En héritant d'un groupe ultra-favorable, les Bleus devront tout de même se méfier du match d'ouverture face à la Roumanie, meilleure défense des éliminatoires avec seulement 2 buts concédés en 10 matchs. Mais au Stade de France, portée par un Antoine Griezmann prêt à éclabousser de son talent la compétition, les Bleus ne se manqueront pas... Il faudra ensuite faire preuve de sérieux à Marseille pour venir à bout de l'Albanie d'un certain Lorik Cana, qui connaît bien le Vélodrome, avant de défier la Suisse. Une Nati que Didier Deschamps et ses hommes avaient ridiculisée (5-2) lors du dernier Mondial.
Si elle termine première du groupe A, la France retrouverait un meilleur troisième en huitième de finale, et serait même assurée d'éviter un premier de poule au stade des quarts. L'équipe de France se doit de terminer en tête et on peut compter sur elle pour faire le métier. La lutte pour la deuxième place s'annonce acharnée entre la Suisse et les Roumains. Pour leur première participation à un Euro, les Albanais, limités techniquement, auront bien du mal à exister.
Présentation de L'Equipe :
La terre ne ment jamais...L’équipe de France a un atout non négligeable : elle organise la compétition. La coupe du Monde 98 et l’Euro 84, les deux derniers tournois internationaux disputés en France ont tous les deux étés remportés par les Bleus.
Le sélectionneur Didier Deschamps a forgé un groupe qui joue très bien ensemble. Il a su développer un véritable esprit d’équipe. Purgée de ses éléments polémiques comme Benzema ou Nasri, la France paraît armée pour aller jusqu’au bout.
Pour autant, l’équipe manque encore d’équilibre. Si le milieu de terrain et l’attaque semblent armés pour les joutes internationales, la défense centrale donne quelques signes de faiblesses. Varane et Koscielny, les habituels titulaires, manquent de mordant et se font facilement piéger sur les phases arrêtées.
Les Français ont largement les capacités, avec un calendrier favorable, d’atteindre le dernier carré de la compétition. Reste à savoir s’ils surmonteront la déception de la coupe du Monde 2014, où ils avaient quitté la compétition en quart après un non-match face à l’Allemagne. Et surtout si ils seront capables d’élever leurs niveaux aux moments cruciaux… rien n’est moins sur!
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Benoît Costil, Hugo Lloris, Steve Mandanda
Ligne défensive : Lucas Digne, Patrice Evra, Christophe Jallet, Laurent Koscielny, Eliaquim Mangala, Bacary Sagna, Samuel Umtiti , Adil Rami
Milieux de terrain : Yohan Cabaye, Morgan Schneiderlin, Blaise Matuidi, Paul Pogba, N’Golo Kanté , Moussa Sissoko
Ligne offensive : Dimitri Payet, Kingsley Coman, André-Pierre Gignac, Olivier Giroud, Antoine Griezmann, Anthony Martial
Les réservistes : Alphonse Aréola, Hatem Ben Arfa, Kevin Gameiro, Alexandre Lacazette, Adrien Rabiot, Djibril Sidibé,
Présentation de L'Equipe :
Absente de l’Euro 2012, la Roumanie renoue cette année avec le gotha du foot continental, en terminant seconde de son groupe lors des qualifications, à un point du leader, l’Irlande du Nord.
La Roumanie qui a atteint la phase finale quatre fois sur les six derniers tournois, n’a jamais été au bout de la compétition. Sa meilleure prestation continentale reste une place de quart de finaliste en 2000.
Les Roumains n’ont encaissé que deux buts lors des phases qualificatives à l’Euro 2016. Invaincue depuis 17 matchs, n’encaissant que quatre buts, la Roumanie est réputée pour sa défense de fer. Pour trouver une trace de la dernière défaite des Roumains, il faut remonter au 4 juin 2014, soit pratiquement deux ans.
Le sélectionneur Iordanescu a bâti une équipe très dense au milieu de terrain et intraitable en défense. L’équipe est très physique et propose un duel physique qui leur permet de contester le ballon à chaque moment de la partie. C’est une fois qu’elle a le ballon que les choses se gâtent…
Le talon d’Achille de la sélection roumaine est son attaque. La densification du milieu de terrain a amené le sélectionneur à ne jouer qu’à une pointe. Ce schéma fonctionne bien si les ailiers et les latéraux coulissent. Malheureusement, ce n’est pas le cas. La Roumanie est une équipe solide qui manque de génie. Sur ses sept derniers matchs, la sélection d’Europe centrale a fait 5 matchs nuls.
