Ligue 1 - saison 2007-2008

Suivi de la saison

Tous les sujets intéressants et qui restent valides malgré le temps qui passe. Tout forum confondu.

Modérateur: Equipe de modération

Message par CRESUS » Mer Sep 19, 2007 12:54

Avec Foot + pour 7 euros par mois,il y a plus besoin d'attendre le bon vouloir de Canal + pour voir son équipe favorite.
Dernière édition par CRESUS le Mer Oct 17, 2007 16:42, édité 2 fois.
CRESUS
 

Message par CRESUS » Sam Sep 22, 2007 0:40

Présentation de la 9 ème journée de ligue 1:


Marseille espère surfer sur sa victoire contre Besiktas, mardi (2-0), pour lancer enfin son championnat à Auxerre (17h10), autre mal classé. En soirée, le leader nancéen reçoit Lorient, en perte de vitesse depuis quelques semaines. Monaco se rend à Valenciennes et Toulouse accueille Lens.

Il y a encore quelques années de cela, ce match entre Auxerre et Marseille aurait sonné comme une affiche, comme un match de haut de tableau entre deux prétendants à l'Europe. Il ne sera cette fois que le théâtre des retrouvailles entre quelques joueurs et leur ancienne équipe (Pedretti, Maoulida à Auxerre, Cissé, Cheyrou et Hamel à Marseille). Rien de plus. Auteurs d'un début de saison catastrophique, les deux équipes sont toujours en quête de repères. Après huit journées, Auxerre est 16e, avec déjà 6 revers au compteur. Marseille est à peine mieux loti, avec une seule victoire à la clé et une 15e place qui sonne creux. Chacun a pourtant quelques raisons de croire au renouveau. Les Bourguignons ont le mérite d'afficher une récente solidité à domicile, où ils ont remporté deux de leurs trois derniers matches en gardant à chaque fois leur but inviolé. Marseille, de son côté, est rentré vainqueur de ses deux derniers déplacements à l'Abbé-Deschamps en championnat. Et, à défaut d'avoir réellement convaincu, il a au moins assuré l'essentiel contre Besiktas, mardi, pour ses débuts en Ligue des champions (2-0). A savoir prendre les trois points devant son public, ce qu'il n'avait encore jamais réussi cette saison. Mieux, Marseille a également réussi à marquer sans encaisser le moindre but, une autre grande première. Car les Olympiens sont finalement aussi fébriles devant (7 buts inscrits en 8 matches de L1, soit la 13e attaque) que derrière (10 encaissés, 15e défense). Une nouvelle défaite mettrait certainement un terme à la période Emon, alors qu'une victoire mettrait en difficulté son homologue auxerrois, Jean Fernandez. Quoiqu'il en soit, le vaincu, si vaincu il y a, aura plus que jamais la tête dans le sac.


NANCY veut garder la tête

Défait pour la première fois de la saison à Lens, le week-end dernier (0-1), Nancy entend bien reprendre sa marche en avant contre Lorient et garder ainsi la tête du classement devant Lyon. La mission des hommes de Pablo Correa s'annonce jouable face à un adversaire rentré dans le rang après un début d'exercice remarquable. Les Merlus, qui trônaient fièrement sur la plus haute marche du podium à la mi-août, après avoir enchaîné trois victoires face à des grosses cylindrées (Monaco, Paris-SG, Lyon), n'ont pris depuis que deux petits points sur douze possibles. A Nancy, en revanche, tout va bien. L'ASNL réussit tout simplement le meilleur début de saison de son histoire. Et le bilan des Lorrains à domicile a de quoi faire peur : 4 matches, 4 victoires (seule équipe à avoir fait le plein), 9 buts marqués et seulement 2 encaissés. Un nouveau succès leur permettrait non seulement de garder leur bien mais aussi de préparer au mieux leur prochain rendez-vous à Monaco.


MONACO doit se reprendre

Autre équipe à marquer le pas, Monaco reste sur deux défaites consécutives au moment d'aller défier Valenciennes sur ses terres. Au sortir d'une dernière quinzaine d'août époustouflante (4 matches, 4 victoires, 9 buts inscrits, 1 seul encaissé), l'ASM s'est en effet tour à tour pris les pieds dans le tapis à Bordeaux et face au Paris-SG (1-2 à chaque fois). Il lui faudra donc relever la tête à Valenciennes, auteur d'un début de saison remarquable et toujours intraîtable à domicile (3 victoires, 1 nul). Strasbourg, l'étonnant promu, espère reprendre sa marche en avant face au Mans après un léger passage à vide. Mais les Sarthois ont repris goût à la victoire face à Valenciennes (2-0) après une série de trois revers de rang. Saint-Etienne, qui ambitionne logiquement de jouer le haut du tableau, doit apprendre à prendre des points loin de ses bases. Si le bilan des Verts à domicile est digne d'une équipe de tête, celui à l'extérieur en est bien loin. Roussey et ses hommes sont rentrés bredouilles de leurs trois derniers déplacements. Il leur faudra faire mieux à Nice, invaincu sur ses terres. Toulouse, qui reste sur deux victoires, dont une remarquable à Marseille (2-1), pourrait faire la bonne opération du jour en cas de nouveau succès face à Lens. Elie Baup et ses hommes, qui pointent à cinq unités de Bordeaux, 3e, comptent deux matches de moins (à Caen et contre Nancy). Reste que Lens et Papin, après avoir remporté leur première victoire de la saison face à Nancy (1-0), espèrent bien s'éloigner encore un peu plus de la zone de relégation. Enfin, Metz a tout intérêt de rapporter quelque chose de Caen pour ne pas être décroché par un concurrent direct au maintien.(source:l'équipe)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Dim Sep 23, 2007 3:14

Quelques jours après sa victoire face à Besiktas (2-0), Marseille est retombé dans ses travers à Auxerre (0-2) et passe 16e. Nancy a en revanche conforté sa place de leader face à Lorient (1-0). Valenciennes, tombeur de Monaco (1-0), passe deuxième devant Le Mans, vainqueur à Strasbourg (1-0). Saint-Etienne a sombré à Nice (0-3).

