Cyclisme - Tour de France 2008

[Naruto]

Et bien merci aux seconds couteaux et à Ricco d'avoir rendu l'étape intéréssante car les leaders nous voulaient pas agir aujourd'hui... Enfin certains ne pouvaient ils pas : je pense à Valverde qui n'avait pas l'air à l'aise.

Evans malgré sa chute m'avait l'air assez bien, il s'est contenté de suivre Menchov qui avait l'air bien aussi.
Cunego est mieux qu'à Super Besse.

Kreuziger en très bonne forme, quand à Ricco il est sur une autre planète en montagne meme si il a du un peu soufflé après son démarrage fulgurant.

Kirchen avait l'air aussi limite, heureusement qu'il n'y a pas eu d'accélérations de leaders sinon il sautait.


Bref aujour'hui on a vu qu'il n'y avait aucun vrai leader ce qui rend la course débrider, personne n'est en mesure de controler la course et tant que personne ne s'imposera en patron, les attaques vont continuer et c'est tant mieux

[ARSENAL.65]

Demain, les coureurs repassent chez moi, à Bagnères-de-Bigorre

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Résumé de l'étape

Deuxième étape de montagne et deuxième victoire de Riccardo Ricco sur ce Tour de France 2008. L'Italien de la Saunier Duval, dossard n°171 mais grimpeur n°1, l'a emporté samedi en solitaire à Bagnères-de-Bigorre, trois jours après son succès au sommet de Super-Besse. Dans un numéro qui n'est pas sans rappeler ceux de son modèle, feu Marco Pantani, Ricco a placé une accélération terrible à quatre kilomètres du sommet du Col d'Aspin, deuxième grande difficulté du jour, avant de rejoindre tous les coureurs échappés, dont l'Allemand Sebastian Lang (Gerolsteiner).

Le "Cobra" a alors parfaitement su gérer les 26 derniers kilomètres de descente vers l'arrivée. En dehors de la forme éblouissante de Ricco, cette première étape de haute montagne a été avare de révélations, les grands favoris de ce Tour, Alejandro Valverde (Caisse d'Épargne), Denis Menchov (Rabobank), Damiano Cunego (Lampre) et Cadel Evans (Silence-Lotto), arrivant ensemble dans le groupe du Maillot Jaune Kim Kirchen, 1'17" derrière Ricco. Evans a été victime d'une chute, visiblement sans gravité, dans la première partie de l'étape. Seul Stefan Schumacher (Gerolsteiner), troisième du classement général au départ de Toulouse, a concédé quelques dizaines de secondes à l'arrivée.

L'équipe

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Les classements à l'issue de l'étape 9

CLASSEMENT GÉNÉRAL INDIVIDUEL AU TEMPS

11. SCHLECK Frank +01'56"
12. SCHLECK Andy +01'58"
15. CUNEGO +02'09"
18. KREUZIGER +02'20"
21. RICCO Riccardo +02'35"

CLASSEMENT GÉNÉRAL INDIVIDUEL PAR POINTS


CLASSEMENT GÉNÉRAL DU MEILLEUR GRIMPEUR


CLASSEMENT GÉNÉRAL DES JEUNES

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TDF / Ricco : « Déçu mais pas fâché »

Vainqueur de se deuxième étape sur ce Tour de France 2008, Riccardo Ricco se montrait déçu devant les suspicions qui l'entourent. Il s'est dit prêt à présenter tous ses contrôles.

Riccardo Ricco, que s'est-il passé dans le final de la neuvième étape de ce Tour de France ?
J'ai fait une belle action. Deux étapes de montagne, deux victoires. Je suis extrêmement content. C'est arrivé comme ça, c'était improvisé. Piepoli a imprimé un bon rythme dans la montée et j'ai attaqué. La montagne, c'est mon terrain.

Vous semblez n'avoir pas eu de séquelle de votre chute de samedi…Hier soir, j'avais quelques douleurs au genou et à la hanche gauche. Au début de l'étape, ça a un peu chauffé, mais je n'ai pas trop souffert la suite de la journée.

Aviez-vous la rage contre ceux qui mettent en doute vos performances ?
Non. Je n'étais pas fâché, mais simplement déçu parce que j'ai des valeurs naturelles qui m'ont été inculquées quand j'étais enfant. Je peux montrer mes examens de l'UCI. J'ai ma conscience avec moi. J'espère que les gens parlerons plus de mes victoires que de ça.

