Euro 2016 : Groupes D-E-F

Présentation des différents groupes et équipes

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Euro 2016 : Groupes D-E-F

Message par Lifelike66 » Sam Mai 21, 2016 13:02

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République Tchèque, Turquie, Croatie : C'est un tirage au sort galère pour le tenant du titre espagnol ! Del Bosque s'appuiera sur une nouvelle génération dorée (Alcacer, Isco, Alcantara, Koke) qui devra faire étalage de toute sa classe pour éviter de vivre le même calvaire qu'au Brésil où l'Espagne avait été stoppée avant même les huitièmes. Il y a tout de même assez de talent dans les rangs de la Roja pour assurer une première place synonyme de huitième de finale face à un meilleur troisième. La Croatie de Modric est en ballotage favorable pour la deuxième place, mais la République Tchèque et la Turquie, en pleine reconstruction, pourraient avoir un grand rôle à jouer dans ce Championnat d'Europe.


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Présentation de L'Equipe :

Comme l’Allemagne et les Pays-Bas, les Espagnols doivent composer avec une équipe en fin de cycle. Championne d’Europe en 2008 et 2012, championne du monde en 2010, la Roja a écrasé le football mondial pendant quatre ans. L’élimination en phase de poule de la coupe du Monde 2014 au Brésil a marqué la fin d’une génération.

Avec les mises à la retraite de Xavi et de Xabi Alonso, les Espagnols ont perdu une grande partie de leur ossature, ce qui a généré un déséquilibre dans leur mécanique de jeu. Alors que le Real et le Barça fournissaient la majorité des éléments de l’équipe, ce n’est plus le cas à l’heure actuelle.

L’Espagne doit donc composer avec des joueurs venant des quatre coins de l’Europe comme David Silva (Manchester City), Koke (Atletico Madrid) ou Morata (Juventus). En conséquence, le sélectionneur a beaucoup de mal à inculquer un schéma de jeu commun à des éléments aussi disparates. L’équipe manque d’efficacité et son football n’est plus aussi huilé qu’auparavant.

L’Espagne, étant donné son statut, fait partie des équipes favorites, mais rien n’indique qu’elle fera meilleure figure qu’à la coupe du Monde 2014. Elle devra jouer contre des équipes moins fortes, mais qui ont un groupe stable et plus cohérent. La Roja reste encore un mystère et il est difficle d’en faire un favori dans notre prono du vainqueur de l’Euro 2016.

Malgré ses trois titres dans ce championnat d’Europe, étrangement, la sélection ibérique ne s’impose pas comme la favorite de cet Euro. Tout cela semble assez évident lorsqu’on analyse leur dernière coupe du monde totalement ratée, mais on ne peut négliger la qualité de l’effectif espagnol. L’un des signes les plus évidents est sûrement celui qui montre que la majorité de l’équipe-type espagnole vient du championnat local et des trois grandes équipes : le Real, le Barca ou l’Atlético. Cet attribut semble à la fois être avantageux pour la sélection de Vincente Del Bosque tant la suprématie des clubs espagnols est importante (3 clubs sur les 4 finalistes des deux coupes d’Europe viennent de Liga BBVA). Néanmoins, cette compétitivité pourrait se transformer en désagrément du fait des dates de ces deux finales, ce qui laissera, surtout pour les joueurs des deux clubs madrilènes, seulement deux semaines entre leur finale de Champions League et leur entrée dans l’Euro 2016.

Les Espagnols ont su s’imposer dans leurs qualifications en finissant premier de leur groupe avec une seule et unique défaite au compteur. S’appuyant sur une défense très solide, avec seulement 3 buts encaissés en 10 matchs, la Roja a su se défaire aisément des adversaires à sa portée que leur offrait leur groupe.

À régler, l’imbroglio entre les deux gardiens en balance pour garder les cages ibériques durant la compétition. Alors que le mythique mais encombrant « San Iker » est dépassé dans ses performances par le jeune portier de Man U. De Gea. Vincente Del Bosque devra assumer ses responsabilités et montrer les « crocs » s’il le faut. Sur le front de l’attaque, le buteur des Blues, Diego Costa décevant au Brésil n’a pas été retenu dans la liste espagnole tout comme Fernando Torres..

Côté tactique, fini le jeu sans réel numéro 9, le sélectionneur espagnol se laisse de plus en plus séduire par les nombreux et talentueux attaquants de pointe qui poussent à la porte de la sélection nationale, comme le bianconeri Alvaro Morata, le valencian Paco Alcacer ou plus récemment l’expérimenté basque Aritz Aduriz.


La liste officielle des 23 joueurs:

Gardiens de but : Iker Casillas (Porto), David de Gea (Manchester United), Sergio Rico (Sevilla).

Ligne défensive : Sergio Ramos (Real Madrid), Gerard Piqué (Barcelona), Jordi Alba (Barcelona), Marc Bartra (Barcelona), Cesar Azpilicueta (Chelsea), Mikel San José (Athletic Club), Juanfran (Atlético Madrid), Héctor Bellerín (Arsenal FC).

Milieux de terrain : Bruno Soriano (Villarreal), Sergio Busquets (Barcelona), Koke (Atlético Madrid), Thiago Alcântara (Bayern), Andrés Iniesta (Barcelona), David Silva (Manchester City), Cesc Fábregas (Chelsea).