Marseille ne répond plus. La victoire contre Besiktas, mardi (2-0), n'était peut-être que l'arbre qui cache la forêt. Car l'OM est retombé une nouvelle fois dans ses travers à Auxerre (0-2) et se retrouve relégué à la 16e place, avec deux matches de plus que ses poursuivants, Lens et Caen. Fébriles défensivement, timides offensivement, et visiblement atteints psychologiquement, les hommes d'Albert Emon n'ont jamais semblé en mesure d'inquiéter une équipe auxerroise bien plus volontaire. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir des Olympiens fantomatiques porter enfin le danger sur le but de Sorin, par une reprise de Faty en bout de course qui échouait sur la transversale. Mais le score était déjà de 2-0 pour les locaux. Niculae avait profité de l'attentisme de la défense adverse pour inscrire un doublé en cinq petites minutes (20e, 25e). Le mal était fait. Errant sur le terrain, les Marseillais, sonnés, n'allaient reprendre leurs esprits qu'après le repos pour présenter un semblant de rébellion. Plus agressifs, ils n'en étaient pas beaucoup plus dangereux pour autant. La première véritable occasion dangereuse était même à mettre au crédit des Bourguignons, le ballon piqué bien inspiré de Maoulida n'échouant qu'à quelques centimètres du but de Mandanda (56e). Solides et bien en place, malgré l'expulsion de Lejeune (76e), les Auxerrois filaient vers leur deuxième succès consécutif et se contentaient de gérer. Les Marseillais monopolisaient le ballon mais se montraient beaucoup trop maladroits dans le dernier geste pour espérer renverser la vapeur. Malgré un penalty évident non sifflé en toute fin de match, ils pouvaient regagner les vestiaires la tête basse. Pape Diouf et Albert Emon n'ont pas souhaité s'exprimer à chaud. Mais les jours qui viennent s'annoncent mouvementés du côté de la Canebière.


NANCY et VALENCIENNES insistent

Défait pour la première fois de la saison à Lens, le week-end dernier (0-1), Nancy a repris sa marche en avant contre Lorient (2-0). Longtemps tenu en échec par des Merlus évoluant sans complexe, le leader lorrain a dû attendre les dix dernières minutes du match, et un doublé de la tête de Youssouf Hadji (80e, 86e), pour faire la différence et garder ainsi la tête du classement. Avec déjà six victoires au compteur en huit matches, l'ASNL continue d'impressionner. Même si son président s'entête à répéter que l'unique objectif du club reste le maintien, il va peut-être falloir se résoudre à revoir les objectifs à la hausse. En attendant les matches de Lyon et Bordeaux, dimanche, Valenciennes s'est offert la place de dauphin en infligeant à Monaco sa troisième défaite consécutive (1-0). L'unique but de cette rencontre musclée (3 cartons rouges au final dont un pour Menez à la 42e minute) a été inscrit de la tête par l'inévitable Johan Audel (11e). Avec cinq buts à son compteur en 194 minutes de jeu, l'attaquant nordiste s'affirme sans doute comme l'un des buteurs les plus rentables de l'élite. Valenciennes, qui compte déjà deux victoires de plus que la saison dernière à pareille époque, ne s'en plaindra pas. Monaco, de son côté, a du pain sur la planche. Le Mans, après un passage à vide fin août (1 point en 4 matches), a confirmé à Strabourg (1-0) qu'il avait retrouvé de sa superbe. Grâce à ce deuxième succès consécutif, acquis sur une frappe lointaine de Romaric avant la pause (36e), les Sarthois remontent à la troisième place et complètent un podium provisoire aussi séduisant qu'inattendu.


SAINT-ETIENNE sombre à Nice

Saint-Etienne, au contraire de Nancy, pourrait revoir ses ambitions à la baisse. Car les Verts ont beau afficher une solidité à toute épreuve à domicile, ils restent beaucoup trop fébriles loin de leurs bases. Laurent Roussey et ses hommes, pour leur quatrième revers de rang à l'extérieur, ont cette fois explosé en vol à Nice (0-3). Ils étaient déjà menés par deux buts d'écart au quart d'heure de jeu après un doublé de la tête du lutin Bakari Koné (1,63 m). Sa première réalisation restera même certainement comme l'une des plus surprenantes de la saison, le ballon atteignant une hauteur invraisemblable avant de retomber dans le but de Janot. Les Niçois en profitent pour faire un bond et s'emparer de la 7e place, à deux petits points du podium. Saint-Etienne est 12e. Toulouse, qui disputait son deuxième match en 48 heures après son match nul face à Sofia, jeudi (0-0), n'a finalement pas trouvé les ressources nécessaires pour venir à bout de Lens (1-1), pourtant réduit à dix peu après l'heure de jeu suite à l'expulsion de Mangane. Enfin, Metz a remporté sa première victoire de la saison sur la pelouse de Caen (2-1), un concurrent direct dans la course au maintien. Les Messins remontent du coup à la 18e place et laissent provisoirement le bonnet d'âne à Sochaux.
CRESUS
 

Message par CRESUS » Dim Sep 23, 2007 3:15

Classement

1 Nancy 19 8 6 1 1 15 5 10
2 Valenciennes 17 9 5 2 2 13 9 4
3 Le Mans 16 9 5 1 3 13 11 2
4 Lyon 15 7 5 0 2 14 7 7
5 Bordeaux 15 8 4 3 1 10 6 4
6 Rennes 15 8 4 3 1 9 5 4
7 Nice 14 9 4 2 3 10 7 3
8 Monaco 13 9 4 1 4 13 9 4
9 Strasbourg 12 9 3 3 3 8 6 2
10 Lorient 12 9 3 3 3 10 11 -1
11 Paris-SG 11 8 2 5 1 7 6 1
12 Saint-Etienne 11 9 3 2 4 9 9 0
- Toulouse 11 7 3 2 2 9 9 0
14 Lille 9 8 1 6 1 8 8 0
15 Auxerre 9 9 3 0 6 6 15 -9
16 Marseille 7 9 1 4 4 7 12 -5
17 Lens 6 7 1 3 3 3 5 -2
18 Metz 5 9 1 2 6 4 14 -10
19 Caen 4 7 1 1 5 5 11 -6
20 Sochaux 4 8 0 4 4 6 14 -8
CRESUS
 

