz, encore faut-il se souvenir que l'OM avait frôlé le bide il y a trois semaines contre la même équipe en Coupe de la Ligue (2-2, 5-4 t.a.b.). Entre-temps, Eric Gerets a trouvé une formule via la Ligue des champions, ce fameux 4-2-3-1 dans lequel Benoît Cheyrou et Boudewijn Zenden ont eu le droit de prendre quelques repères. Le second eut même le mérite d'ouvrir le score d'une frappe imparable du gauche (29e). Mamadou Niang, dont la complicité avec Samir Nasri s'affine au fil des actions, a marqué ses troisième et quatrième buts en deux rencontres (37e, 70e).
Désormais quatorzième, l'OM est devancé par Lille (13e) et un SM Caen (12e) incontestable héros du jour. Les Normands ont infligé à Bordeaux une sévère dérouillée (5-0), qui neutralise totalement la victoire des hommes de Blanc contre Rennes (3-0). Plombés par les expulsions de Chalmé (36e) et Planus (75e), ceux-ci confirment de façon caricaturale leur inconstance, là où Caen, avec quatre victoires en sept journées, est devenu une équipe de L1 tout à fait rodée. Dans le bas du tableau, les affaires restent précaires pour Sochaux (19e), battu à Saint-Etienne, en toute fin de match par le faux frère Ilan (83e). Le Brésilien, en contrant un dégagement de Pichot, replace son équipe dans le Top 8, son objectif affiché cette saison. Ce n'est pas encore la grande joie non plus pour Lens et Toulouse, fragiles seizième et quinzième, auteurs d'un nul à domicile : 1-1 pour Lens face à Lorient, 0-0 pour Toulouse devant Monaco (0-0).
Benzema touché à la cuisse
Même gonflement dans les écarts à l'autre extrémité du tableau. L'idée que Lyon a des difficultés contre Rennes appartient désormais à la légende. Après deux ans et trois matches sans victoire contre le club breton, ''l'imbattable'' OL avait ouvert la journée en s'imposant au Stade de la route-de-Lorient (2-0). Pour avoir bâclé sa première période, Rennes s'est retrouvé mené 1-0 dès la 5e minute, suite à un penalty de Juninho. A la 24e, Hatem Ben Arfa confirmait en deux secondes la mollesse de la défense rennaise et l'étendue immense de son talent. Il se faufilait entre trois plots vêtus d'un maillot rouge et ne laissait aucune chance à Pouplin pour doubler la mise (2-0, 24e). Rennes reste désormais sur trois défaites et trois matches sans marquer. La blessure de Benzema, une contusion à une cuisse, ennuie davantage le sextuple champion que la victoire de Nancy face à Lille (2-0), même si celle-ci maintient théoriquement l'ASNL au même niveau que l'OL (3 points de retard, un match en plus à jouer). Le LOSC regrettera un poteau de Debuchy (6e), la sortie sur blessure de Tafforeau (15e) et une nouvelle perte de points en fin de match. Sébastien Puygrenier (67e) et Jonathan Brison (77e), mis en orbite par un Issar Dia exceptionnel, ont eu raison de Tony Sylva. Avec six points d'avance sur la première place non-européenne, le destin européen de l'ASNL s'affirme. Strasbourg et Valenciennes (0-0), pour l'instant, regardent ça de loin, en demeurant au chaud (10e et 6e). Mais dans le championnat «le plus homogène d'Europe», cela pourrait changer un de ces jours.
Ligue 1 - saison 2007-2008
Suivi de la saison
Modérateur: Equipe de modération
par CRESUS » Dim Nov 25, 2007 1:38
Samedi 24 novembre 2007
17:10 Rennes 0 - 2 Lyon
20:00 Caen 5 - 0 Bordeaux
20:00 Lens 1 - 1 Lorient
20:00 Marseille 3 - 1 Metz
20:00 Nancy 2 - 0 Lille
20:00 Saint Etienne 1 - 0 Sochaux
20:00 Strasbourg 0 - 0 Valenciennes
20:00 Toulouse 0 - 0 Monaco
Dimanche 25 novembre 2007
18:00 Auxerre - Le Mans
20:55 Nice - Paris SG
17:10 Rennes 0 - 2 Lyon
20:00 Caen 5 - 0 Bordeaux
20:00 Lens 1 - 1 Lorient
20:00 Marseille 3 - 1 Metz
20:00 Nancy 2 - 0 Lille
20:00 Saint Etienne 1 - 0 Sochaux
20:00 Strasbourg 0 - 0 Valenciennes
20:00 Toulouse 0 - 0 Monaco
Dimanche 25 novembre 2007
18:00 Auxerre - Le Mans
20:55 Nice - Paris SG
- CRESUS
par CRESUS » Lun Nov 26, 2007 0:05
PARIS S'ENFONCE, NICE S'ENVOLE
(Par David MICHEL et Emery TAISNE)
Jusque-là invaincu à l'extérieur, le Paris-SG s'est incliné dimanche soir à Nice (1-2). Cette défaite plonge les hommes de Paul Le Guen dans la zone de relégation. Intouchables à domicile, les Aiglons pointent, eux, à une belle cinquième place. En fin d'après-midi, Auxerre est sorti de la zone rouge après sa nette victoire sur Le Mans (3-0).
