par CRESUS » Dim Nov 11, 2007 3:12
Basket- Pro A- 7e j. - Nancy a eu très chaud
Samedi, l'équipe de Nancy s'est imposée sur le fil, en prolongation, à Gravelines (89-86) mais a assuré l'essentiel et pris les commandes du Championnat devant l'ASVEL. Roanne de son côté a réalisé une mauvaise opération en s'inclinant au Havre (99-86). Le Mans, l'autre Européen de la soirée, s'en est sorti face à Cholet (70-59), tandis que Dijon a remporté sa première victoire de la saison sur le fil face à Paris Levallois (88-87). Strasbourg, enfin, l'a emporté face à Chalon-sur-Saône (92-82).Trois rencontres ont ouvert, vendredi, la 7e journée de Pro A. Vichy a maintenu Pau-Orthez sous l'eau (62-78 ). L'attaque de Hyères-Toulon a eu raison de la défense de Clermont (93-74). L'ASVEL a souffert à Orléans mais s'est imposée (77-69).
SAMEDI
Nancy a bien cru devoir se résigner à subir sa première défaite de la saison mais une fin de match de toute beauté face à Gravelines-Dunkerque lui a permis de maintenir son invincibilité. Malgré un bon début de match (24-30), les Nancéiens ont ensuite subi la pression adverse (41-53) sans sembler trouver une solution (71-55). Une énorme réaction d'orgueil mêlée à une petite baisse de régime de leurs opposants ont permis au leader du Championnat de se relancer (71-66) puis d'arracher la prolongation (74-74). Un terrible chassé-croisé s'est alors déroulé. Tout d'abord en faveur de Gravelines (79-76) avant que, de nouveau, le club ne se fasse reprendre (83-84, 86-86). Dans les dernières secondes, Nancy a rentré les trois points de la victoire. Ricardo Greer a inscrit 23 points et pris 8 rebonds côté nancéien, contre 21 points pour Tony Stanley, le meilleur marqueur adverse.
Après sa défaite à Barcelone en Euroligue, l'équipe de Roanne s'est de nouveau inclinée en déplacement. Le champion en titre a en effet été dominé par Le Havre (99-86) et a ainsi subi sa deuxième défaite de la saison. En difficulté tout au long de la partie, les joueurs de la Chorale, emmenés par Brion Rush (21 pts, 5 rbds), ne sont pas parvenus à trouver le rythme. Menés 42-51, ils ont fourni de gros efforts pour revenir (58-53 puis 66-65), mais ont de nouveau subi en fin de partie (85-77, 90-79).
Fébrile sur la scène européenne (trois revers en autant de parties), Le Mans a, lui, relevé la tête en Championnat en dominant Cholet (70-59). Les Manceaux ont su se ressaisir après un début de partie à l'avantage de leurs adversaires (17-12, 21-17) pour reprendre les commandes de la rencontre (37-34) et creuser l'écart (51-39). Malgré une tentative de retour (56-50), les Choletais n'ont pu que subir la domination adverse en fin de rencontre (63-52, 70-59).
Après six défaites en autant de rencontres, Dijon est enfin parvenu à décrocher une victoire. Face à Paris Levallois (88-87), les Dijonnais se sont battus comme des lions pour arracher la victoire. Largement en tête au début (30-19), ils ont vu les Parisiens fondre sur eux (34-31) et même les dépasser (50-44, 62-70). Une première réaction d'orgueil leur a permis de se relancer (71-72) avant de réaliser un excellent passage (82-79). La fin de la rencontre a failli leur coûter très cher, mais les joueurs ont su forcer leur destin pour conserver le petit point d'avance qui a fait la différence. Enfin, Strasbourg a su prendre la dimension de Chalon-sur-Saône (92-82). La première moitié de la rencontre a été très indécise (43-44, 55-54), mais les Strasbourgeois ont petit à petit pris le dessus (68-59, 80-67) pour finalement ne plus relâcher l'emprise (90-74, 92-82).
VENDREDI
L'impression de mieux n'était en fait qu'une illusion. Pau-Orthez se trouve toujours au fond du gouffre, et a de nouveau craqué dans sa salle. Le spectre de la correction subie face à l'ASVEL devait encore trotter dans les têtes béarnaises. L'absence de Stanic, finalement pas opérationnel, a encore eu son importance, le manque d'idée dans la passe se faisant nettement sentir. Une situation stigmatisée par de multiples fautes et par la stat' de Ferchaud (0 pd), qui a tenté de compenser au tir (13 pts, meilleur marqueur de Pau). Les Palois n'ont donc que rarement trouvé la clé face à Vichy (62-78 ), meilleure défense de Pro A, et connaissent leur sixième revers consécutif. Le promu a confirmé qu'il avait vite appris les rouages de l'étage supérieur. Et Ball, artisan de la montée, a rendu une copie qui a largement contribué à ce succès (25 pts, 7 rebonds, et 5 pd).
S'il fallait distinguer un joueur du cinq majeur de Hyères-Toulon, ce serait T.Williams, auteur de 16 points, 10 rebonds, et 3 passes lors de la victoire contre Clermont (93-74). Mais le HTV a surtout brillé par son collectif, au sein duquel la balle tourne bien, cinq membres de l'équipe ayant dépassé la barre des dix points. Comme attendu, la clé de la partie s'est située à l'intérieur. Et, comme d'habitude, Alain Weisz a pu compter sur Masingue (11 rebonds) pour faire régner la loi sous le cercle. Villeurbanne n'a pas toujours imposé son jeu sur le parquet d'Orléans, mais l'ASVEL ramène l'essentiel : la victoire (77-69), sa quatrième d'affilée en Pro A.
L'Entente est bien rentrée dans la partie, sous l'impulsion de Heath (14 pts au final), mais Varem et Foirest, lorsqu'ils sont entrés, ont fait parler respectivement la puissance et l'adresse à trois points. L'adresse, cela a d'ailleurs été la caractéristique des Rhodaniens dans le premier quart-temps (83% à 2 pts). Les deux équipes se sont parfois montrés brouillonnes mais se sont battues et sont restées au coude à coude (36-36 à la mi-temps). Une action de Conley, qui a intercepté et remonté un ballon avant de signer un tir primé, a cependant illustré la sérénité de l'ASVEL dans les moments forts. C'est d'ailleurs l'Américain qui a rompu le mutisme au retour des vestiaires (près de 2'30 sans panier inscrit). Heath, lui, s'est estompé. Mené, Orléans a dû courir après le score, handicapé par plusieurs maladresses au tir. Le match s'est débridé et Adjiwanou est passé à l'offensive. Mais Sangaré a signé deux tirs longue distance coup sur coup offrant à l'ASVEL un écart suffisant, même si une faute non sifflée en faveur d'Orléans, dans les derniers instants, aurait pu le mettre à mal.
(L'Equipe)