Ligne offensive : Aritz Aduriz (Athletic Club), Nolito (Celta Vigo), Álvaro Morata (Juventus), Pedro Rodríguez (Chelsea FC), Lucas Vázquez (Real Madrid).


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Présentation de L'Equipe :

La République Tchèque s'est qualifiée relativement aisément pour ce Championnat d'Europe en terminant à la 1ère place du groupe A des éliminatoires. Les Tchèques ont pris l'ascendant sur l'Islande, la Turquie et les Pays-Bas (non qualifié) notamment pour valider leur ticket pour l'Euro sans passer par les barrages. L'arrivée sur le banc du sélectionneur Pavel Vrba en 2014 a coïncidé avec le retour d'un jeu attrayant porté sur l'offensive et les 19 buts inscrits en 10 matchs en est la parfaite illustration. A contrario, les 14 buts encaissés dans le groupe de qualifications rend compte de la fébrilité de l'arrière garde tchèque. Le joueur majeur de cette sélection reste le gardien de but d'Arsenal, Petr Cech, qui culmine à 118 sélections à 33 ans. Il s'agit du seul élément évoluant dans l'un des plus gros clubs européens avec le milieu de terrain d'Arsenal de 35 ans Thomas Rosicky.

Lors du dernier rassemblement de la sélection en mars dernier, le sélectionneur s'est largement reposé sur les joueurs évoluant dans le championnat tchèque. Sur les 23 joueurs appelés à rencontrer l'Ecosse et la Suède, 11 provenaient de la 1ère division tchèque. Un signe de plus rendant compte de l'affaiblissement de la sélection depuis quelques années.

Malgré cela, en dépit de réaliser des performances retentissantes contre des équipes renommées, l’équipe Tchèque a réalisé des qualifications sérieuses pour sortir en première place d’un groupe comprenant les favoris néerlandais, les battant à deux reprises, à Amsterdam et à Prague. Ces qualifications ont donc permis de (re)découvrir de nombreuses qualités :

•Un bloc défensif solide
•Un portier expérimenté (Petr Cech)
•Un défenseur intouchable à son poste (Marek Suchy)

Sur le plan offensif, l’équipe possède moins d’arguments à faire valoir malgré Tomas Rosicky ou encore le milieu de terrain bordelais Jaro Plasil, présent dans la sélection depuis 2004.


La liste officielle des 23 joueurs :

Gardiens de but : Petr Čech (Arsenal), Tomáš Vaclík (Basel), Tomáš Koubek (Slovan Liberec).

Ligne défensive : Theodor Gebre Selassie (Werder Bremen), Roman Hubník (Viktoria Plzeň), Pavel Kadeřábek (Hoffenheim), Michal Kadlec (Fenerbahçe), David Limberský (Viktoria Plzeň), Daniel Pudil (Sheffield Wednesday), Marek Suchý (Basel), Tomáš Sivok (Bursaspor).

Milieux de terrain : Vladimír Darida (Hertha Berlin), Bořek Dočkal (Sparta Praha), Daniel Kolář (Viktoria Plzeň), Ladislav Krejčí (Sparta Praha), David Pavelka (Kasımpaşa), Jaroslav Plašil (Bordeaux), Tomáš Rosický (Arsenal), Jiří Skalák (Brighton), Josef Šural (Sparta Praha).

Ligne offensive : David Lafata (Sparta Praha), Tomáš Necid (Bursaspor), Milan Škoda (Slavia Praha).


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Présentation de L'Equipe :

Les Turcs font figure d’outsider dans ce groupe, ils peuvent logiquement postuler pour une place derrière les Espagnols ou une place de troisième en imaginant une défaite contre les Croates en ouverture le 12 juin. À la différence de leurs homologues tchèques, les coéquipiers d’Arda Turan possèdent une défense méconnue mais, il faut le dire, plutôt solide avec une moyenne de moins de un but encaissé par match durant les éliminatoires.

Le potentiel offensif de la sélection de Fatih Terim est d’une très grande qualité. On peut notamment citer la star de cette équipe, le Blaugrana Arda Turan, qui vient de passer une saison compliquée à Barcelone (il n’a pu faire ses premiers pas sous les couleurs barcelonaises qu’à partir de l’année 2016 alors qu’il est arrivé en début de saison). Sur le front de l’attaque, le sélectionneur turc pourra compter sur une paire qui se connaît par cœur, Umut Bulut et Burak Yilmaz, les deux stambouliotes se côtoyant toute l’année dans leur club de Galatasaray.


La liste officielle des 23 joueurs :

Gardiens de but : Harun Tekin (Bursaspor), Onur Kıvrak (Trabzonspor), Volkan Babacan (İstanbul Başakşehir).

Ligne défensive : Gökhan Gönül (Fenerbahçe), Şener Özbayraklı (Fenerbahçe), Ahmet Çalık (Gençlerbirliği), Hakan Balta (Galatasaray), Mehmet Topal (Fenerbahçe), Semih Kaya (Galatasaray), Caner Erkin (Fenerbahçe), İsmail Köybaşı (Beşiktaş).

