Metz - ATP - SimplesMetz (dur) - 1/4 de finale
Dernier match de la journée dans ce Moselle Open avec comme affiche un beau duel de cogneurs entre Jo-Wilfried Tsonga et Nikoloz Basilashvili.
Titré ici à 3 reprises (2011, 2012 et 2015), Tsonga apprécie tout particulièrement ce tournoi. Mais le Français se présente cette fois en bien moins bonne position que lors de ses précédents succès il y a quelques années maintenant. Après une année 2018 tronquée par les blessures, le joueur de 34 ans peine à retrouver le niveau qui était le sien avant ses pépins physiques. Quelques bons matchs réalisés par Tsonga ici ou là cette saison (victoires sur Khachanov, Paire ou encore Lajovic) mais aussi des limites récurrentes dès qu'il s'agit d'élever son niveau face à des joueurs du Top 30 ou du Top 20. Décevant lors de la tournée américaine (défaites face à Edmund, Struff et Sandgren), l'ancien 5ème joueur mondial a préféré repasser par la case Challenger, en début de mois, à Cassis, pour retrouver un peu de confiance. Il a entamé sa semaine ici par une victoire poussive face à Andujar (pourtant bien moins à l'aise que lui sur dur), avant de se défaire sans trop de difficulté d'un Herbert à la dérive en ce moment (8 défaites sur ses 9 derniers matchs). Le Manceau aura face à lui aujourd'hui un adversaire contre qui il s'est incliné lors de leur dernière confrontation le 23 mai à Lyon (6-4 6-4).
Après une première partie de saison compliquée, Nikoloz Basilashvili a parfaitement réagi en conservant son titre à Hambourg fin juillet, s'offrant au passage le 6ème joueur mondial chez lui, Zverev, ou encore un Rublev en grande forme. Deux joueurs qui ont d'ailleurs pris leur revanche dans les semaines suivantes mais dans des matchs toujours accrochés où le Géorgien n'a pas démérité, à l'image de sa tournée américaine. Au premier tour ici, le 17ème joueur mondial n'a pas trop eu à forcer son talent pour se défaire de Maden en 2 sets, s'appuyant notamment sur un gros service (14 aces et 85% de points gagnés sur sa première balle). Historiquement, Metz est un tournoi qui lui réussi plutôt bien puisqu'il affiche un joli bilan de 8 victoires pour seulement 3 défaites, s'étant même hissé en demi-finales il y a 2 ans.
Alors oui, on sait d'ores et déjà que Jo sera le chouchou du public et que Basilashvili devra faire abstraction de cet élément. Mais on connait également sa capacité à se servir de ce genre de contexte pour élever encore un peu plus son niveau et bousculer la hiérarchie. Pour moi on se rapproche bien plus du 50/50 que de ce que les bookmakers peuvent laisser entrevoir au travers de leurs cotes.