Comment jugez-vous le niveau de ce Tour ?
Il ne manque que Contador au niveau des patrons. Sinon, tout le monde est là. J'ai eu un avantage parce que Valverde, Evans, Sastre et Menchoc se sont neutralisés. Ils n'ont pas pensé à moi.

Sport365

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Kirchen espère des jours meilleurs

Toujours leader du Tour de France, Kim Kirchen avoue avoir passé une mauvaise journée. Le Luxembourgeois de la Columbia espère vivre des jours meilleurs.

« Ce n'était pas mon meilleur jour. J'ai été content de suivre le groupe. J'espère que demain ce sera un peu mieux. » Au soir de la neuvième étape du Tour de France, Kim Kirchen avoue avoir passé une journée délicate. Le Luxembourgeois attend maintenant des meilleurs jours. « J'espère qu'aujourd'hui c'était mon jour-sans. Demain (lundi), c'est une autre course. La fin est plus dure. On devrait voir des écarts et j'espère ne pas perdre trop de temps. »

A.Schleck dans l'attente

Nouveau mailot blanc, Andy Schleck attend maintenant de voir comment les meilleurs vont gérer l'étape de lundi entre Pau et Hautacam. Le Luxembourgeois compte bien participer à la bataille.

Andy Schleck (LUX/CSC, maillot blanc)
Je suis très content de ne pas avoir dû rouler sous la pluie. C'est une belle journée pour l'équipe. Ça été dur, mais les étapes du Tour sont toujours dures. Demain, ça sera encore plus difficile. Riccardo Ricco marche très fort, mais il y en a encore quelques étapes à faire. On verra comment il se battra dans les Alpes et demain (lundi). Aujourd'hui, on a vu les 25 plus forts du Tour. On n'en sait pas plus.

Sport365

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Profil de l'étape d'aujourd'hui (étape 10)



et pour le fun le profil du Hautacam (14km à 7,2 de moyenne )



Autant dire que demain on pourra pas se cacher surtout avec l'étape de repos qui suit.

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Valverde à 6 minutes, Franck Schleck impressionant.

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Piepoli vainqueur, Evans en Jaune

L'Italien Leonardo Piepoli (Saunier Duval) a remporté ce lundi au sommet d'Hautacam la 10e étape du Tour, devant son coéquipier Juan José Cobo Acebo. Le Luxembourgeois Frank Schleck est arrivé troisième à 28" et manque le Maillot Jaune d'une petite seconde par rapport à Cadel Evans (Silence-Lotto). L'Australien a bien géré cette première étape de haute montagne en se classant dans le même temps que Carlos Sastre (CSC), Christian Vandevelde (Garmin), Denis Menchov (Rabobank) et Riccardo Ricco (Saunier Duval), arrivés ensemble, à 2'30" de Piepoli.

L'équipe

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ETAPE 10 : CLASSEMENT DE LA BOUCHERIE


12. GOUBERT +02'49"
13. NIBALI +03'40"
14. ASTARLOZA +03'58"
15. KIRCHEN +04'19"
16. SANCHEZ +05'22"
17. VALJAVEC +05'27"
18. CUNEGO +05'51"
19. VALVERDE +05'52"
21. CASAR +06'41"
22. PEREIRO SIO +07'03"
24. KREUZIGER +07'03"
26. SCHUMACHER +07'38"
28. SCHLECK Andy +08'59"
29. DI GREGORIO +09 09

[xav1344]

Résumé de l'étape


SAUNIER DUVAL ET CSC ALLUMENT LA MÈCHE

Riccardo Ricco l'avait annoncé comme un défi devant la presse dimanche soir : la 10e étape serait pour Leonardo Piepoli. Le vétéran de l'équipe Saunier Duval (37 ans) a attendu son heure lundi dans la montée pour Hautacam, laissant le travail à l'équipe CSC, avant de s'offrir son premier succès sur la Grande Boucle. Après avoir répondu à l'attaque de Frank Schleck à douze kilomètres de l'arrivée, l'Italien a reçu le soutien de son coéquipier Juan Jose Cobo Acebo pour prendre le Luxembourgeois en tenaille. Stratégie payante puisque les deux hommes s'envolaient dans les deux derniers kilomètres : déjà aux avant-postes lorsque avait étouffé la concurrence au même endroit en 1996, Piepoli confirme la suprématie des Saunier Duval dans la montagne. Même si la CSC n'a toujours pas gagné d'étape, la formation danoise a néanmoins prouvé qu'elle pouvait prendre la responsabilité de la course.