Lloris et Koné sur un nuage
Paul Le Guen a beau répéter à l'envi voir «du mieux», Sylvain Armand a beau avouer «croire encore au haut de tableau», les faits sont là et les motifs d'espoirs très minces. Le Paris-SG ne cesse de dégringoler et le voici désormais en position de relégable (18e), au soir de la quinzième journée. La saison dernière, le club de la capitale avait attendu la 27e journée pour plonger dans le rouge. Cette fois, avant même la mi-parcours, le PSG fait déjà partie du mauvais wagon, celui qui file vers la L2. Une situation de plus en plus inquiétante pour des Parisiens qui ont failli à Nice (1-2) lors du dernier match du week-end, concédant leur sixième défaite depuis le début du championnat. Morts de trouille et donc incapables de gagner au Parc des Princes, les hommes de Le Guen comptaient jusqu'ici sur leur bonne tenue en province pour garder la tête hors de l'eau. Leur invincibilité à l'extérieur appartient désormais au passé. Ils ont été dominés par des Aiglons loin d'être des terreurs mais au vol parfait à domicile (aucune défaite depuis le 24 janvier, 0-1 contre Toulouse) et au classement aujourd'hui pour le moins flatteur. Les Azuréens sont cinquièmes à deux points du podium, une place envieuse pour Paris, qui n'a plus connu une telle position depuis deux ans et le limogeage de Laurent Fournier.
Le Paris-SG a été cueilli à froid et a été mené à l'extérieur pour la première fois de la saison après l'ouverture du score de Lilian Laslandes, qui a repris de la tête au deuxième poteau un bon centre de David Hellebuyck (8e). Les Parisiens sont ensuite revenus à la marque par leur tout jeune attaquant David NGog, encore préféré à Pauleta. Il a profité d'une remise de Diané pour inscrire son premier but en L1 après 10 matches (31e). Mais cette embellie n'a pas duré puisque, sur un ballon perdu par Jérôme Rothen à plus de soixante mètres du but de Landreau, Koné, lancé en profondeur par Echouafni, a traversé la moitié du terrain comme une fusée pour tromper le portier des Bleus, malgré le retour de Ceara et Armand (37e), et inscrire son septième but en Championnat. En seconde période, Nice s'est montré beaucoup moins fringant mais le PSG n'a pas su en profiter. Une première fois à cause d'un arrêt extraordinaire de Hugo Lloris (sur une tête de Diané), le gardien niçois décisif pour son retour, après plus de deux mois d'absence. Une deuxième fois en raison d'une décision arbitrale litigieuse de M. Chapron, qui a refusé un but à Camara pour un hors-jeu de position de Yepes (76e). Paris n'est pas très bon mais n'est pas aidé non plus, ce qui a provoqué le courroux de son président Alain Cayzac à la fin du match.
Auxerre quitte la zone des relégables
Si Paris n'y arrive vraiment pas, l'AJ Auxerre est bel et bien sur la voie de la rédemption. Victorieux du Mans (3-0), les joueurs de Jean Fernandez viennent d'empocher quatorze points sur vingt-quatre possibles lors de leurs huit dernières sorties - à titre de comparaison, ils n'en comptaient que trois à l'issue des sept premières journées. Ils en profitent du même coup pour quitter la zone des relégables. Malgré l'ampleur du score, tout n'a pas été parfait face à une équipe sarthoise, qui, du propre aveu de son entraîneur, Rudi Garcia, «n'a pas joué» durant la première période. Les Bourguignons s'en sont d'abord remis à la main ferme de Sorin pour avorter une ouverture lumineuse de Coutadeur à destination de Gervinho (26e). Avant de se montrer maladroits, à l'image de Jelen qui a trouvé la transversale de Pelé, alors que le but vide lui tendait les bras (29e). Il a finalement fallu attendre une reprise de Chafni pour voir l'AJA concrétiser une domination jusque-là stérile (35e). Puis l'expulsion de Cerdan à l'heure de jeu (60e) côté manceau pour voir les équipiers de Niculae prendre le large. Le Roumain a doublé le score à dix minutes du terme (81e), avant que Jelen ne corse l'addition en toute fin de rencontre d'un lob astucieux (87e). Ce succès permet aux Auxerrois de remonter à la seizième place, à égalité de points avec Lille, treizième. Le MUC 72 manque lui l'occasion de grimper sur le podium et chute à la sixième place.
(Par David MICHEL et Emery TAISNE)
Jusque-là invaincu à l'extérieur, le Paris-SG s'est incliné dimanche soir à Nice (1-2). Cette défaite plonge les hommes de Paul Le Guen dans la zone de relégation. Intouchables à domicile, les Aiglons pointent, eux, à une belle cinquième place. En fin d'après-midi, Auxerre est sorti de la zone rouge après sa nette victoire sur Le Mans (3-0).