Message par CRESUS » Dim Sep 23, 2007 3:19

Rappel des résultats de la 9 ème journée:


Samedi 22 septembre 2007

Auxerre 2-0 Marseille
Nancy 2-0 Lorient
Valenciennes 1-0 Monaco
Strasbourg 0-1 Le Mans
Nice 3-0 Saint-Etienne
Toulouse 1-1 Lens
Caen 1-2 Metz
CRESUS
 

Message par CRESUS » Dim Sep 23, 2007 3:21

Dimanche 23 septembre 2007

Paris-SG - Bordeaux
Rennes - Sochaux
Lyon - Lille
CRESUS
 

Message par CRESUS » Dim Sep 23, 2007 3:29

PARIS VA SAVOIR

(Par Bruno RODRIGUES)
Courageux le week-end dernier à Monaco (2-1), le Paris-SG espère confirmer face à Bordeaux au Parc des princes, où il court toujours après sa première victoire (18h00). Dans le même temps, Rennes va tenter de grimper sur le podium face à Sochaux. En soirée, Lyon accueille Lille pour effacer son faux pas à Barcelone.

Le Paris-SG a peut-être beaucoup à perdre contre Bordeaux, mais il a surtout énormément à gagner. Une victoire devant son public, qui attend cela depuis un bon mois et demi maintenant, lui permettrait de repasser dans la première partie de tableau pour la première fois depuis des lustres, et de rester au contact des équipes de tête. Après tout, Bordeaux, 3e à l'aube de cette journée, n'est qu'à quatre points. Reste que le club parisien a bien du mal à s'exprimer à domicile, où il lui faut obligatoirement faire le jeu. En quatre matches disputés cette saison dans son jardin, le PSG a concédé un revers pour trois matches nuls. Il peut toutefois nourrir de réels espoirs de s'y imposer enfin au vu de ses dernières sorties au Mans (2-0), contre Marseille (1-1) ou à Monaco (2-1). Mais Bordeaux a également de solides arguments à faire valoir. La greffe Laurent Blanc a plutôt bien pris, et l'équipe au scapulaire, dans un jeu plus offensif que l'an passé, s'affirme définitivement comme un sérieux candidat au podium final. Le doublé inscrit par Cavenaghi jeudi en Coupe de l'UEFA prouve également que le coach bordelais peut s'appuyer sur une profondeur de banc indispensable à ce niveau. Invaincu à l'extérieur (où il partage la tête du classement avec ... le Paris-SG), Bordeaux espère confirmer avant de recevoir Lyon. Paris, de son côté, ne vise rien de moins qu'un second succès consécutif face à un gros poisson, histoire de rappeller, si besoin en est, qu'il n'est pas un club de seconde zone.


RENNES voit plus loin

Sans faire de bruit, Rennes poursuit tranquillement son ascension vers les sommets. Après avoir échoué au pied du podium l'an dernier malgré un début de saison totalement raté, le club breton s'est cette fois installé d'entrée parmi les équipes de tête. Quatrième à un point du leader, Nancy, avant cette journée, Rennes est déjà en place défensivement (5 matches sans encaisser le moindre but). Même si l'attaque peaufine encore ses automatismes, en raison notamment de l'arrivée tardive de Wiltord, Dréossi et ses hommes n'ont plus perdu depuis leur faux pas contre Nancy, en ouverture (0-2). Ils restent même sur une série de trois victoires en quatre rencontres. La venue de Sochaux, mal en point, est peut-être l'occasion rêvée de s'installer pour de bon sur le podium avant d'aller défier le Paris-SG. Chez le tenant de la Coupe de France, en revanche, la maison ne brûle pas encore mais on s'en approche à grands pas. La déroute subie jeudi face à Panionios (0-2), en Coupe de l'UEFA, est venue s'ajouter à un début de saison en tous points catastrophique (19e, aucune victoire). Le public s'est déjà mis à demander le départ du coach, Frédéric Hantz, alors que Jean-Claude Plessis, le président historique du club, a laissé entendre qu'il pourrait laisser la main. Une victoire pourrait toutefois apaiser les esprits, au moins provisoirement. Mais la mission des Sochaliens ne s'annonce pas de tout repos.


Lyon veut oublier Barcelone

Provisoirement relégué à la 4e place après les victoires de Valenciennes et du Mans, samedi, Lyon ne visera rien d'autre que la victoire face à Lille. Pour reprendre sa deuxième place, déjà, et poursuivre son irrésistible remontée au classement (4 victoires de rang, série en cours). Mais aussi et surtout pour effacer son faux pas à Barcelone (0-3), mercredi. Car, quoi qu'en dise Alain Perrin, les Rhodaniens ont bel et bien souffert en Catalogne, et ses choix tactiques se sont au final révélés risqués, voire inadaptés. Contre Lille, il devrait donc aligner Grosso dès le coup d'envoi. Keita et Ben Arfa, également remplaçants à Barcelone, pourraient eux aussi être titularisés dans un onze proche de celui qui a triomphé à Metz le week-end dernier (5-1). Lille, de son côté, espère confirmer son bon début de saison. Malgré les départs de plusieurs cadres cet été (Keita, Bodmer, Tavlaridis, Chalmé, Odemwingie), le LOSC semble avoir déjà trouvé ses marques et ne doit son classement actuel qu'à un manque certain de réussite. Que ce soit au Mans (1-1) ou à Paris (1-1), les hommes de Puel auraient très bien pu rentrer avec les trois points en poche. Pourquoi pas à Lyon ?
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 0:15

LYON TOUCHÉ, PARIS ET RENNES COULÉS

Par Bruno RODRIGUESRetombé sur terre après son échec à Barcelone, mercredi (0-3), Lyon a mis un terme à une semaine pénible pour lui en concédant le match nul face à Lille (1-1). Plus tôt dans l'après-midi, le Paris-SG a de nouveau montré ses limites à domicile en s'inclinant face à Bordeaux (0-2). Rennes, qui visait le podium, s'est également incliné sur ses terres contre Sochaux (0-2).