Dimanche, les coureurs de la Caisse d'Epargne lui avaient reproché de ne pas rouler derrière Riccardo Ricco dans le final. Lundi, l'équipe danoise a prouvé que le choix de la fraîcheur était le bon. En deux ascensions et moins de 100 kilomètres, la formation de Bjarne Riis a fait le ménage parmi les favoris et installé Frank Schleck comme un vainqueur potentiel. Dans le mythique Tourmalet, l'accélération du vétéran Jens Voigt a lessivé Alejandro Valverde et Damiano Cunego. Le renfort de Fabian Cancellara, parti en éclaireur dans la descente, a creusé irrémédiablement l'écart et Frank Schleck a lancé le bouquet final du jour. Si son attaque a d'abord fait mal à son petit frère Andy, elle clarifie l'enjeu de la course : Kim Kirchen (15e du jour à 4'19'') perd son Maillot Jaune et s'éloigne du podium final, tout comme Cunego et Valverde, qui lâchent finalement près de six minutes. Seul regret : le champion du Luxembourg, troisième du jour, laisse la première place du général à Cadel Evans pour une seconde. L'Australien, crispé dans la dernière montée, a confirmé sa prudence légendaire et fini l'étape avec Carlos Sastre et Denis Menchov (à 2'17''). Si certains favoris rentrent dans l'ombre, d'autres leaders se font une place au soleil : avec Christian Vandevelde (3e) et Bernhard Kohl (4e), quatre coureurs se tiennent en moins d'une minute. De quoi les laisser rêveurs avant la journée de repos. L'air de rien, Ricco (nouveau maillot à pois) et Cobo Acebo intègrent le Top 10.

Le panache de Di Gregorio
L'Italie a trouvé en Riccardo Ricco le successeur de Marco Pantani, un grimpeur capable de flinguer tous ses adversaires sur une seule accélération. Le public français a découvert lundi Rémy di Grégorio, un coureur capable de reprendre le flambeau abandonné par Richard Virenque. Comprendre : un grimpeur aussi offensif que populaire, plus excité qu'effrayé par les raids au long cours ; un Méridional fonctionnant à l'affectif et qui n'a pas la langue dans sa poche. «Il est très sensible au soutien du public sur la route», explique son directeur sportif Marc Madiot. Pour le public, le coureur de la Française des Jeux n'aurait pas pu mieux choisir son jour, en ce 14 juillet. Il a offert un superbe numéro aux milliers de fans le long des routes pyrénéennes. Rescapé de la première échappée de 24 coureurs, il a accéléré au pied du Tourmalet et s'est ensuite fait souffrance sur les 17 km d'une pente interminable. Isolé dans la descente vers Hautacam, c'est finalement le passage en vent de face dans la vallée qui l'a condamné, le train CSC croquant les 6 minutes de retard sur le protégé de Marc Madiot. Le prix de la combativité est la moindre des récompenses. Plutôt une promesse.

L'équipe

[Naruto]

Et bah une étape qui a valu son pesant d'or.

Domination totale des Saunier Duval en montagne, les CSC sont également très fort meme si A. Schleck a craqué.

Valverde et Cunego feraient bien d'arreter les frais sur les GT : ils en gagneront jamais hormis peut etre la Vuelta qui se joue plus sur la forme que le niveau intrinsèque. Ils sont beaucoup trop limité en montagne et sur une course durant 3 semaines. Vraiment trop surcoté Valverde : le favori du tour.... il a été bien pale le favori du tour.

Evans, Sastre et Menchov se sont un peu neutralisés (meme si Sastre avait pas d'effort à faire vu que F.Schleck était devant. Est-ce qu'ils étaient dans le dur ou ne voulaient pas faire de faux pas ?

Je sais pas si le jaune pour Evans est une bonne opération enfin bon ça sera déja ça de pris.

[xav1344]

Piepoli : « Une victoire rêvée »

Leonardo Piepoli a remporté la 10ème étape du Tour de France sur les hauteurs de Hautacam. Le coureur Saunier Duval signe un doublé avec son co-équipier Juan José Cobo Acebo.

