Je crois pas trop à une simplification et je vais t'expliquer pourquoi
Vu tes 2 exemples, on pourrait penser que 80% de chances donneraient du 1.2, 70% du 1.3 etc mais c'est faux (puisque que 50 sur 100 donnerait une cote de 2 et non 1.5).
En résumé, si le joueur pense que ça a 90% de chances de passer, la value interviendra pour toute cote supérieure à 1.11 (soit 1/0,9).
Côté bookmaker, en supposant qu'il prend un bénéfice de 10% sur les mises, il offrira pas une cote de 1.08 ou 1.09 pour cette même probabilité de victoire, tu es loin du compte puisque la cote sera...nulle !
Autrement dit, dès lors qu'un book arjel estime qu'une équipe a plus de 90% de chances de victoire, il propose une cote uniquement pour l'outsider (en l'occurrence ici, @9).
Un book étranger très généreux offrira du 1.06 grand maximum.
Pour le reste, bien sûr que tout le monde joue pas de value exclusivement. Mais dire que ceux qui font cela seront forcément bénéficiaires sur le long terme est maladroit et erroné puisque la value bet passera pas obligatoirement plus souvent que tout autre pari.
Tout repose sur notre perception et notre estimation mais celle-ci peut s'avérer fausse in fine, et bien souvent in fine, le bookmaker voit plus juste que le parieur sur la cotation.
Je comprends bien quand tu parles de réussite liée au degré de value mais ça sous-entend que le parieur a forcément raison sur son estimation préalable...tu as saisi
Exemple : je joue que des cotes @15 alors que j'estime que ça vaut à chaque fois du 10.
Au final, je peux très bien avoir une réussite nulle (et donc perdre de l'argent), alors que d'autres cotes de 15 parfaitement estimées a priori (non value) m'auraient rapporté davantage.
Bref, ce serait évidemment trop simple s'il suffisait de jouer des values pour gagner de l'argent
Et enfin, quand on dit 3 contre 1, ça équivaut au 3/1 anglosaxon qui signifie 3 euros de gains nets pour 1€ misé, soit une cote de 4 en décimal (ainsi, une cote de 2 équivaut à du 1 contre 1). Aucun doute là dessus.