Après avoir pris l'habitude, ces dernières saisons, de tout écraser sur son passage en L1 et de tenir tête aux ténors européens, Lyon a repris un visage plus humain en l'espace d'une semaine. Quatre jours après s'être lourdement incliné à Barcelone (0-3), l'OL a concédé un match nul somme toute logique sur sa pelouse face à Lille (1-1), et met ainsi un terme à une série de quatre victoires consécutives en Championnat. Avec Grosso et Keita mais sans Ben Arfa, laissé sur le banc au coup d'envoi, les Lyonnais ont pourtant pris la rencontre par le bon bout, proposant d'entrée de jeu un football assez léché, fait de technique et de rapidité. Mais les Rhodaniens n'ont finalement que très peu inquiété le gardien adverse avant le repos, butant à chaque fois sur un bloc lillois bien en place. Le LOSC s'est même permis de prendre l'avantage au score dès la 17e minute de jeu, grâce à un missile du gauche signé Michel Bastos en pleine lucarne (0-1). Brouillon offensivement, n'écartant pas suffisamment le jeu sur les côtés, l'OL a dû attendre le retour des vestaires pour montrer son vrai visage et mettre la pression sur le gardien adverse. Celui-ci a longtemps retardé l'échéance avant de s'incliner logiquement sur une frappe de près de Sidney Govou à l'heure de jeu (59e). Ce match fleurait alors bon le remake du récent Lyon - Le Mans (3-2), où les Gones avaient renversé en quelques minutes une situation qui semblait compromise. Il n'en a rien été. La sortie de Bodmer, quelques minutes après l'égalisation, a semblé déstabiliser le collectif lyonnais. Hormis un superbe arrêt de Sylva sur un exploit signé Benzema (88e), le LOSC tenait son septième match nul de la saison. Lyon est désormais 4e, Lille 14e.


BORDEAUX dauphin provisoire

Donner le bâton pour se faire battre. En choisissant de laisser d'entrée de jeu le ballon à Bordeaux, le Paris-SG, aligné dans son désormais traditionnel 4-3-3 plus propice aux contres, s'est une nouvelle fois brûlé les ailes au Parc des princes (0-2). «Partir avec un but de retard face aux équipes de très haut niveau complique vraiment les choses», avait prévenu avant le match Laurent Blanc, le coach bordelais, pointant notamment du doigt les difficultés rencontrées par son équipe à entrer dans ses matches. Ses hommes l'ont écouté. Certes, l'attentisme des hommes de Le Guen n'aura duré qu'un petit quart d'heure. Un laps de temps suffisant toutefois pour que Bordeaux, une nouvelle fois très à l'aise avec le ballon, n'ouvre la marque par Johan Micoud, profitant d'une erreur d'alignement de la défense adverse pour ajuster Landreau de près (10e). Au lieu d'agir, le Paris-SG s'est donc contenté de réagir. Il a alors monopolisé le ballon, multiplié les situations dangereuses (Rothen 16e, Luyindula 23e, Camara 30e), mais s'est montré beaucoup trop maladroit dans le dernier geste pour trouver la faille. David Bellion, servi sur un plateau par Jussiê après une nouvelle erreur défensive parisienne, ne s'est lui pas fait prier pour doubler la mise dès le retour des vestiaires (48e), et mettre un terme à tout suspense. Les Parisiens ont dû se résoudre à laisser filer une nouvelle fois des points au Parc des Princes, où ils n'ont toujours pas gagné cette saison en cinq tentatives. Ils ont également manqué l'occasion de s'installer dans la première partie de tableau pour la première fois depuis des lustres. Au lieu de cela, le club de la capitale est 13e. Bordeaux, de son côté, confirme son excellent début de saison et s'affirme définitivement comme un client de poids en vue du sacre final.


RENNES freiné par Sochaux

Rennes avait lui aussi l'occasion de s'installer sur le podium en recevant une équipe de Sochaux dernière et plus que mal en point. Mais Pierre Dréossi et ses hommes ont échoué dans leur mission (0-2). Les Sochaliens, acculés sur leur but d'entrée de match, ont su faire le dos rond pour résister à la furie bretonne avant d'ouvrir la marque sur l'une de leurs premières offensives, par l'intermédiaire de Stéphane Dalmat (37e). Piqués au vif, les Rennais ont alors redoublé d'efforts, sur les ailes notamment d'un Jérôme Leroy omniprésent, mais ont inlassablement buté sur un Teddy Richert des grands soirs. Mickaël Isabey a alors profité de l'attentisme de la défense adverse pour doubler la mise juste avant l'heure de jeu (58e) et mener les siens à leur première victoire de la saison. Comme les Parisiens, les Rennais ont une nouvelle fois prouvé qu'ils étaient plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile. Sochaux, de son côté, n'en est pas encore à ce genre de considération. Le simple fait de sortir de la zone de relégation devrait pour l'instant suffire à son bonheur.
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 0:18

Dimanche 23 septembre 2007

Paris-SG 0-2 Bordeaux
Rennes 0-2 Sochaux
Lyon 1-1 Lille
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 0:19