Votre co-équipier et leader Ricco avait annoncé votre victoire d’étape. Etait-elle programmée ?
Programmée ? Non. J’espérais bien faire et j’en rêvais oui. Les choses se sont ensuite bien enchaînées. Vous savez, Ricco annonce tout et n’importe quoi. Il fait gagner tout le monde, alors il a forcément raison à un moment donné.

Dans la dernière montée, vous avez lâché Frank Schlek. Vous aviez vraiment les jambes ?
Je ne savais pas que j’avais de grandes jambes comme ça. Quand Schlek est parti, j’ai essayé de le suivre mais j’étais très fatigué. Depuis mon accident au Tour d’Italie, j’ai peu roulé et je ne savais pas quelles étaient mes capacités pour tenir une longue montée.

Quelles sont vos ambitions pour les Alpes ?
Je suis déjà très content avec cette victoire. Mais, on essaiera de bien faire dans les Alpes aussi.

Vous êtes vraiment les patrons de la montagne…
Au Tour d’Italie, je pensais être fort et je suis rentré à la maison cassé. Il n’y a jamais rien de sûr dans le sport.

RMC.fr

[xav1344]

CADEL EVANS : « Je ne pouvais pas y croire »

Pour la première fois de sa carrière maillot jaune lundi soir à Hautacam, Cadel Evans était particulièrement ému. D’autant que l’Australien était au bord de la rupture dimanche.

Cadel Evans, on vous a vu particulièrement ému sur le podium du Tour…
Je ne pouvais pas y croire. J’étais au plus bas hier (dimanche) et au plus haut aujourd’hui (lundi). Tout cela en l’espace de 24 heures. Ça fait vraiment du bien de voir les kangourous australiens sur le bord la route

Vous sentez-vous remis de votre blessure de dimanche ?
Je me suis fait une grosse frayeur. J’étais déjà heureux de terminer l’étape d’hier. Ce matin, au début de l’étape, j’ai eu des bleus mais c’est ensuite allé beaucoup mieux. Je dois remercier le médecin qui s’est parfaitement occupé de moi, des pieds au cou. Le plus douloureux c’était dans les descentes. J’avais vraiment mal partout.

Pensez-vous garder ce maillot jaune jusqu’à Paris ?
(Sourire) En tout cas, j’espère que cela va continuer.

Qui sont désormais vos principaux rivaux ?
Frank Schleck n’est qu’à une seconde. C’est la première menace. Mais dans le top 5, Denis Menchov a prouvé par le passé qu’il était le plus dangereux.

Votre équipe est-elle capable de garde les choses en main ?
Ça va être difficile de garder le peloton. Je sais que nous n’avons pas la meilleure équipe mais nous sommes heureux de la situation. L’équipe parvient à bien rouler à l’avant du peloton. J’espère que cela va continuer.

Sport365

[xav1344]

Cobo : «Je suis le leader»

Pas facile d'être le leader de la formation Saunier-Duval quand les équipiers désignés sont un jeune coureur charismatique qui multiplie les accélérations, les victoires et les déclarations tapageuses (Riccardo Ricco) et un vieux loup qui a gagné sur les trois grands Tours (Leonardo Piepoli). Pourtant, Jose Cobo Acebo continue à croire au discours des patrons de l'équipe relayé par les coureurs : l'Espagnol est bien le seul leader de l'équipe Saunier Duval, la nouvelle terreur des étapes de montagne.

«Nous l'avons dit depuis le départ de Brest, a assuré l'ancien vainqueur du Tour du pays Basque mardi lors de la journée de repos. Je suis le leader désigné pour viser le classement général et Leonardo (Piepoli) et Riccardo (Ricco) sont là pour les étapes. De toute façon, ils ne sont arrivés qu'au dernier moment : Leonardo après sa chute sur le Giro et Riccardo pour remplacer Jose Angel Gomez Marchante, blessé.» C'est en s'appuyant sur cet argumentaire que Cobo Acebo accepte d'avoir offert l'étape d'Hautacam à Piepoli alors que les deux coureurs avaient couru ensemble dans la dernière montée. «Quand on joue le général, il faut faire ce type de sacrifice. On ne peut pas jouer sur tous les tableaux».

Malgré tout, l'Espagnol, 8e au général à 2'10" de Cadel Evans, sait qu'il aura du mal à bénéficier du soutien de Ricco (9e à 2'29'') dans les prochaines étapes de montagne : «Il va jouer sa carte personnelle. Il a toujours dit qu'il voulait gagner à l'Alpe d'Huez. De mon côté, j'essaierai de suivre les leaders pour conserver ma place.»

