Encore une Ligue 1 famélique ce week-end mais Liverpool / Manchester Utd en point de mire

Lille tentera de surprendre Nîmes, Strasbourg de résister à Reims et Lyon de poursuivre sur sa lancée.

Lille tentera de surprendre Nîmes, Strasbourg de résister à Reims et Lyon de poursuivre sur sa lancée.

Alors que la trêve des confiseurs pointe bientôt le bout de ses crampons, c’est la dernière ligne droite pour les formations de Ligue 1 afin de confirmer un regain de forme ou de mettre fin à une mauvaise série. Ainsi, Amiens et Angers essayeront de poursuivre sur leur lancée, Montpellier tentera de se reprendre, les deux promus Reims et Strasbourg d’attester de leur bon début de saison et Lyon et Lille d’asseoir leurs belles places dans le haut du tableau. Palpitant même si cette avant-dernière journée de l’année est amputée d’une bonne partie de ses rencontres à cause des récents évènements qui se sont déroulés dans l’hexagone.

Nantes - Amiens

Parier3,05Match nul

C’est une rencontre bel et bien tendue qui attend les amateurs de ballon rond à La Beaujoire ce samedi, Montpellier y sera en quête de rachat et Nantes en recherche de confirmation de son ultime prestation. Une dernière victoire face à Marseille qui a donné bonne mine à Vahid Halilhodzic qui a pu apprécier ce soir-là des Canaris dynamiques, capables de revenir deux fois au score face aux Phocéens, marquant à trois reprises et enflammant leur antre. L’effet du coach Vahid est donc bel et bien d’actualité. Au cours de cette belle soirée, et après trois matches sans succès, les Nantais se sont encore transcendés et l’arrivée du nouvel entraîneur n’est bien évidemment pas étrangère à ce regain de forme et de réussite. Il parvient à inculquer toute son énergie au groupe et à l’expérience, il sait utiliser les mots justes pour souder et motiver son vestiaire. Dès lors, le public répond présent et on serait tenté de comparer l’ambiance actuelle à la Beaujoire de la belle époque …

Il faut dire qu’avec des joueurs agressifs, combattifs et la qualité du jeu déployée, il faudrait ne pas connaître beaucoup le football pour ne pas apprécier. Depuis l’arrivée du Franco-Bosnien, l’attaque jaune brille : 4 buts face à Toulouse, 5 contre Guingamp, 1 face à Angers malgré 24 tirs et 3 face à l’OM. Excusez du peu. Cette ultime victoire était un test et elle s’est soldée par un succès référence. Avec Emiliano Sala, l’Argentin, les Canaris sont vernis il est vrai (12 buts en 15 matches). Il délivrait même face à l’OM une passe décisive. En recollant au score par deux fois, les Nantais ont aussi montré d’autres arguments, surtout une forte personnalité. Avec une cinquième place à six points désormais, Nantes a le droit sur ce qu’il montre sur le terrain de viser plus haut. Oui mais … Voilà que se présente un MHSC, bon troisième, et à reprendre après un revers face à Lille.

Troisième équipe à l’extérieur avec quatorze points pris et seulement six buts encaissés, Montpellier sait tirer profit de chaque opportunité qu’il peut se créer hors de ses bases. Dernièrement à domicile face à Lille, englué par Michel Der Zakarian dans un 4/2/3/1 inhabituel mais calqué sur celui de son collègue Christophe Galtier, le MHSC n’a jamais su se remettre de la rapide ouverture du score du LOSC. Dans un début de match archi-maitrisé par les Lillois, Montpellier fût même inexistant par moments, avec une animation proche du néant mise par les joueurs.

Avec des erreurs de concentration et de rigueur défensive rare du côté de Montpellier, il est vrai qu’il était difficile pour les hommes de Der Zakarian de rivaliser ce soir-là. Excentré et trop loin de la surface, Laborde était par exemple en position d’ailier incapable d’être dangereux pour le portier des Dogues. Mais il est un objectif que Montpellier s’est fixé, celui des 36 points à la trêve qu’il rêverait d’empocher. A défaut avec le match reporté au Parc, il pourrait s’en approcher en conservant un bon point à Nantes avant de recevoir Lyon avant la trêve des fêtes de fin d’année. Compliqué mais pas impossible ...