1 Nancy 19 8 6 1 1 15 5 10
2 Bordeaux 18 9 5 3 1 12 6 6
3 Valenciennes 17 9 5 2 2 13 9 4
4 Lyon 16 8 5 1 2 15 8 7
5 Le Mans 16 9 5 1 3 13 11 2
6 Rennes 15 9 4 3 2 9 7 2
7 Nice 14 9 4 2 3 10 7 3
8 Monaco 13 9 4 1 4 13 9 4
9 Strasbourg 12 9 3 3 3 8 6 2
10 Lorient 12 9 3 3 3 10 11 -1
11 Saint-Etienne 11 9 3 2 4 9 9 0
- Toulouse 11 7 3 2 2 9 9 0
13 Paris-SG 11 9 2 5 2 7 8 -1
14 Lille 10 9 1 7 1 9 9 0
15 Auxerre 9 9 3 0 6 6 15 -9
16 Marseille 7 9 1 4 4 7 12 -5
17 Sochaux 7 9 1 4 4 8 14 -6
18 Lens 6 7 1 3 3 3 5 -2
19 Metz 5 9 1 2 6 4 14 -10
20 Caen 4 7 1 1 5 5 11 -6
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 15:25

Classement des buteurs:

1 BENZEMA Karim (Lyon) 8 8 1.00
2 BELLION David (Bordeaux) 6 9 0.67
3 DE MELO Tulio (Le Mans) 5 8 0.63
- AUDEL Johan (Valenciennes) 5 4 1.25
5 SAÏFI Rafik (Lorient) 4 9 0.44
- VAHIRUA Marama (Lorient) 4 8 0.50
- PIQUIONNE Frédéric (Monaco) 4 9 0.44
- HADJI Youssouf (Nancy) 4 8 0.50
- KONE Bakari (Nice) 4 8 0.50
10 NICULAE Daniel (Auxerre) 3 6 0.50
- WENDEL Geraldo (Bordeaux) 3 9 0.33
- SESSEGNON Stéphane (Le Mans) 3 9 0.33
- MICHEL BASTOS Fernandes (Lille) 3 8 0.38
- MENEZ Jérémy (Monaco) 3 9 0.33
- FORTUNE Marc-Antoine (Nancy) 3 8 0.38
- KIM (Nancy) 3 7 0.43
- FEINDOUNO Pascal (Saint-Etienne) 3 8 0.38
- ILAN Araujo (Saint-Etienne) 3 9 0.33
- BIRSA Valter (Sochaux) 3 8 0.38
- RENTERIA Wason (Strasbourg)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 15:27

Classement des passeurs:

1 ROTHEN Jérôme (Paris-SG) 4
2 JUSSIE (Bordeaux) 3
- VAHIRUA Marama (Lorient) 3
- PLASIL Jaroslav (Monaco) 3
- LEROY Jérôme (Rennes) 3
- ABDESSADKI Yacine (Strasbourg) 3
- MOULOUNGUI Eric (Strasbourg) 3
- MATER Rudy (Valenciennes) 3
9 LEJEUNE Kévin (Auxerre) 2
- CHAMAKH Marouane (Bordeaux) 2
- FERNANDO (Bordeaux) 2
- COMPAN Lilian (Caen) 2
- GERVINHO (Le Mans) 2
- BEN ARFA Hatem (Lyon) 2
- BENZEMA Karim (Lyon) 2
- JUNINHO (Lyon) 2
- CHEYROU Benoit (Marseille) 2
- CUFRE Leandro (Monaco) 2
- FORTUNE Marc-Antoine (Nancy) 2
- HADJI Youssouf (Nancy)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 15:29

LE SYNDROME A BON DOS

(Par JEAN LE BAILLE)
Paris-SG vient de boucler un quatrième mois consécutif sans victoire à domicile, à cheval sur deux saisons. De quoi alimenter la thèse d'un "syndrome du Parc", un mal psychologique à nouveau invoqué par Paul Le Guen pour expliquer la défaite subie face à Bordeaux (2-0), la deuxième de rang Porte de Saint-Cloud. Et si le nouveau dauphin était tout simplement trop fort pour un PSG courageux mais limité ?

A la fin du match, le Parc a sifflé, bien sûr, mais sans en rajouter. Parce que le Paris-SG s'est battu du début à la fin, a bien joué par séquences et que son chouchou, Pauleta, entré en fin de partie, a touché la barre. Peut-être aussi par fatalisme après cinq matches à domicile sans victoire (record battu), concluant quatre mois de disette. La dernière victoire du PSG au Parc remonte désormais au 19 mai, face à Troyes, aujourd'hui en L2. On peut aussi avancer l'hypothèse d'une certaine culpabilité collective courant dans les travées. Après tout, le fameux "syndrome du Parc", une nouvelle fois brandi par Paul Le Guen pour expliquer la défaite de dimanche, brosse en creux le portrait peu avenant d'un écrin et d'un public inhibiteurs. «J'aimerais qu'on donne satisfaction à notre public. On le sent déçu. Alors il faut travailler. Les corps et les têtes. Parce que ça compte aussi, les têtes». Convaincu que le mal est avant tout psychologique, l'entraîneur du PSG a répété en salle de presse ce qu'il y dit depuis des semaines. Que «certains» joueurs sont moins performants à la maison qu'hors de leurs bases, qu'il faut les protéger et leur redonner confiance. Mais encore ?


Blanc sceptique

Le Paris 2007-08 cultive un autre paradoxe, tactique celui-là. En résumé, plus il a le ballon, moins il gagne - et inversement. Les victoires à Monaco (2-1) et au Mans (2-0) ont dessiné le profil d'une équipe de contre, comme l'AJ Auxerre des meilleures années. Mais la recette ne fonctionne pas au Parc, où le PSG s'évertue à prendre le jeu à son compte, sans savoir toujours contourner les défenses renforcées et laissant trop d'espaces entre ses lignes. Dimanche, l'équipe parisienne a encore brouillé les cartes, sa prestation ne s'inscrivant dans aucun de ces deux schémas. Les coéquipiers de Jérôme Rothen n'ont ni monopolisé le ballon ni réussi à se projeter vite vers l'avant à la récupération. «J'avais lu que le PSG voulait jouer comme Auxerre, ça tombe bien parce que moi j'y ai joué, à Auxerre,» s'est amusé Laurent Blanc. Pour l'entraîneur girondin, nul mal mystérieux n'explique la défaite des Parisiens. «Vous pouvez peut-être affirmer que le syndrome du Parc existe, a-t-il lancé aux journalistes, mais je pense sincèrement que Bordeaux a mieux joué au football que le Paris-SG et qu'il méritait sa victoire.» Le film du match ne dément pas cette appréciation. Le syndrome, cette fois, semble avoir bon dos.