Points forts :
Ce mur jaune compact et résistant, meilleure défense des éliminatoires (zéro défaite en dix matchs), reste sur des prestations encourageantes, comme en atteste ses deux matchs nuls contre deux prétendants au sacre européen, l’Espagne et l’Italie.
Outre leur solidité défensive les Tricolores peuvent également compter sur leur sélectionneur, Anghel Iordanescu, qui possède un palmarès impressionnant comme joueur et entraîneur, pour réussir cet Euro.
Points faibles :
La Roumanie est trop timorée et limitée sur le plan offensif. Les coéquipiers de Razvan Rat marquent trop peu de buts (11 buts en 10 matchs). Autant dire que les automatismes dans l’animation offensive sont encore à parfaire.
Pas de star. L’effectif roumain est loin d’être aussi impressionnant qu’il y a quelques années. En effet, elle ne dispose pas vraiment de joueurs évoluant au plus haut niveau. Conséquences, un recul progressif dans les résultats et une absence régulière dans les grandes compétitions internationales.
Joueurs clés:
Vlad Chiriches : Noble héritier de Chivu, Chiriches est l’un des rares joueurs roumains à avoir percé dans les grands championnats européens, au sein de grosses écuries. Après un passage à Tottenham, le défenseur évolue actuellement à Naples.
Razvan Rat : Forfait lors du dernier match amical contre l’Espagne, le vétéran, titulaire indiscutable en charnière centrale au sein de l’équipe roumaine, se remet d’une intervention chirurgicale à l’épaule. Après avoir passé dix saisons de bons et loyaux services dans les rangs du Shakhtar Donetsk, le latéral gauche d’expérience a rejoint le Rayo Vallecano.
Ciprian Tatarusanu : La Roumanie doit sa qualification à Ciprian Tatarusanu, un portier respirant la sérénité dans son rôle de dernier rempart de son équipe. Le gardien de la Fiorentina, impérial lors des qualifs, ne s’est incliné qu’à deux reprises lors des neuf matchs qu’il a disputés.
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Ciprian Tătăruşanu (Fiorentina), Costel Pantilimon (Watford), Silviu Lung (Astra Giurgiu).
Ligne défensive : Cristian Săpunaru (Pandurii Târgu Jiu), Alexandru Matel (Dinamo Zagreb), Vlad Chiricheş (Napoli), Valerică Găman (Astra Giurgiu), Cosmin Moţi (Ludogorets), Dragoş Grigore (Al-Sailiya), Răzvan Raţ (Rayo Vallecano), Steliano Filip (Dinamo Bucureşti).
Milieux de terrain : Mihai Pintilii (Steaua Bucureşti), Ovidiu Hoban (Hapoel Beer Sheva), Andrei Prepeliţă (Ludogorets), Adrian Popa (Steaua Bucureşti), Gabriel Torje (Osmanlıspor), Alexandru Chipciu (Steaua Bucureşti), Nicolae Stanciu (Steaua Bucureşti), Lucian Sânmărtean (al-Ittihad).
Ligne offensive : Claudiu Keșerü (Ludogorets), Bogdan Stancu (Gençlerbirliği), Florin Andone (Córdoba), Denis Alibec (Astra Giurgiu).
Présentation de L'Equipe :
La sélection de Giani De Biasi est organisée autour du capitaine Lorik Cana, ancien marseillais et actuellement à Nantes. À l’image de Xhaka ou Lenjani, ses coéquipiers ont de la technique à revendre, mais l’équipe fait souvent les frais d’un défaut de rigueur et d’un excès d’engagement dans les duels.
Le potentiel de l’équipe est limité. Bien souvent l’Albanie évolue à un seul attaquant de pointe. Autant dire que lorsque la bataille du milieu est perdue, ce dernier ne touche aucun ballon. Dernier point important, le gardien Berisha est loin d’être une assurance tout risque en sélection.
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Etrit Berisha (Lazio), Alban Hoxha (Partizani), Orges Shehi (Skënderbeu).
Ligne défensive : Lorik Cana (Nantes), Arlind Ajeti (Frosinone), Mërgim Mavraj (Köln), Elseid Hysaj (Napoli), Ansi Agolli (Qarabağ), Frederic Veseli (Lugano), Naser Aliji (Basel).