Lloris et Koné sur un nuage
Paul Le Guen a beau répéter à l'envi voir «du mieux», Sylvain Armand a beau avouer «croire encore au haut de tableau», les faits sont là et les motifs d'espoirs très minces. Le Paris-SG ne cesse de dégringoler et le voici désormais en position de relégable (18e), au soir de la quinzième journée. La saison dernière, le club de la capitale avait attendu la 27e journée pour plonger dans le rouge. Cette fois, avant même la mi-parcours, le PSG fait déjà partie du mauvais wagon, celui qui file vers la L2. Une situation de plus en plus inquiétante pour des Parisiens qui ont failli à Nice (1-2) lors du dernier match du week-end, concédant leur sixième défaite depuis le début du championnat. Morts de trouille et donc incapables de gagner au Parc des Princes, les hommes de Le Guen comptaient jusqu'ici sur leur bonne tenue en province pour garder la tête hors de l'eau. Leur invincibilité à l'extérieur appartient désormais au passé. Ils ont été dominés par des Aiglons loin d'être des terreurs mais au vol parfait à domicile (aucune défaite depuis le 24 janvier, 0-1 contre Toulouse) et au classement aujourd'hui pour le moins flatteur. Les Azuréens sont cinquièmes à deux points du podium, une place envieuse pour Paris, qui n'a plus connu une telle position depuis deux ans et le limogeage de Laurent Fournier.
Le Paris-SG a été cueilli à froid et a été mené à l'extérieur pour la première fois de la saison après l'ouverture du score de Lilian Laslandes, qui a repris de la tête au deuxième poteau un bon centre de David Hellebuyck (8e). Les Parisiens sont ensuite revenus à la marque par leur tout jeune attaquant David NGog, encore préféré à Pauleta. Il a profité d'une remise de Diané pour inscrire son premier but en L1 après 10 matches (31e). Mais cette embellie n'a pas duré puisque, sur un ballon perdu par Jérôme Rothen à plus de soixante mètres du but de Landreau, Koné, lancé en profondeur par Echouafni, a traversé la moitié du terrain comme une fusée pour tromper le portier des Bleus, malgré le retour de Ceara et Armand (37e), et inscrire son septième but en Championnat. En seconde période, Nice s'est montré beaucoup moins fringant mais le PSG n'a pas su en profiter. Une première fois à cause d'un arrêt extraordinaire de Hugo Lloris (sur une tête de Diané), le gardien niçois décisif pour son retour, après plus de deux mois d'absence. Une deuxième fois en raison d'une décision arbitrale litigieuse de M. Chapron, qui a refusé un but à Camara pour un hors-jeu de position de Yepes (76e). Paris n'est pas très bon mais n'est pas aidé non plus, ce qui a provoqué le courroux de son président Alain Cayzac à la fin du match.
Auxerre quitte la zone des relégables
Si Paris n'y arrive vraiment pas, l'AJ Auxerre est bel et bien sur la voie de la rédemption. Victorieux du Mans (3-0), les joueurs de Jean Fernandez viennent d'empocher quatorze points sur vingt-quatre possibles lors de leurs huit dernières sorties - à titre de comparaison, ils n'en comptaient que trois à l'issue des sept premières journées. Ils en profitent du même coup pour quitter la zone des relégables. Malgré l'ampleur du score, tout n'a pas été parfait face à une équipe sarthoise, qui, du propre aveu de son entraîneur, Rudi Garcia, «n'a pas joué» durant la première période. Les Bourguignons s'en sont d'abord remis à la main ferme de Sorin pour avorter une ouverture lumineuse de Coutadeur à destination de Gervinho (26e). Avant de se montrer maladroits, à l'image de Jelen qui a trouvé la transversale de Pelé, alors que le but vide lui tendait les bras (29e). Il a finalement fallu attendre une reprise de Chafni pour voir l'AJA concrétiser une domination jusque-là stérile (35e). Puis l'expulsion de Cerdan à l'heure de jeu (60e) côté manceau pour voir les équipiers de Niculae prendre le large. Le Roumain a doublé le score à dix minutes du terme (81e), avant que Jelen ne corse l'addition en toute fin de rencontre d'un lob astucieux (87e). Ce succès permet aux Auxerrois de remonter à la seizième place, à égalité de points avec Lille, treizième. Le MUC 72 manque lui l'occasion de grimper sur le podium et chute à la sixième place.
Dernière édition par CRESUS le Lun Nov 26, 2007 0:43, édité 2 fois.