L'équipe

[xav1344]

341.350 euros déjà distribués

A l'issue des dix premières étapes, les organisateurs du Tour de France ont déjà distribué 341.350 euros de prix et primes dont la répartition révèle les équipes les plus en vue avant la journée de repos. Avec trois victoires d'étapes, Saunier Duval est la formation la plus récompensée (50.970 euros), juste devant Team Columbia (50.680 euros) qui a fait le plein grâce aux deux sprints victorieux de Mark Cavendish et à la belle semaine de Kim Kirchen, porteur du Maillot Jaune.

Juste derrière la Caisse d'Epargne (3e), Cofidis a reçu 24.550 euros de gains qui récompensent la victoire de Samuel Dumoulin à Nantes et une équipe toujours portée sur l'offensive. Tout en bas de ce classement, le butin est beaucoup plus maigre pour Quick Step et Lampre, dont les coureurs n'ont que 3.220 et 1.050 euros à se partager.

L'équipe

Cela fait pas beaucoup tout de même.

[xav1344]

Tout les classements ont changé de leaders
Les classements à l'issue de l'étape 10

CLASSEMENT GÉNÉRAL INDIVIDUEL AU TEMPS


CLASSEMENT GÉNÉRAL INDIVIDUEL PAR POINTS


CLASSEMENT GÉNÉRAL DU MEILLEUR GRIMPEUR


CLASSEMENT GÉNÉRAL DES JEUNES


CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR ÉQUIPES

[xav1344]

Au départ Hier matin
1. Kirchen 38h07'19"
2. Evans +00'06"
3. Vandevelde +00'44"
5. Menchov +01'03"
6. Valverde +01'12"
7. Devolder +01'21"
8. Pereiro +01'21"
9. Sanchez +01'27"
10. Sastre +01'34"
11. Schleck Frank +01'56"
12. Schleck Andy +01'58"
13. Kohl +02'01"
15. Cunego +02'09"
18. Kreuziger +02'20"
22. Efimkim +02'50"
21. Ricco +02'35"
26. Cobo +04'33"

Au départ demain
1 Evans 42h29'09'' gagne 1 place
2 Schleck Frank +00'01" gagne 9 places
3 Vandevelde +00'38" stable
4 Kohl +00'46'' gagne 9 places
5 Menchov +00'57'' stable
6 Sastre +01'28'' gagne 4 places
7 Kirchen +01'56'' perd 6 places
8 Cobo +02'10'' gagne18 places
9 Ricco +02'29'' gagne 12 places
10 Efimkim +02'32'' gagne 12 places
11 Astarloza +03'51'' gagne 4 places
12 Nibali +04'18'' gagne 12 places
13 Sanchez +04'26'' perd 4 places
14 Valverde +04'41'' perd 8 places
16 Cunego +05'37'' perd 1 place
17 Pereiro +06'01'' perd 9 places
21 Kreuziger +07'00'' perd 3 places
22 Schleck +08'34'' perd 10 places

[xav1344]

Ricco, génétiquement montagnard

En s’imposant dans la montagne, à Super-Besse, le 10 juillet, puis à Bagnères-de-Bigorre le 13, l’Italien Ricardo Ricco, qui a un taux d’hématocrite génétiquement élevé, a déjà marqué les esprits de ce Tour de France. Alors qu’il porte le maillot à pois rouges de meilleur grimpeur, et celui, blanc, de meilleur jeune, le « Cobra » pourrait encore mordre dans les Alpes.

Les supporters du Tour de France, amassés au bord du Col d’Aspin, n’en reviennent toujours pas. Ils ont vu passer, dimanche, une fusée jaune et blanche. Ce petit bolide a un nom : Ricardo Ricco. Le jeune italien a surpris tout son monde, à commencer par les coureurs, quand il a démarré au kilomètre 224 de cette neuvième étape entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre. Alors qu’il n’avait pas prévu de disputer le Tour de France, le jeune homme de 24 ans - il en aura 25 le 1er Septembre- est en passe de devenir le Roi de la montagne. Un sacre pour ce grand fan de Pantani.