Reporté à une date ultérieure.

Reims - Strasbourg

Parier2,20Plus de 2.5 buts

Entre des anciens et récents promus la partie s’annonce assurément alerte et ouverte, les deux formations, Reims et Strasbourg, ayant bien débuté une première demi-saison plutôt réussie dans l’ensemble de leur part. C’est d’ailleurs souvent le cas d’ailleurs entre elles. Même si en Champagne, les rencontres peuvent être parfois fermées avec des Rémois très (trop) bien en place, la réussite actuelle des Strasbourgeois à l’extérieur (trois victoires et un nul) doit permettre à la rencontre de prendre une autre option, celle de l’attaque à tout-va et de se débrider forcément.

Reims a modérément apprécié le pénalty sifflé dans les dernières secondes à son encontre dans le nord de la France, car jusque-là, David Guion, l’entraineur rémois, avait élaboré un plan rêvé et une stratégie parfaite afin de contrer celle des Lillois. Les Dogues étaient impuissants avec l’anéantissement complet de la source de leurs passes, Xeka et Mendes en l’occurrence. Cette guerre du milieu du terrain a bien fonctionné et a empêché les quatre joueurs offensifs de Lille d’être approvisionnés, le but avoué de cette soirée champenoise. En fermant l’axe et en passant sur les côtés en décalant Pablo Chavarria, Reims amenait de la profondeur et des centres pour Suk, agréable joueur de tête. Cohérents quatre-vingt-dix minutes durant, Reims conserve sa solidité défensive et un axe particulièrement performant, avançant doucement et surement vers son objectif principal, le maintien. Mais il faudra pour ce faire être plus efficace dans la surface adverse …

Ce que peut se targuer Strasbourg actuellement, fort de huit buts inscrits lors de ses deux nuls face à Caen et au Paris SG et de sa victoire à Rennes. Mieux le RCS n’a finalement été battu à l’extérieur qu’à Lyon et Marseille, où il n’est jamais évident d’évoluer finalement. En Normandie toutefois, maladroits dans les deux surfaces et bien trop inhabituellement calculateurs, les Alsaciens ont perdu une belle occasion de clore une belle semaine. Plus forts techniquement, collectivement et mentalement, les Strasbourgeois, qui venaient de tenir incroyablement en échec les Parisiens, ont abandonné deux points, offerts à Caen qui n’en demandait pas tant. Ils ont pourtant mené deux fois au score, tirant deux fois plus au but que leurs adversaires, détenant plus de 60% du temps le ballon et ayant la possibilité de creuser l’écart … Ils avaient tout pour renouer avec le succès à domicile qui leur échappe depuis la fin octobre et une victoire en coupe face au LOSC.

Mais rien n’y faisait et avec deux énormes erreurs de relances c’est Caen qui ne se faisait pas prier pour profiter de ces incroyables errements défensifs. Le RCS loupait aussi quelques opportunités. Il faudra tirer les leçons de cette inefficacité en sachant punir l’adversaire quand c’est possible. Si le RCS parvient à terminer cette belle première partie de saison en sachant persévérer (il recevra Nice dans une semaine), nul doute que ses deux derniers matches seront agréables à regarder pour les amateurs « d’over ».

Les compositions probables :

Reims : Mendy, Konan, Abdelhamid, Engels, Foket, Chavalerin, Romao, Doumbia, Cafaro, Oudin, Chavarria
Absent : Ojo (incertain)

Strasbourg : Sels, Koné, Mitrovic, Martinez, Lala, Sissoko, Martin, Liénard, Thomasson, Corgnet, Mothiba
Absents : Saadi, Grimm, Carole (blessés)

Nîmes - Lille

Parier3,00Lille gagne

Dans le Chaudron des Costières, les Dogues peuvent craquer la peau des Crocos, réussite de leur attaque aidant et malgré des ultimes prestations un peu en demi-teintes. Une réhabilitation sur ce qu’ils ont montré de mieux depuis le début de la saison est dès lors largement envisageable.