- CRESUS
par CRESUS » Lun Nov 26, 2007 0:08
Classement:
1 Lyon 34 15 11 1 3 32 14 +18
2 Nancy 31 14 9 4 1 22 7 +15
3 Bordeaux 25 15 7 4 4 19 17 +2
4 Rennes 24 15 7 3 5 17 15 +2
5 Nice 23 15 6 5 4 16 12 +4
6 Le Mans 23 15 7 2 6 21 23 -2
7 Valenciennes 22 15 6 4 5 17 16 +1
8 Monaco 21 15 6 3 6 19 15 +4
9 Saint Etienne 21 15 6 3 6 17 15 +2
10 Strasbourg 20 15 5 5 5 15 13 +2
11 Lorient 19 15 4 7 4 15 17 -2
12 Caen 18 14 5 3 6 16 17 -1
13 Lille 17 15 3 8 4 14 16 -2
14 Marseille 17 15 4 5 6 14 17 -3
15 Toulouse 17 14 4 5 5 12 15 -3
16 Auxerre 17 15 5 2 8 15 22 -7
17 Lens 16 14 4 4 6 12 15 -3
18 Paris SG 16 15 3 7 5 13 17 -4
19 Sochaux 13 15 2 7 6 12 19 -7
20 Metz 7 15 1 4 10 8 24 -16
1 Lyon 34 15 11 1 3 32 14 +18
2 Nancy 31 14 9 4 1 22 7 +15
3 Bordeaux 25 15 7 4 4 19 17 +2
4 Rennes 24 15 7 3 5 17 15 +2
5 Nice 23 15 6 5 4 16 12 +4
6 Le Mans 23 15 7 2 6 21 23 -2
7 Valenciennes 22 15 6 4 5 17 16 +1
8 Monaco 21 15 6 3 6 19 15 +4
9 Saint Etienne 21 15 6 3 6 17 15 +2
10 Strasbourg 20 15 5 5 5 15 13 +2
11 Lorient 19 15 4 7 4 15 17 -2
12 Caen 18 14 5 3 6 16 17 -1
13 Lille 17 15 3 8 4 14 16 -2
14 Marseille 17 15 4 5 6 14 17 -3
15 Toulouse 17 14 4 5 5 12 15 -3
16 Auxerre 17 15 5 2 8 15 22 -7
17 Lens 16 14 4 4 6 12 15 -3
18 Paris SG 16 15 3 7 5 13 17 -4
19 Sochaux 13 15 2 7 6 12 19 -7
20 Metz 7 15 1 4 10 8 24 -16
Dernière édition par CRESUS le Lun Nov 26, 2007 0:24, édité 5 fois.
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par CRESUS » Lun Nov 26, 2007 0:10
Classement des buteurs:
1 BENZEMA Karim (Lyon) 11 15 0.73
2 BELLION David (Bordeaux) 10 15 0.67
3 DE MELO Tulio (Le Mans) 9 14 0.64
4 NIANG Mamadou (Marseille) 7 13 0.54
- KONE Bakari (Nice) 7 13 0.54
6 NICULAE Daniel (Auxerre) 6 12 0.50
- SAÏFI Rafik (Lorient) 6 15 0.40
- KIM (Nancy) 6 13 0.46
9 VAHIRUA Marama (Lorient) 5 13 0.38
- JUNINHO (Lyon) 5 14 0.36
- PIQUIONNE Frédéric (Monaco) 5 15 0.33
- RENTERIA Wason (Strasbourg) 5 12 0.42
- AUDEL Johan (Valenciennes) 5 7 0.71
14 JELEN Ireneusz (Auxerre) 4 14 0.29
- GOUFFRAN Yoan (Caen) 4 13 0.31
- SESSEGNON Stéphane (Le Mans) 4 14 0.29
- BEN ARFA Hatem (Lyon) 4 9 0.44
- GOVOU Sidney (Lyon) 4 14 0.29
- HADJI Youssouf (Nancy) 4 13 0.31
- GOMIS Bafetimbi (Saint-Etienne) 4 13 0.31
1 BENZEMA Karim (Lyon) 11 15 0.73
2 BELLION David (Bordeaux) 10 15 0.67
3 DE MELO Tulio (Le Mans) 9 14 0.64
4 NIANG Mamadou (Marseille) 7 13 0.54
- KONE Bakari (Nice) 7 13 0.54
6 NICULAE Daniel (Auxerre) 6 12 0.50
- SAÏFI Rafik (Lorient) 6 15 0.40
- KIM (Nancy) 6 13 0.46
9 VAHIRUA Marama (Lorient) 5 13 0.38
- JUNINHO (Lyon) 5 14 0.36
- PIQUIONNE Frédéric (Monaco) 5 15 0.33
- RENTERIA Wason (Strasbourg) 5 12 0.42
- AUDEL Johan (Valenciennes) 5 7 0.71
14 JELEN Ireneusz (Auxerre) 4 14 0.29
- GOUFFRAN Yoan (Caen) 4 13 0.31
- SESSEGNON Stéphane (Le Mans) 4 14 0.29
- BEN ARFA Hatem (Lyon) 4 9 0.44
- GOVOU Sidney (Lyon) 4 14 0.29
- HADJI Youssouf (Nancy) 4 13 0.31
- GOMIS Bafetimbi (Saint-Etienne) 4 13 0.31
Dernière édition par CRESUS le Lun Nov 26, 2007 0:22, édité 2 fois.
