Nou, tu dis :
Le type qui a 12 et qui faute sur PSG, Monaco et Inter, ben il est ***largement moins bon*** que le type qui a 12 et qui faute sur St-E, Auxerre et le

de Lyon par exemple.[/quote]
Pourquoi ?
On parle d'une même génératrice... Le type à 12 qui faute sur PSG, Monaco et Inter a aussi trouvé le reste tandis que l'autre n'a pas vu les absences de surprises (il faudrait d'ailleurs distinguer la surprise pour MTLM et la "vraie" surprise : la répartition y aide mais pas complètement ; voir les "aberrations") : n'est-il pas aussi difficile de trouver les surprises que les matches où il n'y en a pas puisque c'est au fond la même démarche et que c'est l'ensemble de la grille qui est évalué ?
Une grille sans surprise est rare ; l'événement d'une surprise n'en est donc pas une ; c'est la "distribution" des surprises qui est à trouver. On joue à la fois des surprises et des absences de surprises. Etre bon, c'est aussi trouver là où la logique sera respectée non ? A mes yeux ne pas jouer la victoire d'Auxerre et le nul à Lyon (résultats probables), c'est pas être "largement" meilleur que celui qui parie sur les victoires de Monaco et de l'Inter.
L'intérêt n'est pas de calculer un regret mais de s'améliorer "objectivement" dans la stratégie ; je refuse de me dire "je ne suis pas passé loin" car à ce jeu on échoue à quelques fautes près, souvent on finit à 10 (ou à 11 pour un LF 15), et il y a "un monde" entre 10 et 11 résultats bons, un autre monde entre 11 et 12 bons résultats etc. Les rapports en témoignent.
Dans le sens de la remarque de FYC, il y a aussi le risque assumé du prono. Sans prendre un exemple extrême de "base de fou furieux", ce week-end j'ai basé le nul de Monaco et celui de Chelsea. Le premier par esprit de jeu (c'est-à-dire que, sans en exclure complètement la possibilité, je n'y croyais pas vraiment), le second par analyse... On connaît les résultats : mon pronostic était-il de meilleure "qualité" pour Monaco que pour Chelsea ? Non. Mais meilleur "pour la grille" oui. L'intégration du facteur chance peut donc aussi se faire en amont lorsqu'on tente délibérément la surprise à ses propres yeux en ne jouant pas le pronostic que l'on pressent être le plus probable (façon de se dé-MTLMiser

) : le "calcul" devrait donc introduire une "correction" relative aux choix du joueur (ce que certains indiquent comme "indice de confiance" et d'autres comme prono couillu).
Cette façon de raisonner est évidemment fonction du fait que je joue avec un budget modeste (jamais plus de deux chiffres) et je base toujours au moins une ou deux surprises (ce système "risqué" m'a fait gagner des grilles rémunératrices malgré des erreurs, et je ne suis pas déficitaire au LF, enfin pas encore..., on y vient...

).
Il y a encore des variables comme le prono étudié et le prono pas ou peu étudié (faute de temps ça arrive...).
Ceci dit, à chacun d'introduire ses pondérations et mettre de l'analyse dans ses jeux ne peut que profiter pour progresser. La méthode me semble extra pour comparer dans le temps ses pronos personnels joués avec un budget à peu près équivalent.
Un grand merci une fois de plus ! Je sens que je vais m'amuser avec ça car j'archive mes jeux depuis assez longtemps...