Milieux de terrain : Ledjan Memushaj (Pescara), Ergys Kaçe (PAOK), Andi Lila (Giannina), Migjen Basha (Como), Odise Roshi (Rijeka), Burim Kukeli (Zürich), Ermir Lenjani (Nantes), Taulant Xhaka (Basel), Armir Abrashi (Freiburg).
Ligne offensive : Bekim Balaj (Rijeka), Sokol Çikalleshi (Medipol Baksasehir), Armando Sadiku (Vaduz), Shkëlzen Gashi (Colorado Rapids).
Présentation de L'Equipe :
La Suisse fait partie des favoris du groupe. Le nouveau sélectionneur, Vladimir Petkovic a changé totalement de schéma de jeu par rapport à l’ère Hitzfeld. Désormais, la Suisse joue pour conserver le ballon. En éliminatoires, la Nati n’a encaissé que huit buts et en a marqué 24, autant que la Belgique et que l’Allemagne.
Le jeu helvète penche clairement vers les ailes. Rapide et vive, l’équipe suisse manque cependant d’un peu de présence physique au milieu de terrain. Cependant, les joueurs qui composent la sélection jouent ensemble depuis longtemps et affichent une très grande complémentarité, ce qui fait de la Nati une des équipes phares du groupe.
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Roman Bürki (Dortmund), Marwin Hitz (Augsburg), Yann Sommer (Mönchengladbach).
Ligne défensive : Johan Djourou (Hamburg), Nico Elvedi (Mönchengladbach), Michael Lang (Basel), Stephan Lichtsteiner (Juventus), François Moubandje (Toulouse), Ricardo Rodríguez (Wolfsburg), Fabian Schär (Hoffenheim), Steve von Bergen (Young Boys)
Milieux de terrain : Valon Behrami (Watford), Blerim Dzemaili (Genoa), Gelson Fernandes (Rennes), Fabian Frei (Mainz), Xherdan Shaqiri (Stoke City), Granit Xhaka (Mönchengladbach), Denis Zakaria (Young Boys).
Ligne offensive : Eren Derdiyok (Kasımpaşa), Admir Mehmedi (Leverkusen), Breel Embolo (Basel), Haris Seferovic (Frankfurt), Shani Tarashaj (Grasshoppers).
L'Angleterre n'aurait pas pu espérer un tirage plus compliqué. Forts d'un fabuleux 10/10 en qualifications, les Three Lions vont être testés d'entrée face à la Russie et son équipe ultra robuste. Un faux-pas sera déjà interdit avant de retrouver le voisin gallois, mené par Bale et Ramsey. Présents pour la première fois de leur histoire dans un championnat d'Europe de football, les Dragons sont à prendre très au sérieux et ont déjà coché le match face à l'Angleterre, programmé à Bollaert le 16 juin. Attention à ne pas enterrer trop vite la Slovaquie, qui dispose d'un milieu de terrain redoutable (Hamsik, Svento, Mak...). On s'attend à beaucoup de suspense dans ce groupe B.
Présentation de L'Equipe :
Qui attendait l’Angleterre à ce niveau de jeu là en 2016 ? Personne. Après avoir battu la France (2-0) et l’Allemagne (2-3), les Three Lions se sentent pousser des ailes. Portés par des joueurs comme Vardy, Kane, Dier et Alli, les hommes de Roy Hodgson sont la grosse cote de cette compétition.
La relégation au second rang du Big 4, dont le jeu est calqué sur le football européen, a bénéficié à des équipes qui jouent en box-to-box, à l’ancienne. L’Angleterre tire profit de la domination du championnat national par des clubs comme Leicester ou Tottenham, qui ont remis au goût du jour le style de jeu typiquement anglais : physique, bagarreur, direct et simple.
Alors qu’auparavant, l’attaque reposait quasi exclusivement sur Wayne Rooney, le Mancunien est un peu plus à l’écart, même s’il a marqué sept fois en dix matchs lors des qualifications. Il mène son équipe dans l’ombre de joueurs étincelants comme Welbeck ou Sturridge. L’équipe a un groupe assez homogène qui a énormément progressé depuis plus de deux ans.
Pour les Three Lions, le tableau est dégagé jusqu’aux huitièmes de finale. Après, il leur faudra puiser pour venir à bout des grosses sélections. Mais le retour d’un jeu tout en harcèlement et en transmissions vers l’avant pourrait bien les avantager. Ils ont à la fois des joueurs capables de percer les lignes ou de capables de marquer un but sur un exploit personnel.