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par CRESUS » Lun Nov 26, 2007 0:12
Classement des passeurs:
1 JUNINHO (Lyon) 6
2 ROTHEN Jérôme (Paris-SG) 5
- LEROY Jérôme (Rennes) 5
- MOULOUNGUI Eric (Strasbourg) 5
5 KAHLENBERG Thomas (Auxerre) 4
- GERVINHO (Le Mans) 4
7 PEDRETTI Benoît (Auxerre) 3
- CHAMAKH Marouane (Bordeaux) 3
- FERNANDO (Bordeaux) 3
- JUSSIE (Bordeaux) 3
- VAHIRUA Marama (Lorient) 3
- BEN ARFA Hatem (Lyon) 3
- BENZEMA Karim (Lyon) 3
- MERIEM Camel (Monaco) 3
- PLASIL Jaroslav (Monaco) 3
- GAVANON Benjamin (Nancy) 3
- HADJI Youssouf (Nancy) 3
- HELLEBUYCK David (Nice) 3
- ABDESSADKI Yacine (Strasbourg) 3
- JOHANSEN Pascal (Strasbourg) 3
1 JUNINHO (Lyon) 6
2 ROTHEN Jérôme (Paris-SG) 5
- LEROY Jérôme (Rennes) 5
- MOULOUNGUI Eric (Strasbourg) 5
5 KAHLENBERG Thomas (Auxerre) 4
- GERVINHO (Le Mans) 4
7 PEDRETTI Benoît (Auxerre) 3
- CHAMAKH Marouane (Bordeaux) 3
- FERNANDO (Bordeaux) 3
- JUSSIE (Bordeaux) 3
- VAHIRUA Marama (Lorient) 3
- BEN ARFA Hatem (Lyon) 3
- BENZEMA Karim (Lyon) 3
- MERIEM Camel (Monaco) 3
- PLASIL Jaroslav (Monaco) 3
- GAVANON Benjamin (Nancy) 3
- HADJI Youssouf (Nancy) 3
- HELLEBUYCK David (Nice) 3
- ABDESSADKI Yacine (Strasbourg) 3
- JOHANSEN Pascal (Strasbourg) 3
Dernière édition par CRESUS le Lun Nov 26, 2007 0:22, édité 2 fois.
- CRESUS
par CRESUS » Lun Nov 26, 2007 0:14
Programme 16 ème journée:
Samedi 1 décembre 2007
17:10 Le Mans - Nancy
20:00 Lille - Marseille
20:00 Lorient - Saint Etienne
20:00 Metz - Auxerre
20:00 Monaco - Nice
20:00 Paris SG - Caen
20:00 Sochaux - Lens
Dimanche 2 décembre 2007
18:00 Bordeaux - Toulouse
18:00 Valenciennes - Rennes
20:55 Lyon - Strasbourg
Samedi 1 décembre 2007
17:10 Le Mans - Nancy
20:00 Lille - Marseille
20:00 Lorient - Saint Etienne
20:00 Metz - Auxerre
20:00 Monaco - Nice
20:00 Paris SG - Caen
20:00 Sochaux - Lens
Dimanche 2 décembre 2007
18:00 Bordeaux - Toulouse
18:00 Valenciennes - Rennes
20:55 Lyon - Strasbourg
- CRESUS
Canal +
par CRESUS » Lun Nov 26, 2007 0:56
CRESUS a écrit :Programme 16 ème journée:
Samedi 1 décembre 2007
17:10 Le Mans - Nancy
20:00 Lille - Marseille
20:00 Lorient - Saint Etienne
20:00 Metz - Auxerre
20:00 Monaco - Nice
20:00 Paris SG - Caen
20:00 Sochaux - Lens
Dimanche 2 décembre 2007
18:00 Bordeaux - Toulouse
18:00 Valenciennes - Rennes
20:55 Lyon - Strasbourg
Dernière édition par CRESUS le Lun Nov 26, 2007 12:28, édité 5 fois.
- CRESUS
par CRESUS » Mer Nov 28, 2007 4:04
La Ligue 1 assure le spectacle
Depuis le début de la saison, le championnat de France bat tous les records. Affluences, audiences, offensive... Tous les indicateurs sont au vert.
Plus de buts :
les attaquants de Ligue 1 au sommet de l'Europe
Alors que la Ligue 1 est partie, en force, sur les standards de la saison passée (2,2/2,3 buts par match), les attaquants tricolores font mouche en Europe. On stigmatise le manque d'efficacité des attaquants français ? Nos goleadors répondent avec panache ! Pour preuve, au tiers du championnat, Karim Benzema s'affiche tout simplement, avec 11 buts, comme le meilleur buteur des cinq principaux championnats européens avec David Trezeguet ! Mieux encore, cherchez qui figure dans le top 5 des buteurs européens ?
Trois attaquants de Ligue 1 : le Lyonnais Benzema donc, mais aussi le Bordelais David Bellion (2e, 10 buts) et le Manceau Tulio De Melo (4e, 9 buts). Qui font mieux que Kaka, Ibrahimovic ou Totti, même en ramenant leurs statistiques personnelles au nombre de buts marqués par journée. Excusez du peu...