Luyindula maladroit

Le PSG s'est procuré ses meilleures situations en début de match sur des ballons récupérés grâce au pressing très haut exercé par Diané (1ere), Frau (4e) ou Digard (7e), laissant entrevoir une tactique de harcèlement proche de celle qui avait payé lors des deux victoires du PSG à l'extérieur. C'est encore un ballon chipé par Mendy dans la surface bordelaise qui a offert une occasion en or à Luyindula, mais la pointe parisienne a gâché l'offrande à bout portant (22e). Entre-temps, Bordeaux avait ouvert la marque par Micoud (9e) et fait au moins jeu égal dans la possession de balle, y compris dans le camp parisien. Le deuxième but inscrit juste après la pause par Bellion (46e) a obligé les Parisiens à basculer dans un système à trois défenseurs sans pour autant leur offrir la maîtrise du milieu, où les Bordelais, dans le sillage de la triplette Fernando-Micoud-Jussiê, ont mis le pied sur le ballon le plus clair du temps. Battu à la régulière, le PSG a davantage manqué d'arguments techniques et tactiques que de volonté et d'envie. Il faudra des uns et des autres pour venir à bout de Rennes, prochain visiteur du syndrome. Pardon, du Parc des Princes.
CRESUS
 

Message par CRESUS » Lun Sep 24, 2007 15:30

Foot - L1 - OM - Emon débarqué aujourd'hui ?

La journée pourrait être agitée à Marseille et pas seulement sur le front de mer. Les joueurs de l'OM battus à Auxerre (2-0) samedi, sont au repos ce lundi, ce qui n'est pas le cas des dirigeants.


Selon nos confrères du quotidien L'Equipe, Pape Diouf pourrait annoncer, dans les toutes prochaines heures, le retrait d'Albert Emon. Toujours selon le quotidien, la décision d'écarter Albert Émon aurait été prise dimanche soir très tard, après une ultime réunion entre Pape Diouf, Julien Fournier, numéro 3 du club, et José Anigo, le directeur sportif.


Il semble que Pape Diouf rêve toujours de convaincre Bruno Metsu (actuellement aux Emirats Arabes) de rejoindre Marseille. Mais l'arrivée du technicien français pourrait prendre du temps. José Anigo pourrait faire son retour sur le banc, même si l'intéressé s'était promis de ne pas succéder à Émon. Enfin et comme toujours à Marseille, de nombreux noms sont évoqués : Guy Lacombe, Jacques Santini, Zdenek Zeman voire Vahid Halilhodzic ou encore Eric Gerets.

Tout Marseille attend donc de savoir... (source l'équipe)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Mar Sep 25, 2007 14:38

Foot - L1 - OM - Metsu dit qu'il ne viendra pas

Dans des déclarations faites à des journalistes et relayées mardi par l'Agence France Presse, Bruno Metsu a indiqué avoir décliné une offre de l'Olympique de Marseille. Pressenti pour succéder à l'entraîneur Albert Emon, sur la sellette après une série de mauvais résultats de l'OM en championnat, le technicien français a l'intention de demeurer sélectionneur des Émirats Arabes Unis.


«Je suis tenu par mon contrat comme entraîneur de la sélection des Emirats arabes unis jusqu'en juin 2010», a réaffirmé Metsu, ajoutant: «J'ai reçu des offres de plusieurs clubs européens, dont celui de Marseille, et je les ai toutes refusées». C'est la deuxième fois que l'ancien sélectionneur du Sénégal, proche de Pape Diouf, avorte son arrivée sur le Vieux Port. «Je serais honoré d'entraîner l'OM, un des grands clubs de France et d'Europe, réaffirme-t-il, mais mon engagement avec la fédération émiratie m'impose de poursuivre ma mission avec la sélection des Emirats, d'autant que celle-ci va disputer dans quelques jours (NDLR, le 8 octobre) son premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, contre le Vietnam. Les médias français m'ont déjà présenté comme le successeur d'Albert Emon et ont laissé entendre que le président de l'OM, Pape Diouf, était venu à Dubaï pour finaliser un contrat. Ce n'est pas le cas. Il ne s'agit que de simples contacts».


Les noms de Lacombe, Halilhodzic et Fernandez circulent


Le secrétaire général de la fédération émiratie, Mohammad Ben Dokhan, a confirmé ces contacts. «Metsu a reçu une offre française, qu'il a refusée. Il nous en a informés». Le nom du futur entraîneur de l'OM pourrait être connu mardi, même si le prochain match du club phocéen n'a lieu que dans huit jours, à Liverpool en Ligue des champions. Pape Diouf et Louis Acariès, ami proche de l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus, auront une réunion ce soir à 18 heures, à l'issue de laquelle le président marseillais choisira, ou pas, d'écarter officiellement Albert Emon. En attendant, celui-ci a normalement dirigé la séance, mardi, selon le service communication du club phocéen.