Milieux de terrain: Emre Mor (Nordsjælland), Volkan Şen (Fenerbahçe), Hakan Çalhanoğu (Bayer Leverkusen), Nuri Şahin (Borussia Dortmund), Oğuzhan Özyakup (Beşiktaş), Ozan Tufan (Fenerbahçe), Selçuk İnan (Galatasaray), Arda Turan (Barcelona), Olcay Şahan (Beşiktaş).

Ligne offensive: Burak Yılmaz (Beijing Guoan), Cenk Tosun (Beşiktaş), Yunus Mallı (Mayence).


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Présentation de L'Equipe :

Sur le papier, l’équipe-type au damier rouge et blanc est logiquement favorite pour la seconde place du groupe D. Les Croates pourraient même »titiller » les champions en titre espagnols lors du dernier match de poule, le 21/06 à Bordeaux. Les hommes d’Ante Cacic ont fini en deuxième position d’une poule relevée, derrière la Squadra Azzura contre qui elle est restée invaincue en deux matchs.

Du côté de l’effectif, à chaque poste, l’équipe éliminée de manière contestée et contestable durant la phase de groupe de la dernière coupe du monde brésilienne, semble désormais enfin prête à performer dans une grande compétition. La sélection croate résulte d’un savant mélange entre anciens et jeunes pousses, comme le joueur de 34 ans Darijo Srna, 15 ans de plus que son talentueux coéquipier, Alen Halilovic.

S’appuyant sur le portier infranchissable monégasque Danijel Subasic, la défense croate possède des qualités physiques indéniables comme le défenseur des Reds, Dejan Lovren. Pas étonnant alors que l’équipe ait une moyenne de 0,5 but encaissé par match.

Devant, l’attaquant vedette de la Juventus, Mario Mandzukic sera l’une des clés de l’équipe durant cet Euro 2016.

Mais le plus impressionnant dans cette équipe croate est sans aucun doute son milieu de terrain cinq étoiles, avec quelques tops joueurs de la Liga espagnole : Ivan Rakitic le joueur du FC Barcelone, ainsi que Modric et Kovacic les joueurs du Real. Leur complémentarité, tant au niveau capillaire, qu’au niveau technique semble être la condition sine qua non à une performance croate durant cet Euro français.


La liste officielle des 23 joueurs:

Gardiens de but : Danijel Subašić (Monaco), Lovre Kalinić (Hajduk Split), Ivan Vargić (Rijeka).

Ligne défensive : Darijo Srna (Shakhtar Donetsk), Vedran Ćorluka (Lokomotiv Moskva), Domagoj Vida (Dynamo Kyiv), Ivan Strinić (Napoli), Gordon Schildenfeld (Dinamo Zagreb), Šime Vrsaljko (Sassuolo), Tin Jedvaj (Bayer Leverkusen).

Milieux de terrain : Luka Modrić (Real Madrid), Ivan Rakitić (Barcelona), Ivan Perišić (Internazionale Milano), Mateo Kovačić (Real Madrid), Milan Badelj (Fiorentina), Marcelo Brozović (Internazionale Milano), Marko Rog (Dinamo Zagreb), Ante Ćorić (Dinamo Zagreb).

Ligne offensive : Mario Mandžukić (Juventus), Nikola Kalinić (Fiorentina), Andrej Kramarić (Hoffenheim), Marko Pjaca (Dinamo Zagreb), Duje Čop (Málaga).


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Ce groupe E (Belgique, Italie, Irlande, Suède) est celui "de la mort" et va forcément nous faire vibrer ! Stars, passion, expérience et ambitions : tout est réuni pour nous faire vivre du grand spectacle. En tête du classement FIFA, les Belges d'Eden Hazard n'ont pas été épargnés par le tirage au sort mais auront l'occasion de montrer qu'ils sont bien de sérieux prétendants au titre. Pour l'Italie, qui retrouve peu à peu ses lettres de noblesse, cet Euro doit être celui du renouveau. Quant à la Suède, elle se reposera encore sur le talent de l'immense Ibrahimovic pour porter haut son drapeau. Les Irlandais sont eux toujours présents dans le combat et restent de redoutables adversaires. Demandez à l'Allemagne, battue 1-0 à Dublin au cours des qualifications. Premier grand rendez-vous le 13 juin au Stade des Lumières : Belgique - Italie.


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Présentation de L'Equipe :

La Belgique est la seconde nation au classement FIFA. Bien que de nombreuses sélections aient tiqué quant à cette incongruité, cela démontre que les Diables Rouges sont l’une des sélections les plus constantes au plus haut niveau depuis quelque temps.

La génération Hazard-Fellaini-Witsel est arrivée à maturité. Elle porte les espoirs de tout un peuple. Après avoir été sortis en quart de finale par l’Argentine à la coupe du Monde 2014 au Brésil, les Belges veulent passer un cap.

Leur équipe repose en premier lieu sur un milieu de terrain extrêmement dense et très agressif sur le porteur du ballon. En l’absence de Kompany, les Diables vont devoir encore plus densifier leur ligne médiane pour soulager leur défense. Avec un milieu qui est à la bagarre sur chaque ballon, les Belges jouent pour avoir la possession de balle et alimenter leur ligne offensive en passant par les ailes. Reste à savoir si Eden Hazard, d’habitude bien discret en sélection, arrivera enfin à éclater au grand jour.