Car finalement les Nîmois marquent le pas dans leur antre où, s’ils n’ont encaissé que sept buts, ils n’en ont inscrit que neuf dans le même temps, y restant sur un large succès (3/0) face à Amiens. Se déplaçant par la suite en Normandie, ils ont réussi à revenir de Caen avec trois beaux points dans la musette. De nouveau victorieux à l’extérieur, le promu, avec trois succès d’affilée, s’est donné dix points d’avance sur l’avant-dernier Amiens. Ce soir-là, à d’Ornano, Nîmes a tiré 23 fois au but (sept cadrés), soit le total le plus élevé en déplacement en Ligue 1 cette saison, c’est dire si Bernard Blaquart avait de larges motifs de satisfaction à avoir. Surtout, son équipe est en pleine progression encore, avec des phases de jeu très intéressantes malgré les changements de joueurs, l’état d’esprit se maintient.

A Caen ce sont ainsi six joueurs par rapport au week-end précédent qui avaient évolué sur le onze de départ aligné par le technicien gardois, ce qui n’a pas empêché les Crocos de dévorer la rencontre d’un bout à l’autre même si le nombre d’occasions gâchées était bien trop élevé à cette occasion. Les Nîmois ont ainsi été très mauvais dans la finition ce qui face à une formation de la trempe de Lille pourrait leur être fatal. Après une victoire référence face au complexe Montpellier, on attendait mieux des hommes de Christophe Galtier.

Les Lillois face à Reims dernièrement ont en effet dû se résoudre à extirper un point in-extremis sur un pénalty (le huitième pour Lille cette saison, plus que toute autre équipe dans les cinq plus grands championnats européens) généreusement accordé sur l’ultime action du match, frôlant l’accident, lui qui n’a gagné qu’un seul de ses six derniers matches de Ligue 1 (3 nuls et 2 défaites), alors qu’il avait remporté six de ses sept précédents … Il est vrai que le mal est récurrent du côté des Lillois à trouver des solutions offensives face à des blocs regroupés, ce qui ne devrait pas être le cas aux Costières ce week-end. Avec une évolution qui repose sur ses individualités, Lille a désormais un jeu clairement identifié par des adversaires qui savent comment faire. Face à Reims, Lille a ainsi perdu le combat tactique, ne parvenant jamais à casser les lignes, étant moins déterminé qu’à l’accoutumée.

Faut-il voir là un LOSC en déclin ? Sûrement pas. Leurs carences sont elles aussi clairement écrites noir sur blanc : Plus ou moins volontaires, les Lillois sont apparus empruntés par moments et trop lents dans les transmissions, ne jouant pas assez vite dans l’ensemble. Sans solution et peu inspiré, le dauphin du PSG a pris un point en forme de leçon pour l’avenir. Il saura être plus véloce cette fois dans les transitions à Nîmes qui développera un jeu plus en adéquation avec les offensives proposées par les Nordistes. La dépendance de son attaque BIP est forte. Bamba-Ikone-Pépé étant les trois piliers reconnus de la stature droite de Lille dans ce championnat depuis de nombreux mois.

Conscients de ce qui a manqué dernièrement, les Lillois débarquent dans le Gard toujours optimistes et avec l’envie de mieux faire dans tous les domaines en profitant des ouvertures assurément laissées par une équipe nîmoise toujours plus à même à domicile à laisser certains espaces.

