Coupe du Monde Féminine 2019 - Huitièmes de Finale
Lors de ce huitième de finale de la Coupe du Monde féminin 2019, les Canadiennes ont une belle carte à jouer pour se défaire de solide Suédoises mais néanmoins à leur portée au final.
Dans l'ancien groupe E, le quart de finaliste de 2015 a pris à défaut le Cameroun puis la Nouvelle-Zélande avant de subir les foudres des Hollandaises dans un match où les Canucks avaient pourtant tiré plus de fois au but que les Oranjes et avaient eu la possession de la balle en leur faveur. En six participations, le Canada n'a connu qu'une seule fois un échec retentissant en repartant d'Allemagne sans avoir inscrit le moindre petit point. Depuis ce point noir justement de leur histoire, elles ont su rebondi même si elles sont souvent placées, jamais gagnantes au final. Sur la lancée de leur précédent mondial, leur expérience sera un atout important pour faire la différence.
Pour ce faire, elles peuvent s'appuyer notamment sur Christine Sainclair, titulaire du brassard de capitaine, elle fait figure de taulière. A 35 ans, l'attaquante en deux décennies a dépassé la barre des 280 sélections et des 180 buts inscrits tout de même, ce qui fait d'elle la meilleure marqueuse encore en activité dans le monde tous genres confondus, excuse du peu. Pensionnaire de Portland, elle a encore ses jambes de vingt ans après cinq Coupe du Monde à son actif désormais, une longévité qui fait exemple pour tout le groupe. Et il lui faudra encore être en réaction face à des Suédoises neuvièmes du classement FIFA.
Régulières dans les rendez-vous internationaux, lesdites Suédoises aimeraient, après avoir remporté l'Euro il y a 35 ans déjà, renouer avec une belle victoire. En ayant participé à chaque Coupe du Monde depuis 1991, la Suède est elle aussi expérimentée. Si elle a joué une finale en 2003 et monté sur le podium en 1991 et 2011, elle n'a jamais décroché le titre. Malgré une belle régularité au plus haut niveau, le jaune et le bleu n'a jamais été une couleur aperçue sur la plus haute marche du podium depuis l'Euro 84. Ses deux attaquantes Sofia Jakobsson et Stina Blackstenius ont déjà évolué à Montpellier. La deuxième, âgé de 23 ans, reste l'arme fatale qui avait notamment permis d'éliminer les Etats-Unis en quart de finale du tournoi olympique de Rio en 2016.
Toutefois, les Canadiennes, qui ont toujours marqué en trois rencontres dans ce tournoi au cours duquel elles ont déjà tiré cinquante fois sur les buts adverses, restent des favorites logiques sur ce qu'elles ont montré ces derniers mois, à l'expérience et aux forceps. Nom d'un Caribou !