La principale faiblesse de la Belgique est de ne pas arriver à forcer le destin contre une équipe qui verrouille le jeu et qui oppose une défense très rigoureuse. C’est le cas des équipes comme l’Italie (à son meilleur niveau) par exemple. Mais n’oublions pas que les belges n’ont perdu que 2 rencontres depuis la Coupe du Monde 2014.

Les Belges sont candidats à la victoire finale. Dans le groupe E, les Diables devraient arracher trois victoires. L’Irlande, qui opposera sans doute beaucoup d’enthousiasme, aura du mal à s’imposer face à un milieu de terrain très agressif qui fera tout pour s’accaparer le ballon. Les Suédois ne poseront pas davantage de problème. Ils s’en remettent souvent à la seule présence d’Ibrahimovic, mais, passé l’ex-parisien, l’équipe a un jeu terriblement stéréotypé et très facile à lire.

Le seul adversaire de poids sera l’Italie. Très tactique, très organisée, la Squadra Azzurra sera assez pénible à jouer. Mais, d’une part, les Diables viennent de battre les coéquipiers de Simone Zaza (3-1) en novembre 2015. D’autre part, l’absence de Verratti risque de plomber les hommes d’Antonio Conte. Véritable poumon et métronome du jeu italien, il a su se rendre indispensable en sélection aussi rapidement qu’il l’a fait au PSG. Sans un milieu organisateur aussi performant, les Italiens risquent de sombrer face aux Belges.


La liste officielle des 23 joueurs:

Gardiens de but : Thibaut Courtois (Chelsea), Jean-François Gillet (Mechelen), Simon Mignolet (Liverpool).

Ligne défensive : Toby Alderweireld (Tottenham), Laurent Ciman (Montreal Impact), Jason Denayer (Galatasaray), Christian Kabasele (Genk), Jordan Lukaku (Oostende), Thomas Meunier (Club Brugge), Thomas Vermaelen (Barcelona), Jan Vertonghen (Tottenham).

Milieux de terrain : Moussa Dembélé (Tottenham), Marouane Fellaini (Manchester Utd), Radja Nainggolan (Roma), Axel Witsel (Zenit).

Ligne offensive : Michy Batshuayi (Marseille), Christian Benteke (Liverpool), Yannick Carrasco (Atletico), Kevin De Bruyne (Manchester City), Eden Hazard (Chelsea), Romelu Lukaku (Everton), Dries Mertens (Napoli), Divock Origi (Liverpool).


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Présentation de L'Equipe :

Comme d’habitude, l’Italie avance masquée… Lors de l’Euro 2012, elle était parvenue en finale alors que personne ne l’attendait là.

Le tirage de l’Euro 2016 l’a placée dans un groupe de favoris avec la Belgique, l’Irlande et la Suède : elle peut fort bien se qualifier tranquillement dans l’ombre des Diables Rouges. Ensuite, dans un match à élimination directe, les joueurs italiens sont capables de tout !


La liste officielle des 23 joueurs :

Gardiens de but : Gianluigi Buffon (Juventus), Federico Marchetti (Lazio), Salvatore Sirigu (Paris).

Ligne défensive : Andrea Barzagli (Juventus), Leonardo Bonucci (Juventus), Giorgio Chiellini (Juventus), Matteo Darmian (Manchester United), Mattia De Sciglio (Milan), Angelo Ogbonna (West Ham).

Milieux de terrain : Federico Bernardeschi (Fiorentina), Antonio Candreva (Lazio), Daniele De Rossi (Roma), Stephan El Shaarawy (Roma), Alessandro Florenzi (Roma), Emanuele Giaccherini (Bologna), Marco Parolo (Lazio), Stefano Sturaro (Juventus), Thiago Motta (Paris).

Ligne offensive : Éder (Inter), Ciro Immobile (Torino), Lorenzo Insigne (Napoli), Graziano Pellè (Southampton), Simone Zaza (Juventus).


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Présentation de L'Equipe :

La République d'Irlande s'est qualifiée pour l'Euro 2016, après son succès dans les barrages face à la Bosnie-Herzégovine. Les Irlandais disputent le 4e Euro de leur histoire.

La République d'Irlande et ses Boys in Green va jouer l'Euro pour la 4e fois de son histoire. La première fois, c'était en 1964 en Espagne, où les Irlandais avaient battu l'Islande et l'Autriche avant de s'effondrer face au pays hôte. En 1988, l'Eire avait fait sensation en battant son historique rival : l'Angleterre. En France, les hommes de Martin O'Neill pourront compter sur une colonne vertébrale de joueurs d'expérience, qui était déjà du voyage pour l'Euro 2012. En Pologne et en Ukraine, l'Eire était tombée sur un groupe très compliqué (Espagne, Italie, Croatie) et avait perdu ses trois matches.

Espérons pour l'Irlande que l'histoire ne se répète pas. Mais les coéquipiers de Robbie Keane auront fort à faire face à la Belgique, la Suède et l'Italie. Mais une éventuelle troisième place, qualificative pour le tour suivant si l'Irlande fait partie des quatre meilleurs troisièmes, n'est pas à exclure. The Boys in Green peuvent-ils faire douter les favoris italiens et belges et frustrer les Suédois d'Ibrahimovic ?