Plus de fans :
les abonnements battent des records
Depuis plusieurs années maintenant, l'engouement pour la Ligue 1 est incandescent. Premier spectacle de France avec plus de 8,3 millions de spectateurs dans ses stades la saison dernière, le championnat de France confirme sa place à part dans le cœur des Français. Spectacle footballistique préféré de nos concitoyens, à égalité avec la Coupe du monde, la Ligue 1 est en voie, cette saison, de battre tous les records d'affluence avec une moyenne de près de 22.000 spectateurs par match. Surtout, elle vient de franchir la barre historique des 245.000 abonnés avant même la clôture des abonnements. Il s'agit d'une première dans l'histoire du championnat, le précédent record étant légèrement inférieur à 244.000 abonnés. La moyenne par club s'établit désormais à 12.266 fidèles. Preuve de l'embellie générale, la moitié des pensionnaires de l'élite peuvent compter sur le soutien de plus de 10.000 abonnés. Ambiance garantie !
Les abonnés de CanalPlus accros à la Ligue 1
1,5 million : c'est le nombre d'abonnés que perdrait Canal+ si la chaîne perdait les droits de la Ligue 1, d'après une étude Ipsos révélée par Les Echos.
S'il fallait une preuve de la qualité du championnat et de la valeur du "produit Ligue 1", la voilà : une étude menée par Ipsos et révélée par le journal économique Les Echos dévoile la forte addiction des abonnés de Canal+ à la Ligue 1. Le sondage révèle en effet que 43% des abonnés de la chaîne cryptée qui regardent les matches du championnat mettraient fin à leur abonnement dans l'hypothèse où Canal+ perdrait les droits de diffusion de la Ligue 1. Au total, cela constitue plus d'1,5 million d'abonnés qui rendraient du jour au lendemain leur décodeur ! Pour 58% des abonnés de la chaîne, la diffusion en direct des matches de Ligue 1 reste ainsi un critère "très important" ou "assez important" dans leur démarche d'abonnement. Autre enseignement de l'enquête menée par Ipsos, si un autre diffuseur obtenait les droits du championnat, 48% des abonnés de Canal+ seraient prêts à souscrire une nouvelle offre, mais, pour la plupart, sans dépenser plus de 20 euros.
La Ligue 1 reçue 5 sur 5
Ces derniers temps, la Ligue 1 a trouvé son rythme de croisière. En octobre et en novembre, il y a eu des buts, du spectacle, du suspense. Et les téléspectateurs se sont régalés. Pour preuve, les indices de satisfaction très élevés enregistrés par Canal+ lors des dernières journées de championnat.
12e journée PSG-Lyon (2-3) indice de satisfaction : 14
13e journée Lens-St Etienne (3-2) indice de satisfaction : 14
14e journée Lyon-Marseille (1-2) indice de satisfaction : 15,8
15e journée Rennes-Lyon (0-2) indice de satisfaction : 14
Audiences : la fièvre du samedi après-midi
Autant le dire tout de suite, au football l'après-midi, les téléspectateurs répondent "Oui". Alors que la Ligue 1 battait tous les records d'audience la saison dernière sur Canal+, avec une audience cumulée de plus de 110 millions de téléspectateurs, l'embellie perdure. Au tiers du championnat, les matches diffusés le samedi après-midi par la chaîne cryptée connaissant ainsi une audience en hausse de plus de 12% par rapport à l'an dernier à même époque.
2,04 millions : c'est l'audience enregistrée par la rencontre Lyon-Marseille, comptant pour la 14e journée de championnat. Il s'agit de la meilleure audience enregistrée cette saison.
La Ligue 2 et la Coupe de la Ligue suivent l'exemple
Non, la Ligue 1 n'est pas seule à affoler les statistiques. Elle fait des petits !
Ligue 2 :
Pour la première fois de son histoire, la Ligue 2 a franchi la barre du million de spectateurs avant la fin de la 15e journée de championnat. Deuxième spectacle sportif de France devant le Top 14, la Ligue 2 connaît cette saison des affluences en forte progression (+10%) avec une moyenne de 7.000 spectateurs par match. Mais c'est du côté des audiences que l'embellie est la plus étincelante, avec une hausse de 30% par rapport à la saison dernière. La 15e journée fut ainsi l'occasion pour Eurosport, diffuseur du grand match du lundi soir, de franchir la barre des 2 millions de téléspectateurs cumulés depuis le début de la saison.
Coupe de la Ligue :
Une pluie de buts (une moyenne de 3,4 buts par match lors des 8e de finale !) et des audiences qui font rougir de plaisir France Télévisions : la Coupe de la Ligue pétille. Depuis le début de l'épreuve, la compétition a réuni plus de 20 millions de téléspectateurs (+16% par rapport à la saison dernière) et s'est exporté avec bonheur sur la toile. Pour la deuxième année consécutive, France Télévisions a décidé d'offrir une très belle visibilité à la compétition sur le web. Bien vu ! A l'occasion des 8e de finale, plus de 120.000 visiteurs uniques se sont rendus sur Internet pour voir les rencontres de Coupe de la Ligue.
(LFP)
Depuis le début de la saison, le championnat de France bat tous les records. Affluences, audiences, offensive... Tous les indicateurs sont au vert.