Le mimétisme est, d’ailleurs, saisissant entre le second du Giro 2008 et l’ultime vainqueur transalpin du Tour de France. Riccardo Ricco a toujours voué une admiration sans borne au « Pirate », mort dans l’anonymat d’une chambre d’hôtel à Rimini il y a plus de quatre ans. Les deux coureurs italiens ont le même gabarit : 1.72m, 57kg pour Pantani, 1.73, 59kg pour Ricco. Un vrai gabarit de grimpeur. C’est cette similitude qui peut expliquer cette position sur le vélo : les mains en bas du guidon. Cette allure, si particulière, a permis à l’un comme à l’autre de porter des attaques vives, rapides et imparables. Enfin, si le « Cobra » s’est signalé durant le Giro par son caractère, pestant contre l’attitude de Contador - il l’avait traité de menteur -, on pourrait là aussi faire le parallèle avec « le Pirate », auteur, souvent, de passes d’armes avec le leader de l’époque : Lance Armstrong.

Le « Cobra » peut-il, pour autant, rejoindre son idole au palmarès du Tour ? Il y a tout juste dix ans, Pantani remportait une Grande Boucle éclaboussée par les affaires de dopage. Il avait assis son succès dans la montagne, en remportant l’étape-reine des Pyrénées, au Plateau de Beille, puis celle des Alpes, aux Deux-Alpes. C’est dans les hauteurs du Tour 1998, que Marco Pantani avait construit sa victoire ultime, afin de s’assurer une certaine sécurité avant l’ultime contre-la-montre. Ricco, lui, pour l’instant, essaie de rattraper le temps perdu dans le contre-la-montre de Cholet.

Cependant, Riccardo Ricco n’a peut-être pas les mêmes intentions que son illustre aîné. Il le dit depuis sa victoire à Super-Besse : il prendra les étapes les unes, après les autres. Une expression revenue dans sa bouche, au soir de sa seconde victoire dans cette Grande Boucle. Mais pour ce compétiteur né, romagnol comme son héros, pas sûr que le Tour soit fini. Le « Cobra » est imprévisible…

Europe1.fr

[xav1344]

Valverde : "Il faut y croire"

Le leader de l’équipe Caisse d’Epargne, Alejandro Valverde, ne se laisse pas décourager par le retard accumulé sur les favoris, après son "mauvais moment" dans les Pyrénées. Le coureur espagnol a désormais hâte d’arriver dans les Alpes afin de "se retrouver", et aller chercher un podium à Paris, ce qui serait "extraordinaire".

Avec près de cinq minutes de retard, votre objectif initial, le podium, est-il toujours à votre portée ?
"Il faut y croire car nous n’avons passé que la première partie des étapes de montagne, il reste les Alpes, où on peut perdre beaucoup de temps mais aussi en gagner beaucoup. Je pense donc que le plus dur reste à faire. Les trois étapes des Alpes sont tellement difficiles que n’importe qui, s’il se trouve dans un mauvais jour comme j’ai pu l’être lundi, pourra facilement perdre cinq à dix minutes. Moi, j’ai 4 min et 41 sec de retard sur sur le premier mais j’ai moins sur les autres derrière. Un podium à Paris serait en tout cas extraordinaire, comme une troisième victoire d’étape pour l’équipe."

A quoi avez-vous pensé dans le Tourmalet ?
"Dans un moment comme ça, tu repenses au fait que tu as préparé le Tour toute l’année et que ça ne se passe pas comme prévu. Tu vois un peu le rêve s’évanouir. C’est difficile mais c’est le Tour, c’est le cyclisme, c’est comme ça... J’ai déjà vécu des très bons moments dans ce Tour, il y en a aussi des mauvais. Il ne faut surtout pas rester sur ces mauvais moments et rebondir pour aller de l’avant. On va essayer de récupérer pour repartir à l’attaque."

Avez-vous envie d’une revanche ?
"Je n’ai pas envie de revanche, j’ai plutôt envie de me retrouver, de me battre pour être à l’avant de la course dans les Alpes. Je ne veux plus penser à ce qu’il s’est passé. J’ai eu un mauvais passage dans le Tourmalet, le rythme était très rapide et ça m’a un peu bloqué. Après, quand tu arrives tout seul dans Hautacam, derrière les favoris, tu es un peu découragé. J’ai pourtant fait une bonne ascension dans Hautacam, c’est ce qui me fais dire que mon souci n’était que passager. J’ai connu mon moment de crise, il est passé. Maintenant, j’ai 4-5 jours pour me retaper et m’exprimer au mieux dans les Alpes."

France2.fr