Créer la surprise pour ne pas revivre l'Euro 2012

Comme lors de l'Euro 2012, l'Irlande se retrouve dans un groupe très relevé et devra créer la surprise pour se qualifier au tout suivant. Mais les Boys in Green ne veulent pas revivre le cauchemar de 2012 où ils avaient perdus tous leurs matches.

Alors que les deux places qualificatives directes semblent promises à l'Italie et la Belgique, l'Irlande va devoir lutter avec la Suède de Zlatan Ibrahimovic pour arracher la troisième place, peut-être synonyme d'accessit pour les huitièmes de finale. Mais armés de ses joueurs d'expérience, l'Irlande a les moyens de contrarier les Diables Rouges et la Squadra Azzurra.

L'Irlande compte sur l'expérience de ses cadres

Avec très peu de joueurs en dessous de 25 ans, c'est vraisemblablement une équipe d'expérience qui sera du voyage à l'Euro. Martin O'Neill pourra compter sur une colonne vertébrale de joueurs depuis longtemps habitués aux joutes de la Premier League anglaise. Parmi ces joueurs, on peut citer entre autres Shane Long (29 ans),Cyaran Clark (26 ans), Seamus Coleman (27 ans), John O'Shea (34 ans) ou Shay Given (39 ans).


La liste officielle des 23 joueurs:

Gardiens de but : Shay Given (Stoke), Darren Randolph (West Ham), Keiren Westwood (Sheffield Wednesday).

Ligne défensive : Seamus Coleman (Everton), Cyrus Christie (Derby), Ciaran Clark (Aston Villa), Richard Keogh (Derby), John O'Shea (Sunderland), Shane Duffy (Blackburn), Stephen Ward (Burnley), Robbie Brady (Norwich).

Milieux de terrain : Aiden McGeady (Sheffield Wednesday), James McClean (West Brom), Glenn Whelan (Stoke City), James McCarthy (Everton), Jeff Hendrick (Derby County), David Meyler (Hull City), Stephen Quinn (Reading), Wes Hoolahan (Norwich), Jonathan Walters (Stoke).

Ligne offensive : Robbie Keane (LA Galaxy), Shane Long (Southampton), Daryl Murphy (Ipswich).


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Présentation de L'Equipe :

Après avoir manqué la dernière Coupe du Monte, la Suède a du passer par les barrages pour obtenir son ticket pour l’Euro 2016.

Malmenés durant une campagne éliminatoire pour le moins délicate, les hommes d’Erik Hamren s’en sont finalement remis au talent de Zlatan, auteur d’un précieux doublé lors du match retour au Danemark (2-1, 2-2) : « Les Danois ont voulu me pousser à la retraite, mais maintenant c’est moi qui ai envoyé tout leur pays à la retraite. », résumait-il après la rencontre.

La Suède a en effet terminé troisième de son groupe derrière la Russie, et très loin derrière l’Autriche, qui l’a d’ailleurs humilié à Solna en septembre dernier (1-4).

Pour sa dernière grande compétition internationale, les Bleus-Jaunes sont en prime tombés dans la poule de la mort. De quoi galvaniser Zlatan, meilleur joueur de Ligue 1 cette saison, qui jouera quasiment à domicile sur les pelouses des stades français. En cas de succès lors du premier match face à l’Irlande (13 juin), les Suédois auraient leur destin en mains et pourraient créer une éventuelle surprise face à l’Italie (17 juin) ou à la Belgique (22 juin).

Cette sélection suédoise a beau être sur le déclin, ses chances de se qualifier pour les huitièmes de finale sont bien réelles. A condition bien sûr de répondre au défi physique irlandais, puis de bousculer une Squadra Azzurra vieillissante, et surtout privée de ses maîtres à jouer Marchisio et Verratti.

Avec un Isaksson en forme, un milieu solide et un Ibracadabra fidèle à lui même, la qualification est à portée de main. On imagine en revanche plus difficilement cette équipe être capable de chatouiller la Belgique. La 2e nation au classement FIFA semble bien au dessus de ses adversaires. Même si rien ne garantit que les Diables Rouges prendront les neufs points possibles.

Pour sortir du Groupe E, la Suède devra impérativement l’emporter face à l’Irlande ou à l’Italie, et soigner sa différence de buts. Un nul et une victoire pourraient en effet suffire pour atteindre le tour suivant, en tant que deuxième ou meilleur troisième. Ce championnat d’Europe sera en effet le premier à 24 équipes, ce qui permet de passer à une formule avec des huitièmes de finale en repêchant quatre équipes supplémentaires. Les meilleurs troisièmes seront ainsi qualifiés pour les huitièmes de finale


La liste des 23 joueurs :

Gardiens de but : Andreas Isaksson (Kasimpasa), Patrik Carlgren (AIK), Robin Olsen (FC Copenhague)

Ligne défensive : Ludwig Augustinsson (FC Copenhague), Victor Nilsson Lindelöf (Benfica), Martin Olsson (Norwich), Pontus Jansson (Torino), Mikael Lustig (Celtic), Andreas Granqvist (Krasnodar), Erik Johansson (FC Copenhague)

Milieux de terrain : Jimmy Durmaz (Olympiakos), Kim Källström (Grasshoppers), Sebastian Larsson (Sunderland), Albin Ekdal (Hambourg), Emil Forsberg (RB Leipzig), Oscar Hiljemark (Palerme), Oscar Lewicki (Malmö), Erkan Zengin (Trabzonspor), Pontus Wernbloom (CSKA Moscou)

Ligne offensive : Marcus Berg (Panathinaïkos), Zlatan Ibrahimovic (Paris SG), John Guidetti (Celta Vigo), Emir Kujovic (Norrköping).