Plus de buts :
les attaquants de Ligue 1 au sommet de l'Europe
Alors que la Ligue 1 est partie, en force, sur les standards de la saison passée (2,2/2,3 buts par match), les attaquants tricolores font mouche en Europe. On stigmatise le manque d'efficacité des attaquants français ? Nos goleadors répondent avec panache ! Pour preuve, au tiers du championnat, Karim Benzema s'affiche tout simplement, avec 11 buts, comme le meilleur buteur des cinq principaux championnats européens avec David Trezeguet ! Mieux encore, cherchez qui figure dans le top 5 des buteurs européens ?
Trois attaquants de Ligue 1 : le Lyonnais Benzema donc, mais aussi le Bordelais David Bellion (2e, 10 buts) et le Manceau Tulio De Melo (4e, 9 buts). Qui font mieux que Kaka, Ibrahimovic ou Totti, même en ramenant leurs statistiques personnelles au nombre de buts marqués par journée. Excusez du peu...
Plus de fans :
les abonnements battent des records
Depuis plusieurs années maintenant, l'engouement pour la Ligue 1 est incandescent. Premier spectacle de France avec plus de 8,3 millions de spectateurs dans ses stades la saison dernière, le championnat de France confirme sa place à part dans le cœur des Français. Spectacle footballistique préféré de nos concitoyens, à égalité avec la Coupe du monde, la Ligue 1 est en voie, cette saison, de battre tous les records d'affluence avec une moyenne de près de 22.000 spectateurs par match. Surtout, elle vient de franchir la barre historique des 245.000 abonnés avant même la clôture des abonnements. Il s'agit d'une première dans l'histoire du championnat, le précédent record étant légèrement inférieur à 244.000 abonnés. La moyenne par club s'établit désormais à 12.266 fidèles. Preuve de l'embellie générale, la moitié des pensionnaires de l'élite peuvent compter sur le soutien de plus de 10.000 abonnés. Ambiance garantie !
Les abonnés de CanalPlus accros à la Ligue 1
1,5 million : c'est le nombre d'abonnés que perdrait Canal+ si la chaîne perdait les droits de la Ligue 1, d'après une étude Ipsos révélée par Les Echos.
S'il fallait une preuve de la qualité du championnat et de la valeur du "produit Ligue 1", la voilà : une étude menée par Ipsos et révélée par le journal économique Les Echos dévoile la forte addiction des abonnés de Canal+ à la Ligue 1. Le sondage révèle en effet que 43% des abonnés de la chaîne cryptée qui regardent les matches du championnat mettraient fin à leur abonnement dans l'hypothèse où Canal+ perdrait les droits de diffusion de la Ligue 1. Au total, cela constitue plus d'1,5 million d'abonnés qui rendraient du jour au lendemain leur décodeur ! Pour 58% des abonnés de la chaîne, la diffusion en direct des matches de Ligue 1 reste ainsi un critère "très important" ou "assez important" dans leur démarche d'abonnement. Autre enseignement de l'enquête menée par Ipsos, si un autre diffuseur obtenait les droits du championnat, 48% des abonnés de Canal+ seraient prêts à souscrire une nouvelle offre, mais, pour la plupart, sans dépenser plus de 20 euros.
La Ligue 1 reçue 5 sur 5
Ces derniers temps, la Ligue 1 a trouvé son rythme de croisière. En octobre et en novembre, il y a eu des buts, du spectacle, du suspense. Et les téléspectateurs se sont régalés. Pour preuve, les indices de satisfaction très élevés enregistrés par Canal+ lors des dernières journées de championnat.
12e journée PSG-Lyon (2-3) indice de satisfaction : 14
13e journée Lens-St Etienne (3-2) indice de satisfaction : 14
14e journée Lyon-Marseille (1-2) indice de satisfaction : 15,8
15e journée Rennes-Lyon (0-2) indice de satisfaction : 14
Audiences : la fièvre du samedi après-midi
Autant le dire tout de suite, au football l'après-midi, les téléspectateurs répondent "Oui". Alors que la Ligue 1 battait tous les records d'audience la saison dernière sur Canal+, avec une audience cumulée de plus de 110 millions de téléspectateurs, l'embellie perdure. Au tiers du championnat, les matches diffusés le samedi après-midi par la chaîne cryptée connaissant ainsi une audience en hausse de plus de 12% par rapport à l'an dernier à même époque.
2,04 millions : c'est l'audience enregistrée par la rencontre Lyon-Marseille, comptant pour la 14e journée de championnat. Il s'agit de la meilleure audience enregistrée cette saison.
La Ligue 2 et la Coupe de la Ligue suivent l'exemple
Non, la Ligue 1 n'est pas seule à affoler les statistiques. Elle fait des petits !
Ligue 2 :
Pour la première fois de son histoire, la Ligue 2 a franchi la barre du million de spectateurs avant la fin de la 15e journée de championnat. Deuxième spectacle sportif de France devant le Top 14, la Ligue 2 connaît cette saison des affluences en forte progression (+10%) avec une moyenne de 7.000 spectateurs par match. Mais c'est du côté des audiences que l'embellie est la plus étincelante, avec une hausse de 30% par rapport à la saison dernière. La 15e journée fut ainsi l'occasion pour Eurosport, diffuseur du grand match du lundi soir, de franchir la barre des 2 millions de téléspectateurs cumulés depuis le début de la saison.