Les compositions probables :

Nîmes : Bernardoni, Miguel, Landre, Briancon, Alakouch, Valls, Savanier, Ferri, Alioui, Bozok, Thioub
Absents : Valdivia et Diallo (blessés)

Lille : Maignan, Celik, Fonte, Dabila, Ballo-Touré, Mendes, Soumare, Pepe, Ikone, Bamba, Remy
Absent : Soumaoro (blessé)

Lyon - Monaco

Parier2,45Lyon gagne et les deux équipes marquent

A Lyon, il n’est jamais aisé d’évoluer, encore plus quand on s’appelle Monaco et que l’on connait une première partie de saison stratosphériquement catastrophique … Monaco a encore laissé des plumes mardi dernier sur son terrain il est vrai face à l’une sinon la formation la plus en forme du moment en Europe, le Borussia Dortmund. Malgré plusieurs changements, les Allemands ont ainsi dominé logiquement l’ASM, englué dans une spirale des plus négatives.

Au sein d’un automne mortellement triste et pénible, Monaco qui ne pouvait plus rien espérer ne s’est assurément pas rassuré. Face au leader de Bundesliga, les Monégasques ont au moins évité la honte d’une large défaite comme ce fût le cas par exemple lors de la réception du FC Bruges fin novembre. Dans une compétition désormais bien trop grosse pour un effectif qui rétrécit à vue d’½il d’années en années, Monaco n’a pris que trois points sur les trente-six derniers possibles lors de ses deux dernières phases de groupe (trois nuls). Et ce gouffre n’a pas été franchi encore mercredi dernier par les gamins alignés par Thierry Henri qui n’ont pas réussi à cadrer une seule de leur frappe. Calvaire quand tu nous tiens.

Et puis jouer l’OL en ce moment n’est vraiment pas une bonne chose, les Gones ont bel et bien des fourmis dans les jambes et ce n’est pas la magnifique prestation à Kiev ce mercredi qui remettra en cause cet état de fait. Les Lyonnais n’ont pas gâché l’occasion face à Donetsk de disputer les huitièmes de finale de la C1 pour la dixième fois de leur histoire et pour la première fois depuis 2012. Surtout, ils ne l’ont pas volé. Invaincu dans ce groupe pas évident, Lyon a su retomber sur ses pieds dans la neige d’une nuit ukrainienne glaciale et s’élever comme toujours dans les moments difficiles. Maitre de son destin et du jeu mercredi dernier, l’OL n’a pas souffert en première période mais était mené 1/0 à la mi-temps malgré 12 tirs à 1, tout le paradoxe lyonnais cette saison …

Si certains lyonnais disons le tout de go n’ont peut-être pas la dimension pour faire basculer ce genre de match du bon côté, le collectif sait lui le réaliser et pallier à cette infortune. Et c’est sur un Fekir hésitant encore mais décisif au bon moment que Lyon s’est logiquement raccroché pour passer cette phase de poule où il demeure invaincu et dans laquelle ils ont pris quatre points à Manchester City … ce n’est vraiment pas anodin. Dès lors, face à des Lyonnais qui savent maintenir la pression, qui se font confiance, qui ne cèdent que très rarement un mètre de terrain dans l’effort et qui continuent à jouer sans perdre le fil de la partie, il semble peu évident de croire que Monaco puisse tirer les marrons du feu sur lequel il est en train de se brûler en partie, même si le fin Falcao sera à l’affut de la moindre opportunité de marquer son but.

Les compositions probables :

Lyon : Lopes, Marçal, Marcelo, Tete, Mendy, Aouar, NDombele, Dubois, Depay, Dembele, Terrier
Absents : Rafael (suspendu), Gouiri (blessé), Morel et Cornet (incertains)

Monaco : Benaglio, Gabriel, Glik, Mukinayi, Raggi, Henrichs, Tielemans, Bennasser, Diop, Sylla, Falcao
Absents : Lopes, Pellegri, N'Doram, Subasic, Traoré, Aholou, Jovetic, Sidibé, Touré, Barreca, Mboula (blessés)

Liverpool - Manchester United

Parier2,70Liverpool gagne et les deux équipes marquent

Dans l’enfer d’Anfield, la rivalité est toujours exacerbée entre Liverpool et Manchestrer United, un duel plus connu sous le nom de Derby of England ou North West derby entre les deux clubs les plus titrés d’Angleterre et distants de 55 kilomètres seulement. Cette partie est aussi l’une des plus regardées au monde avec presque 600 millions de spectateurs dans 211 pays ni plus ni moins ...