La liste officielle des 23 joueurs:
Gardiens de but : Fraser Forster (Southampton), Joe Hart (Manchester City), Tom Heaton (Burnley).
Ligne défensive : Ryan Bertrand (Southampton), Gary Cahill (Chelsea), Nathaniel Clyne (Liverpool), Danny Rose (Tottenham Hotspur), Chris Smalling (Manchester United), John Stones (Everton), Kyle Walker (Tottenham Hotspur).
Milieux de terrain : Dele Alli (Tottenham Hotspur), Ross Barkley (Everton), Eric Dier (Tottenham Hotspur), Jordan Henderson (Liverpool), Adam Lallana (Liverpool), James Milner (Liverpool), Raheem Sterling (Manchester City), Jack Wilshere (Arsenal).
Ligne offensive : Harry Kane (Tottenham Hotspur), Marcus Rashford (Manchester United), Wayne Rooney (Manchester United), Daniel Sturridge (Liverpool), Jamie Vardy (Leicester City).
Présentation de L'Equipe :
Qualifiée de justesse directement derrière l'Autriche, la Russie espère proposer mieux durant cet Euro 2016. La Russie n'aura pas la tâche facile dans un groupe B homogène.
Après des matches de qualifications pour l'Euro 2016 difficiles, marqués par un changement de sélectionneur à la sixième journée, la Russie espère proposer un meilleur visage durant l'été. Apparue après la disparition de l'Union Soviétique, l'équipe de football russe a cependant déjà obtenu un résultat significatif dans cette compétition.
Durant l'Euro 2008, qui se déroulait en Autriche et en Suisse, les Russes sont parvenus à se hisser jusqu'en demi-finale. Derrière, les résultats n'ont cependant pas suivi, avec notamment une non-qualification pour la Coupe du monde 2010 et des éliminations au premier tour lors de l'Euro 2012 et de la Coupe du monde 2014. Composée de joueurs majoritairement issus du championnat russe, l'équipe russe s'appuie davantage sur des joueurs d'expériences.
Une bataille pour la deuxième place ?
À la peine lors des qualifications, la Russie a hérité d'un groupe plutôt difficile où l'Angleterre fait figure de favori pour la première place. La Russie semble se diriger vers une bataille pour la deuxième place avec le Pays de Galles de Bale ou encore une Slovaquie qui a terminé deuxième derrière l'Espagne durant sa phase de qualifications.
Un groupe âgé mais expérimenté
Le sélectionneur russe, Leonid Sloutski, s'appuie énormément sur des joueurs d'expériences. Pour exemple, lors du match face à la France, la Russie affichait une équipe quasi-type d'une moyenne d'âge de 29 ans. Les frères Bérézoutski composant la charnière centrale ont tout deux 33 ans, le capitaine de la sélection, Shirokov, a 34 ans.
Le plus jeune étant Golovin, 19 ans. Cette expérience, mêlée à la jeunesse d'anciens espoirs russes tel Kokorin, peut permettre à la Russie de viser les huitièmes de finale.
Leonid Sloutski, la double casquette
Le sélectionneur russe a une particularité que les autres sélectionneurs n'ont pas. En effet, Leonid Sloutski est également entraîneur du CSKA Moscou, membre de la Première Ligue Russe, depuis 2009. Soutski s'est vu confier l'équipe en juin 2015 jusqu'à la fin de l'Euro en remplacement de Fabio Capello, limogé durant les qualifications. L'homme a effectué l'intégralité de sa carrière en Russie, où il entraîne depuis 2000.
Il a remporté 2 championnats russes (2013, 2014) et une coupe de Russie (2013) avec le CSKA. Depuis son arrivée, la « Sbornaya » va mieux. Beaucoup mieux. Après un passage traumatisant de Fabio Capello, l'ancien gardien de but a su redresser la Russie pour lui permettre de se qualifier derrière l'Autriche, le tout en gardant un rythme de champion avec le CSKA Moscou (l'équipe est deuxième, 1 point derrière le leader).
Une prouesse que des entraîneurs comme Sir Alex Ferguson (Manchester United / Écosse) ou Guus Hiddink (PSV Eindhoven / Australie) ne sont pas parvenus à réaliser, avec des expériences mitigées. Le sélectionneur a la réputation de tenir ses deux équipes d'une main de fer. De quoi donner du fil à retordre aux futurs adversaires des Russes.