Coupe de la Ligue :
Une pluie de buts (une moyenne de 3,4 buts par match lors des 8e de finale !) et des audiences qui font rougir de plaisir France Télévisions : la Coupe de la Ligue pétille. Depuis le début de l'épreuve, la compétition a réuni plus de 20 millions de téléspectateurs (+16% par rapport à la saison dernière) et s'est exporté avec bonheur sur la toile. Pour la deuxième année consécutive, France Télévisions a décidé d'offrir une très belle visibilité à la compétition sur le web. Bien vu ! A l'occasion des 8e de finale, plus de 120.000 visiteurs uniques se sont rendus sur Internet pour voir les rencontres de Coupe de la Ligue.
(LFP)
Dernière édition par CRESUS le Mer Nov 28, 2007 4:23, édité 2 fois.
- CRESUS
par CRESUS » Mer Nov 28, 2007 4:09
Frédéric Thiriez : "Les stades, un chantier bien entamé"
En marge de la présentation du futur nouveau stade du MUC 72, Frédéric Thiriez a rappelé l'importance pour les clubs français de disposer de stades de qualité. Malgré son retard, la France est en bonne voie.
Frédéric Thiriez (Président de la LFP), a fait le point sur la situation des infrastructures en France, à l'occasion de la présentation du futur nouveau stade du MUC 72 :
"L'avenir du football se joue dans la rénovation des stades. Il y a quelques années quand je suis arrivé à la Ligue, j'avais posé le diagnostic suivant : la France avait deux retards, les droits TV et les stades pour être sur le podium des championnats européens. En ce qui concerne les droits TV, le retard a été comblé pour le moment, mais dans le domaine des stades nous avons 15 ans de retard à rattraper, c'est vital. Il existe des raisons structurelles à ce retard. De tout temps, les municipalités ont été propriétaires des stades, hors aujourd'hui à l'époque du professionnalisme, les contribuables ne comprendraient pas qu'ils doivent payer. Il existe également une raison conjoncturelle. En 1998 quand nous avons eu la Coupe du monde, l'investissement a été mal réparti entre les stades français et a été concentré sur un stade parisien. Aujourd'hui, les stades sont vétustes. Il n'existe pas un stade de clubs en France qui puisse accueillir une finale de Ligue des Champions, c'est indigne du football français. Alors que faire ? Ce qui se fait au Mans ! A savoir nouer des partenariats publics et privés, diversifier ses sources de financement comme le Naming par exemple. Il faut aussi que la France soit candidate à l'Euro 2016. Cela serait le moyen d'accélérer nos programmes de construction de stades. Ce chantier à venir est déjà bien entamé. Six stades sont d'ores et déjà en chantier – sans compter celui du Mans - et six projets sont en train de naître. Au total, ce sont treize stades qui seront construits ou rénovés. Au total, 1,5 milliard d'euros est dans les tuyaux".
(LFP)
En marge de la présentation du futur nouveau stade du MUC 72, Frédéric Thiriez a rappelé l'importance pour les clubs français de disposer de stades de qualité. Malgré son retard, la France est en bonne voie.
Frédéric Thiriez (Président de la LFP), a fait le point sur la situation des infrastructures en France, à l'occasion de la présentation du futur nouveau stade du MUC 72 :
"L'avenir du football se joue dans la rénovation des stades. Il y a quelques années quand je suis arrivé à la Ligue, j'avais posé le diagnostic suivant : la France avait deux retards, les droits TV et les stades pour être sur le podium des championnats européens. En ce qui concerne les droits TV, le retard a été comblé pour le moment, mais dans le domaine des stades nous avons 15 ans de retard à rattraper, c'est vital. Il existe des raisons structurelles à ce retard. De tout temps, les municipalités ont été propriétaires des stades, hors aujourd'hui à l'époque du professionnalisme, les contribuables ne comprendraient pas qu'ils doivent payer. Il existe également une raison conjoncturelle. En 1998 quand nous avons eu la Coupe du monde, l'investissement a été mal réparti entre les stades français et a été concentré sur un stade parisien. Aujourd'hui, les stades sont vétustes. Il n'existe pas un stade de clubs en France qui puisse accueillir une finale de Ligue des Champions, c'est indigne du football français. Alors que faire ? Ce qui se fait au Mans ! A savoir nouer des partenariats publics et privés, diversifier ses sources de financement comme le Naming par exemple. Il faut aussi que la France soit candidate à l'Euro 2016. Cela serait le moyen d'accélérer nos programmes de construction de stades. Ce chantier à venir est déjà bien entamé. Six stades sont d'ores et déjà en chantier – sans compter celui du Mans - et six projets sont en train de naître. Au total, ce sont treize stades qui seront construits ou rénovés. Au total, 1,5 milliard d'euros est dans les tuyaux".
(LFP)
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