Elle a de fortes chances d’être fertile en buts et en rebondissements. Toujours invaincus avec treize victoires et trois nuls en Premier League, les Liverpuldiens n’ont encaissé que six buts cette saison et restent sur un important succès mercredi dernier leur permettant d’attendre le printemps européen bien au chaud. En effet, ils ont réussi à battre Naples du plus petit des scores. Sauvés par Salah, en grande forme en ce moment, les Reds se sont néanmoins fait peur jusqu’au bout au sein d’une partie maîtrisée souvent. Mais les hommes de Jürgen Klopp ont livré un match inégal pour se qualifier pour les huitièmes de finale de l’épreuve reine. Dans une arène rugissante comme aux plus beaux soirs européens, Liverpool reste un miraculé, qualifié pour avoir seulement inscrit deux buts de plus au total dans ce groupe que Naples, le dindon de la farce, qui se consolera avec un seizième de finale en Europa League.

Miraculé en effet ; avec trois défaites à l’extérieur, il s’en est finalement fallu de très peu pour que le tout frais leader de Premier League ne quitte prématurément cette scène éclairée de la Ligue des Champions. Et pourtant, les Anglais ont maîtrisé leur sujet sans pour autant savoir tuer le match et ce qui devait arriver, a failli arriver … Une ultime occasion dans les arrêts de jeu détournée du bout des doigts par le fantastique Alisson, le portier brésilien, a fait danser la samba à tout le public jusque tard dans le brouillard d’une nuit arrosée par la Mersey également. Auparavant et comme souvent, Liverpool s’en était remis à Mohamed Salah, encore brillant ce soir-là après avoir inscrit un triplé à Bournemouth le week-end d’avant. L’Egyptien est d’ailleurs impliqué dans 48 buts en 38 matches toutes compétitions confondues avec Liverpool à Anfield (35 buts et 13 passes décisives), des statistiques qui en disent long sur la dépendance que les Reds entretiennent avec leur Pharaon.

C’est inquiétant pour les Mancuniens à plus d’un titre, eux qui débarquent d’Espagne avec une défaite récente à Valence. C’est tout aussi inquiétant pour Paul Pogba. Le Français, écarté du groupe par José Mourinho lors des trois des quatre dernières rencontres de son équipe, mais bel et bien présent mercredi soir dernier à Mestalla, n’a pas livré, à l’instar de ses équipiers, un match flamboyant, c’est le moins que l’on puisse dire. Jamais dans le rythme dans un match sans véritable enjeu il est vrai que le prestige, la « Pioche » a même raté l’immanquable, loupant le cadre à bout portant seul au second poteau à la demi-heure de jeu … Déstabilisant.

Confiné à de trop rares fulgurances, l’international français n’est donc réellement pas certain d’être titularisé dans ce derby que tout le monde aime, rêve ou espère jouer. Au final, rien n’a été appris de plus sur le niveau de la formation de portugais si ce n’est qu’elle se situe un cran en dessous de celle de Liverpool ces dernières semaines. Une vérité criante qui ne demandera qu’à éclater une fois de plus ce week-end au sein d’un derby ouvert et prospère néanmoins.

Les compositions probables :

Liverpool : Alisson, Robertson, Djik, Lovner, Milner, Keita, Henderson, Wijnaldum, Mané, Firmino, Salah
Absents : Chamberlain, Gomez et Matip (blessés)

Manchester United : de Gea, Young, Bailly, Jones, Shaw, Herrera, Fellaini, Matic, Lingard, Lukaku, Rashford
Absents : Lindelof, Sanchez et Rojo (blessés)