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Le Portugal déçoit rarement en championnat d'Europe. Finalistes en 2004 sur leur sol, Ronaldo et ses coéquipiers avaient atteint les demies en 2012, seulement battus au terme d'une cruelle séance de tirs au but face à l'Espagne, future championne d'Europe. Qualifiés avec autorité sans avoir eu à passer par les barrages, les Lusitaniens ont globalement gagné en sérénité sous la direction de Fernando Santos et ne viseront rien d'autre que le sacre en France. Ronaldo et ses coéquipiers auront la chance de débuter tranquillement au sein d'un groupe F largement à leur portée (Islande, Autriche, Hongrie).

En train de gravir les échelons à une vitesse folle, l'Autriche d'Alaba et Arnautovic, attendue en huitième, représente le plus gros danger pour la Selecçao dans la course à une première place vitale en vue des phases finales. L'Islande et la Hongrie vont découvrir l'Euro sans pression, avec l'espoir de s'offrir au moins une place de meilleur troisième.


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Présentation de L'Equipe :

Très clairement. Le Portugal est une équipe d’Euro. En 2004, les Lusitaniens s’étaient hissés en finale, à domicile, mais avait fini par s’incliner contre les terribles grecs de Charisteas (0 – 1). En 2012, le Portugal avait atteint les demi-finales de l’Euro, mais là encore, les coéquipiers de Ronaldo s’étaient inclinés face au tenant du titre, l’Espagne, suite à une terrible séance de tirs au but.

Les qualifications n’ont posé aucun problème aux hommes de Fernando Santos. L’objectif est clairement affiché : la victoire finale sinon rien. Le tirage au sort a été plutôt clément avec le Portugal qui hérite d’un groupe à sa portée (Islande, Autriche, Hongrie). Cette équipe dispose d’une charnière solide emmenée par William Carvalho et s’appuie sur l’un des meilleurs duo d’attaque : Cristiano Ronaldo & Nani.

La Selecção das Quinas peut aussi compter sur nombre de joueurs expérimentés en attaque comme en défense, ainsi que sur un milieu de terrain solide malgré les forfaits pour blessure de Tiago et Bernardo Silva. Certains, comme le jeune Renato Sanches, peuvent d'ailleurs en profiter pour faire leur trou. L'absence d'un véritable avant-centre risque d'ajouter une pression supplémentaire devant, mais le Portugal pourra s'en remettre à Cristiano Ronaldo, habitué à briller dans les moments compliqués.

L'homme à suivre
Cristiano Ronaldo. Capitaine et meilleur buteur de l'histoire de l'équipe du Porgual, il n'est qu'à deux matches du record de sélections de Luis Figo (127) et devrait égaler ou dépasser son illustre aîné en France. Également meilleur réalisateur du Championnat d'Europe (éliminatoires compris), le natif de Madère tentera de devenir le premier joueur à marquer dans quatre phases finales de l'EURO.

Leur jeu
Fernando Santos a opté pour un 4-3-3 qui permet à Ronaldo d'avoir la même liberté qu'en club sur le front de l'attaque. João Moutinho sera chargé d'organiser le jeu au milieu tandis que Danilo Pereira et Sanches apporteront leur énergie. Derrière, le sélectionneur pourra compter sur les expérimentés Pepe, Bruno Alves et Ricardo Carvalho.


La liste des joueurs :

Gardiens de but : Rui Patricio (Sporting), Anthony Lopes (Lyon/FRA), Eduardo (Dinamo Zagreb/CRO).

Ligne défensive : Cédric Soares (Southampton/ANG), Vieirinha (Wolfsburg/ALL), Bruno Alves (Fenerbahçe/TUR), Ricardo Carvalho (Monaco/FRA), José Fonte (Southamptom/ENG), Pepe (Real Madrid/ESP), Eliseu (Benfica), Raphaël Guerreiro (Lorient/FRA).

Milieux de terrain : Danilo Pereira (FC Porto), William Carvalho (Sporting), Adrien Silva (Sporting), Joao Mario (Sporting), Joao Moutinho (Monaco/FRA), André Gomes (Valence/ESP), Renato Sanches (Benfica).

Ligne offensive : Cristiano Ronaldo (Real Madrid/ESP), Nani (Fenerbahçe/TUR), Eder (Lille/FRA), Ricardo Quaresma (Besiktas/TUR), Rafa Silva (Braga)

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Présentation de L'Equipe :

Dans le groupe A des éliminatoires de l’Euro 2016, les Islandais ont largement profité de la déliquescence de l’équipe hollandaise pour se qualifier. Ils ont aussi réussi à coiffer la Turquie au poteau, ce qui constitue une belle performance. Malgré tout, les Islandais ont terminé leur campagne par une défaite face aux Turcs (1-0). En amical, ils ont été battus par la Pologne (4-2), la Slovaquie (3-1) et le Danemark (2-1). L’Islande a battu la Grèce (2-3) et la Finlande (0-1).