Le refus de Metsu, vraisemblablement lié à une impossibilité de boucler l'affaire sur le plan financier, oblige Pape Diouf à chercher une autre solution, José Anigo n'envisageant toujours pas de succéder, même temporairement, à son ami Albert Emon. Des approches indirectes ont eu lieu vis-à-vis de Guy Lacombe et Vahid Halilhodzic, même si celui-ci a préféré nier, lundi soir sur L'Equipe TV, avoir eu des contacts avec le club olympien. Le nom d'un autre ancien entraîneur du Paris-SG, libre de tout engagement, circule à nouveau autour de l'OM. C'est celui de Luis Fernandez, qui avait déjà failli succéder à Abel Braga en 2000, juste avant son retour dans le club de la capitale. (source l'équipe)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Mar Sep 25, 2007 14:40

"Le nom d'un autre ancien entraîneur du Paris-SG, libre de tout engagement, circule à nouveau autour de l'OM. C'est celui de Luis Fernandez"


Le Parisien de coeur à Marseille..................
CRESUS
 

Message par CRESUS » Mer Sep 26, 2007 14:58

Foot - L1 - OM - Acariès: «Gerets, ultime atout»

Pape Diouf a tranché. Albert Emon n'est plus l'entraîneur de l'Olympique de Marseille. Il a été remplacé par le Belge Eric Gerets. S'il accorde toute sa confiance au président phocéen, Louis Acaries, le confident de Robert Louis-Dreyfus, pour lequel il veille sur ce qui se passe dans le club de l'actionnaire principal, assure qu'en cas de nouvel échec, il en assumera la responsabilité. « C'est tout à fait normal. Il est là pour ça », nous a t-il confié.


« Louis Acariès, mardi, vous déclariez espérer que Pape prenne la bonne décision. Est-ce le cas ?


Je l'espère. On va accueillir Eric Gerets comme il se doit. Compte tenu de son palmarès et de ce qu'il a fait en Turquie avec Galatasaray, on peut penser que c'est l'homme de la situation.


Vous devez cependant être déçu pour Albert Emon...


Déçu ? Mais c'est un déchirement ! C'est choix très dur sur le plan affectif. Tout le monde sait qu'Albert Emon fait partie de l'Olympique de Marseille. C'est son club. Maintenant, c'était délicat de rester dans cette situation avec une équipe qui ne gagne pas...


Restera-t-il au sein du club ?


Je pense qu'il va rester. C'est tout de même son club de coeur. On va lui trouver une fonction qui va lui permettre de rebondir.


Comment le choix d'Eric Gerets s'est-il opéré ?


C'est Pape Diouf qui a pris cette décision. C'est lui seul qui gère le sportif. Il faut lui faire confiance. Ce n'est pas le premier venu dans le monde du football. Il sait ce qu'il fait. De toute façon, maintenant, on n'a plus le droit à l'erreur puisque les résultats ne sont toujours pas là. Gerets, c'est le dernier atout de l'OM.


Comment expliquez-vous cette instabilité chronique à Marseille ?


Mais dans tous les clubs, c'est pareil. Quand ça va mal, on ne peut pas changer les joueurs. Le premier qui saute, c'est l'entraîneur. Ensuite, le directeur sportif et enfin le président. C'est le football qui veut ça.


On a tout de même le sentiment qu'à Marseille, la pression fait que vous avez moins le temps que dans un autre club...


Je suis d'accord. Mais là, les résultats ne sont vraiment pas bons. On a juste gagné en Ligue des champions et une fois en Championnat. Il fallait faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. C'est d'ailleurs pour ça que je suis descendu. Je suis là pour soutenir moralement Albert et les joueurs. Sans oublier José, qui est attaqué de toutes parts, et Pape qui est aux commandes d'un navire qui tangue. Sportivement, ils n'ont pas besoin de moi. Ce sont des professionnels. Moi je gère l'aspect humain.


Vous êtes un petit peu le psy de l'Olympique de Marseille ?


A un moment donné, il faut tout faire : le psychologue, gérer le conseil de surveillance... C'est normal. Quand je suis arrivé en 2004, le club était en train d'exploser. En ce moment, ce n'est pas le cas. Les résultats sont mauvais, mais il n'y a pas de crise. Parfois, mieux vaut prévenir que guérir. Maintenant, qui dit qu'Albert est responsable de tout ça ? Ce n'est peut-être pas juste. Peut-être que ce sont les joueurs qui ne font pas ce qu'il faut... Là, au moins, on va savoir.


En cas d'échec, Pape Diouf en sera-t-il le premier responsable ?


Mettre Gerets en place à Marseille, c'est de la responsabilité de Diouf. A partir de là, c'est lui qui assumera. C'est tout à fait normal. Il est là pour ça. Quand un capitaine de bateau vous emmène en traversée et que vous vous prenez un iceberg en pleine gueule, il peut toujours vous dire que c'est la météo, ou je ne sais quoi. Mais, au final, c'est lui qui ne sait pas conduire. Maintenant, j'espère qu'on en n'arrivera pas là.


Qu'en pense Robert Louis-Dreyfus ?


Il faut le laisser en dehors de tout ça. Ce n'est pas lui qui a choisi les joueurs et l'entraîneur... »


(Source l'équipe)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Mer Sep 26, 2007 18:28

Foot - L1 - Lens - Hilton out deux mois

Le défenseur du RC Lens Vitorino Hilton sera indisponible entre un mois et demi et deux mois en raison d'une inflammation aux psoas, a annoncé le club artésien mercredi. Le Brésilien, qui souffre depuis quelques semaines déjà, sera opéré de la paroi abdominale lundi, à Paris.(source l'équipe)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Sam Sep 29, 2007 1:56

VAINCRE ET CONVAINCRE

Coupe du monde de rugby oblige, la L1 assure le service minimum, ce week-end, avec deux matches en retard de la 3e journée. Et si sur un plan comptable, Lyon comme Toulouse ne sont pas en danger, les deux clubs cherchent encore la confiance. Samedi, l'OL accueille Lens pour recoller à la tête du classement (18h00). Dimanche, cinq jours après son élimination en Coupe de la Ligue par Caen, le TFC voudra sa revanche (21h00).


