par PatFrench » Lun Juin 24, 2024 15:27
Bonjour la communauté,
Je suis nouveau sur le forum. Je m'appelle Pat, j'ai 56 ans et je joue depuis 50 ans. D'abord sur des chevaux choisis au hasard. 5 Francs à l'époque. Mon grand père avait fondé une cagnotte familiale pour ma grand mère, ma tante, ses 2 ouvriers et moi. Bien sûr il payait pour moi, et je touchais ma part quand ça gagnait. Quelques dizaines de francs, une somme énorme pour un gamin de 6/7 ans.
J'arrête avec ma vie, c'est donc les petites côtes qui nous intéresse. Je ne mises que sur des petites côtes. Dernier exemple en date: cette nuit sur États-Unis-Bolivie.
- BK de départ 800 euros.
- 600 € de placés en plusieurs fois avec des côtes allant de 1,18 à 1,25.
- Côte moyenne 1,20 et des poussières.
- 200 euros de bk à éventuellement placer après un minimum de 5 minutes de jeu.
- but à la 3ème pour les USA.
- la côte chute à 1,06.
- j'ai la flemme d'appuyer sur le bouton pour 18 euros, et garde donc 200 € sur la bk.
- fin du match, j'ai 921,75 de bk. 2 heure du matin.
- je veux mettre 500 sur l'Uruguay, mais je m'endors et manque un gain de 135 euros.
Je lis avec intérêt et passion ce forum, mais j'ai du mal à vous comprendre avec vos mises de 1 à 5 % de vos bk.
Pour vous faire comprendre mon sentiment, et j'espère fournir des arguments au débat, voici une mise en situation : imaginons un film où les gestionnaires de bk seraient représentés par Jacques Villeret, Gérard Jugnot et Pierre Richard. Assis en face d'eux Jean Reno et Gérard Depardieu représentent les joueurs qui font all-in. Après avoir écouté Jugnot leur expliquer les bienfaits de la gestion de bk, Reno et Depardieu se regardent un peu interloqué et tonnent avec la finesse qu'on leur connaît :-" Mais bon dieu de bon dieu, on est joueur où on est pas joueur! Alors on a pas peur de perdre, on en a tous 2, alors on les prends, et les poses sur la table! Non de diou de non diou!"
Comme disait Guy Lux, pour gagner gros, faut jouer gros.
Ce que je comprends pas dans votre manière de gérer votre bk c'est qu'elle est votre ambition. Vos pertes sont limitées, soit, mais vos gains aussi.
Voici comment s'est passée ma journée d'hier:
- d'abord une présélection des matchs de foot. Je mets tout ce qui est inférieur à 1/1,5.
- ensuite je pèse rapidement le pour et le contre des enjeux et des forces en présence.
- ma première impression est que l'Euro ça sent le Pigeon-Pigeon.
-la Copa America et l'entrée en licence des États-Unis et de l'Uruguay répondent à presque tout mes critères, sauf que c'est une première journée.
-J'ai passé de midi, jusqu'à l'heure du match, minuit, à étudier ces 4 équipes, soit 12 heures pendant lesquels je n'ai pas lâché mon téléphone. Tout y est passé, stats, vidéo, compos,...
Tout ce processus à fait que j'ai posé 75%bk sereinement et de manière planifiée.
Je n'ai jamais perdu de pari à plusieurs centaines d'euros.
Des fois je perds des paris jusqu'à 50 euros. Dernièrement j'ai misé sur la Roumanie. Je me disais qu'elle pouvait battre la Belgique à 8/1. Du coup j'arrête ce genre de paris. Je ne fais plus que des paris que je classe IDC95%.
L'IDC, c'est l'Indice De Confiance que je mets dans mes pronostiques. 95% est le maximum. Les États-Unis et l'Uruguay, c'était pas dur à trouver, mais ce que je trouve très très compliqué c'est quand il faut poser les biftons. Plusieurs centaines d'euros c'est une grosse somme pour moi qui est été employé toute ma vie. J'ai gagné tout mes paris, et à chaque pari que je fais je sais pertinemment que je me rapproche de ce qui me pends au nez depuis des années. Le pari perdant ! Foutu écart!
J'ai gagné tout mes paris, mais que le chemin fut dur parfois ! Tortueux, sinueux, pentu, embroussaillé, boueux. J'en suis ressorti vidé, laminé, éreinté psychologiquement. Mais finalement, le lendemain satisfait, comme un alpiniste qui vient de gravir un sommet. Je me régale de la descente, puis je cherche un nouveau sommet à gravir. Et à nouveau ce travail d'analyse qui recommence. J'ai bien vu Brésil-Costa Rica la nuit prochaine. Mais je ne vais pas parier le Brésil à 1,14. Je vais observer en espérant que le Costa Rica ouvre la marque. Ensuite je placerai 400 euros maximum en 4 tranches de 100 euros sur le Brésil. 100 euros à 1,35, puis 100 euros supplémentaires à 1,45 et 100 euros supplémentaires tout les 0,10 de cotes. Jusqu'aux 400 euros prévu. Ce dernier plan n'est qu'une n'est qu'une ébauche, et ne sera pas le plan définitif. C'est pour clarifier ma manière de fonctionner.
Encore faut il que je ne dorme pas. Et ça c'est pas gagné.
Comme disait Guy Lux...
Comme disait Guy Lux...