Dans le Groupe F, l’Islande sera à la bagarre avec la Hongrie et l’Autriche pour aller chercher une place en huitièmes de finale. Comme l’a démontré son parcours, l’Islande est relativement solide, mais elle est capable de se faire déborder si l’équipe en face fait bien circuler le ballon. De plus, contre des formations qui mettent le bus devant les cages, l’Islande a dû mal à trouver la solution, comme en témoigne le 0-0 contre le Kazakhstan lors de la huitième journée des éliminatoires.

Pour sortir du groupe, l’Islande a largement l’avantage sur la Hongrie, qui n’aura guère que son vaillant état d’esprit à faire valoir. Les deux équipes ont bénéficié de l’ouverture de la compétition à 24 Nations, mais les Islandais ont une meilleure équipe : la majorité des joueurs islandais jouent à l’étranger, ce qui n’est pas le cas des Hongrois. L’Islande sera guidée par Gudjohnsen, ancien joueur du FC Barcelone. S’il est en perte de vitesse actuellement à Molde, il reste un élément très influent auprès des jeunes joueurs en raison de son passé au plus haut niveau.

Les Islandais se frotteront à l’Autriche pour la deuxième place. Les deux équipes ont un niveau similaire, mais les Autrichiens ont un effectif plus technique, doté de joueurs qui aiment la possession de balle. Entre une équipe qui joue en contre et une autre qui prend des risques, la balance penche naturellement pour celle qui fait vivre le ballon. L’Islande a de grandes chances de terminer troisième de son groupe, mais a tout de même des chances de se qualifier, car des places en huitièmes sont attribuées aux meilleurs troisièmes (voir le règlement sur ce point). Si d’aventure l’Islande se qualifiait, son parcours s’arrêterait probablement aux portes des quarts de finale.

En attendant, Son premier match aura lieu face au Portugal, l’équipe la plus redoutée du groupe F. Ce premier match pourrait tout de même nous apporter des informations sur la forme des Islandais dans cet Euro 2016.


La liste des 23 joueurs:

Gardiens de but : Hannes Halldórsson (Bodø/Glimt), Ögmundur Kristinsson (Hammarby), Ingvar Jónsson (Sandefjord).

Ligne défensive : Ari Skúlason (OB), Hordur Magnússon (Cesena), Hjörtur Hermannsson (PSV Eindhoven), Ragnar Sigurdsson (Krasnodar), Kári Árnason (Malmö), Sverrir Ingi Ingason (Lokeren), Birkir Sævarsson (Hammarby), Haukur Heidar Hauksson (AIK).

Milieux de terrain : Emil Hallfredsson (Udinese), Gylfi Sigurdsson (Swansea), Aron Gunnarsson (Cardiff), Theódór Elmar Bjarnason (AGF), Arnór Ingvi Traustason (Norrköping), Birkir Bjarnason (Basel), Johann Gudmundsson (Charlton), Eidur Gudjohnsen (Molde), Rúnar Már Sigurjónsson (Sundsvall).

Ligne offensive : Kolbeinn Sigthórsson (Nantes), Alfred Finnbogason (Augsburg), Jón Dadi Bödvarsson (Kaiserslautern).


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Présentation de L'Equipe :

L’équipe d’Autriche est l’équipe surprise des qualifications pour l’Euro 2016. Elle est sortie en tête de son groupe avec 9 victoires pour un nul. Elle a devancé la Russie et l’équipe de Suède qu’elle a humilié (1-4) chez elle.

Le roc autrichien paraissait, inarretable mais l’équipe vient d’être refroidie lors de ses trois matchs de préparation. Les Autrichiens se sont inclinés face à la Suisse (équipe présente dans le Groupe A) puis face à la Turquie, à chaque fois, sur le score de 2 – 1. Elle ne s’est guère rassurée en battant l’Albanie lors de son troisième match (2 – 1).

L’équipe entraînée par Marcel Koller est gonflée à bloc. Alaba est encore champion avec le Bayern, tout comme Janko avec Bâle et Lazaro avec Salzbourg. Fuchs a créé la surprise du siècle avec Leicester. Ilsanker et Sabitzer sont promus en Bundesliga avec Leipzig, sept ans à peine après la création du club… Bref, il y a comme un vent de fraîcheur qui souffle sur cette équipe.

Si cette qualification est la première de la sélection autrichienne pour un Championnat d’Europe (8 ans après sa première participation, lors de l’Euro 2008 co-organisé avec la Suisse), l’équipe entrainée par Marcel Koller est en pleine ascension et n’a rien d’un petit poucet.

Une équipe qui penche fortement à gauche:

L’équipe d’Autriche peut se tarer d’avoir certains des meilleurs maîtres artificiers de la compétition dans ses rangs : Fuchs, Alaba et Junuzović, entre autres. Les frappes lointaines, les centres et bien sûr les coups de pieds arrêtés sont des armes redoutables pour cette équipe, qui ne manque de surcroît pas de hauteur. Notamment avec le mètre 96 de son attaquant de pointe, Marc Janko, qui a marqué but sur but cette saison avec le FC Bâle.