Samedi: Lyon doit vaincre, Lens doit convaincre

Officiellement, «tout va bien» à Lyon, merci. Jean-Michel Aulas le répète à l'envi et mathématiquement, ce n'est pas faux : une victoire sur Lens, samedi, en match à retard de la 3e journée, et le sextuple champion de France viendrait partager le trône de Nancy (voire l'en déloger, s'il s'impose avec quatre buts d'écart). Pour le reste, difficile de faire montre d'un tel enthousiasme : le lourd revers de Barcelone en C1 (3-0), le nul concédé à domicile contre Lille (1-1), l'affaire Juninho, l'affaire PPH... Il y aurait matière à chercher une bouffée d'air à Gerland, trois jours avant le rendez-vous de Glasgow, sept avant Bordeaux-Lyon. Pas pour Alain Perrin : «Je n'en ai pas besoin. On travaille bien, notre jeu s'améliore. Durant une saison, il y a des hauts et des bas. On a rétabli la balance par rapport au début de saison.» Sydney Govou, incertain pour la rencontre, ne nie pas, lui, que le résultat de samedi peut influer sur la suite de cette semaine : «Il faut prendre les 3 points contre Lens. C'est important avant Glasgow. La qualification pour les 8es peut se jouer là (...) Lens a joué en milieu de semaine et a un calendrier chargé. Ce n'est pas négligeable, le côté fatigue peut jouer.» Dans l'autre camp, même remarque, mais le ton change : «Quatre matches en dix jours, cela nous a fait très mal et là nous en avons encore trois avec moins de 48h de récupération. Je ne sais pas si nous irons jouer à Copenhague (match retour du 1er tour de la Coupe de l'Uefa, jeudi prochain) pour nous qualifier ou simplement pour pouvoir jouer normalement le match suivant en Championnat», s'interrogeait, las, Jean-Pierre Papin. Jusque-là, son équipe ne perd pas (invaincue depuis quatre matches toutes compétitions confondues), mais elle ne convainc pas non plus, son fond de jeu étant inexistant (voir la défaite 1-0 contre Lille en Coupe de la Ligue). Sans Hilton, Mangane et Akalé, des Sang et Or toujours convalescents et relégables iront donc chercher l'exploit à Lyon, où la victoire leur échappe depuis... 10 ans.


Dimanche: Caen-Toulouse, un air de déjà-vu

Comme Lyon, Toulouse suscite les interrogations. Mais comme Lyon, Toulouse, d'un point de vue comptable, n'a pas de quoi s'inquiéter : 11e avec deux matches en retard, et une invincibilité sur les trois dernières journées de Championnat (dont une retentissante victoire à Marseille 2-1, et un bon nul à Lens 1-1). Mais ce n'est pas ce Tef' là qu'on vit jouer contre le CSKA Sofia (0-0), ni même contre Caen, mercredi, en Coupe de la Ligue : l'équipe d'Elie Baup menait 3-2 en prolongations, à 11 contre 10, mais laissait filer la victoire face à une équipe B de promus (3-3, 2 t.a.b.à 4). Le groupe peine encore clairement à montrer sa vraie valeur, au grand dam d'Elie Baup : «Pour le moment, nous n'arrivons pas à enchaîner, or tant qu'il n'y aura pas de continuité, on ne grandira pas.» En face, Franck Dumas comptera toujours sur cette fameuse culture du jeu - en gros, perdre 4-3 plutôt que jouer 0-0 - qui, à défaut de payer en Championnat (les Normands sont derniers), a souri aux siens mercredi en Coupe. Les Malherbistes comptent seulement trois points de retard sur le premier non relégable (Sochaux), et surtout deux matches en moins. «Cela va finir par passer», promet Franck Dumas. N'en déplaise à Eric Poulat.

(Par Anne-Sophie BOURDET)
CRESUS
 

Message par CRESUS » Dim Sep 30, 2007 2:37

LYON RETROUVE LA TÊTE

(Par Bruno RODRIGUES et Anne-Sophie BOURDET)
En s'imposant logiquement face à une équipe de Lens volontaire mais trop frileuse (3-0), Lyon s'est offert le droit de rejoindre Nancy en tête du classement.
Lyon n'a pas eu besoin de beaucoup forcer son talent, samedi en match en retard de la 3e journée, pour prendre le meilleur sur une équipe de Lens volontaire mais trop frileuse offensivement (3-0). Même si le score peut leur sembler sévère au final, le premier but lyonnais étant qui plus entâché d'un hors-jeu, les Artésiens n'ont existé qu'à travers la vitesse et la volonté d'un Aruna Dindane trop esseulé. Sans se montrer transcendants, les Rhodaniens, qui débutaient sans Govou ni Benzema, relégués sur le banc de touche en vue du match de Ligue des champions contre les Rangers, mardi, prenaient d'entrée le contrôle du ballon et du jeu. Après un premier avertissement signé Baros (10e), les hommes de Perrin ouvraient la marque à quelques minutes de la pause par Fabio Santos (42e), par ailleurs excellent pour sa première titularisation de la saison, mais qui était bel et bien en position illicite au départ du ballon. De son côté, Lens, privé de Pieroni et Mangane, non qualifiés, tout comme Anderson à Lyon, n'avait fait trembler le stade que sur un lob de Dindane joliment repoussé par Vercoutre (20e). L'OL rejoignait donc les vestiaires avec un avantage plutôt logique au score. Le début de la seconde période était du même acabit. Les Rhodaniens avaient le ballon, sans toutefois se montrer véritablement dangereux, alors que Lens se contentait de jouer le contre. Les Artésiens attendaient les vingt dernières minutes de la rencontre pour enfin prendre le jeu à leur compte. Une initiative qui allait finalement s'avérer fatale. L'OL, grâce à deux exploits signés Källström (81e) puis Benzema (89e), mettait un terme à tout suspense et reprenait sa série victorieuse, après le nul concédé dimanche dernier face à Lille (1-1). Avec cette cinquième victoire en six matches de L1, Lyon rejoint Nancy, qui compte toutefois un match de moins, en tête du classement. Lens, de son côté, reste englué à la 18e place avec une seule victoire en huit matches, et pourrait même voir Caen lui passer devant dimanche.
CRESUS
 

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