La sélection de Marcel Koller mêle donc avec brio technique et physique. Que Fuchs centre pour l’opiniâtre Janko, que Junuzović allume de loin, ou que Arnautovic et Alaba créent l’exploit… Cette équipe a plus d’une corde à son arc, et s’est clairement disciplinée grâce à l’apprentissage de la Bundesliga.

Sous-estimer cette équipe, 11e nation au classement FIFA, serait une grossière erreur, néanmoins, elle n’offre aucune garantie sur le plan défensif. Cette compétition sera un vrai test pour Robert Almer, l’immense gardien autrichien, et ses partenaires de la défense, qui devront indispensablement élever leur niveau si l’Autriche veut pouvoir espérer quelque chose.

Et si l’Autriche retrouvait la France en quart de finale ?

Christian Fuchs, le capitaine de l'équipe d'Autriche
Champion d’Angleterre avec Leicester, Christian Fuchs n’est plus à un exploit près.

L’Autriche peut logiquement se prendre à rêver des quarts de finale. S’ils terminent deuxième de leur groupe, les coéquipiers de David Alaba affronteront en huitième de finale le deuxième du Groupe B : soit la Russie, le Pays de Galles ou la Slovaquie (en partant du principe que l’Angleterre devrait finir premier du groupe). Il faudra pour cela bien démarrer la compétition face à la Hongrie le 14 juin au Stade Matmut Atlantique de Bordeaux.

Les autrichiens peuvent éventuellement se permettre un faux pas face au Portugal, le 18 juin, à condition de battre l’Islande lors de la dernière journée (le 22 juin), ce qui est parfaitement dans leurs cordes. Le cas échéant, il faudra espérer faire partie des quatre meilleurs troisièmes.

L’Autriche n’est bien sûr pas prétendante à la victoire finale mais sur ce qu’elle a montré durant les éliminatoires, elle est clairement capable de venir titiller le Portugal de Cristiano Ronaldo. Et en terminant deuxième du groupe, elle aurait ensuite de grandes chances d’affronter la France en quart de finale.


La liste officielle des 23 joueurs:

Gardiens de but : Robert Almer (Austria Wien), Heinz Lindner (Eintracht Frankfurt), Ramazan Özcan (Ingolstadt).

Ligne défensive : Aleksandar Dragovic (Dinamo Kyiv), Christian Fuchs (Leicester City), György Garics (Darmstadt), Martin Hinteregger (Borussia Mönchengladbach), Florian Klein (Stuttgart), Sebastian Prödl (Watford), Markus Suttner (Ingolstadt), Kevin Wimmer (Tottenham Hotspur).

Milieux de terrain : David Alaba (Bayern München), Marko Arnautović (Stoke City), Julian Baumgartlinger (Mainz), Martin Harnik (Stuttgart), Stefan Ilsanker (Leipzig), Jakob Jantscher (Luzern), Zlatko Junuzović (Werder Bremen), Marcel Sabitzer (Leipzig), Alessandro Schöpf (Schalke).

Ligne offensive : Lukas Hinterseer (Ingolstadt), Rubin Okotie (1860 München), Marc Janko (Basel).


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Présentation de L'Equipe :

Après 30 ans d'absence en compétitions internationales, la Hongrie est de retour dans le groupe F de cet Euro 2016 où elle devra se confronter au Portugal et à l'Autriche.

À l’instar de l'Irlande du nord ou de l'Albanie, la Hongrie fait figure d'invité surprise pour cet Euro 2016, après une qualification inattendue décrochée en barrages contre la Norvège. L'élargissement de l'Euro à 24 équipes aura donc profité à cette nation d'Europe centrale qui n'avait plus participé à une grande compétition internationale depuis 30 ans, et dont le dernier Euro remonte à 1972.

Compétition où ils avaient tout de même atteint les demi-finales. Les Magyars, qui sont bien loin de leur glorieux passé, auront bien du mal à rééditer la même performance. En effet, ils apparaissent comme l'équipe la plus faible d'un groupe où le Portugal et l'Autriche font figure de favori.

Malgré tout, le nouveau format de la compétition, qui permet à quatre troisième de se qualifier pour les huitièmes de finale, leur laisse espérer un exploit. Ils devront sans doute pour cela se défaire de l'Islande, autre équipe surprise de la compétition mais qui a réalisé des éliminatoires impressionnants.


La liste officielle des 23 joueurs:

Gardiens de but : Gábor Király (Haladás), Dénes Dibusz (Ferencváros), Péter Gulácsi (Leipzig).

Ligne défensive : Attila Fiola (Puskás Akadémia), Barnabás Bese (MTK Budapest), Richárd Guzmics (Wisla Kraków), Roland Juhász (Videoton), Ádám Lang (Videoton), Tamás Kádár (Lech Poznań), Mihály Korhut (Debrecen).

Milieux de terrain : Ákos Elek (Diósgyőri), Ádám Pintér (Ferencváros), Zoltán Gera (Ferencváros), Ádám Nagy (Ferencváros), László Kleinheisler (Werder Bremen), Gergő Lovrencsics (Lech Poznań), Zoltán Stieber (Nürnberg).

Ligne offensive : Balázs Dzsudzsák (Bursaspor), Ádám Szalai (Hannover), Krisztián Németh (al-Gharafa), Nemanja Nikolic (Legia Warszawa), Tamás Priskin (Slovan Bratislava), Dániel Böde (Ferencváros).
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