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Igor Akinfeev (CSKA Moscou), Yuri Lodygin (Zenit), Marinato Guilherme (Lokomotiv)
Ligne défensive : Aleksei Berezutski (CSKA Moscou), Vasili Berezutski (CSKA Moscou), Roman Shishkin (Lokomotiv Moscou) Sergei Ignashevich (CSKA Moscou), Dmitri Kombarov (Spartak Moscou), Roman Neustädter (Schalke), Georgi Schennikov (CSKA Moscou), Igor Smolnikov (Zenit St Petersbourg)
Milieux de terrain : Aleksandr Golovin (CSKA Moscou), Alan Dzagoev (CSKA Moscou), Igor Denisov (Zenit), Denis Glushakov (Spartak Moscou), Oleg Ivanov (Terek Grozny), Pavel Mamaev (Krasnodar), Aleksandr Samedov (Lokomotiv Moscou), Oleg Shatov (Zenit St Petersbourg), Roman Shirokov (CSKA Moscou)
Ligne offensive : Aleksandr Kokorin (Zenit) ,Artem Dzyuba (Zenit), Fedor Smolov (Krasnodar)
Présentation de L'Equipe :
Auteur d'une superbe campagne de qualification, Les gallois eux qui n’ont jamais disputé de Coupe du Monde ni d’Euro ! ont terminé 2ème de sa poule derrière la Belgique, mais devant la Bosnie. Pourtant, les coéquipiers de Gareth Bale ont toutefois d'aligné 3 matchs amicaux sans succès depuis, chez les Pays-Bas (2-3), à domicile contre l'Irlande du Nord (1-1) et en Ukraine (1-0).
Cette performance est à mettre au crédit – entre autres – de Gareth Bale, qui a réussi là où Ian Rush ou encore Ryan Giggs ont échoué. Hormis l’ailier madrilène, d’autres joueurs bien connus en Europe figurent parmi le groupe : Aaron Ramsey (Arsenal), Joe Allen (Liverpool), Ashley Williams (Swansea)… Ces joueurs expérimentés auront pour mission de sublimer une équipe a priori plus faible sur le papier, qui comporte des joueurs évoluant en Ecosse ou en Angleterre (première mais aussi deuxième et troisième division !).
S’ils n’ont inscrit que 11 buts en 10 rencontres, les gallois pourront compter sur leur grosse solidité défensive : seulement 4 buts encaissés en éliminatoires ! Suffisant pour passer le premier tour de cet Euro ?
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Wayne Hennessey (Crystal Palace), Danny Ward (Liverpool), Owain Fon Williams (Inverness).
Ligne défensive : Ben Davies (Tottenham Hotspur), Neil Taylor (Swansea City), Chris Gunter (Reading), Ashley Williams (Swansea), James Chester (West Brom), Ashley Richards (Fulham), James Collins (West Ham).
Milieux de terrain : Aaron Ramsey (Arsenal), Joe Ledley (Crystal Palace), David Vaughan (Nottingham Forest), Joe Allen (Liverpool), Jonathan Williams (Crystal Palace), George Williams (Fulham), Andy King (Leicester), Dave Edwards (Wolves).
Ligne offensive : Gareth Bale (Real Madrid), Hal Robson-Kanu (Reading), Sam Vokes (Burnley), Simon Church (Nottingham Forest), David Cotterill (Birmingham City).
Présentation de L'Equipe :
On continue dans l’analyse de ce Groupe B de l’Euro 2016 avec la 3ème équipe qui compose ce groupe : la Slovaquie.
Si l’on a vu que l’Angleterre était favorite dans ce groupe, la Slovaquie devrait donner du fil à retordre aux russes et autres gallois. Et pour cause, les slovaques disposent d’une belle équipe équilibrée à tout niveau. Ce n’est pas l’Espagne qui dira le contraire, elle qui a été battue 2 – 1 par la Slovaquie lors des matchs de qualification pour l’Euro alors qu’elle restait sur 36 matchs sans défaite en qualifications de Coupe du Monde et d’Euro !
Qualifiée pour la première fois pour l’Euro, la Slovaquie essayera de jouer les trouble-fête comme elle l’avait fait lors de la Coupe du Monde 2010 en sortant l’Italie en phase de poule, avant de tomber contre les Pays-Bas en huitièmes de finale.
Forts d’un début de qualifications tonitruant (6 victoires en autant de rencontres), les joueurs slovaques ont ensuite chuté face à la Bielorussie et à l’Espagne pour terminer finalement à la 2ème place du groupe C.
Sur leur lancée, les hommes de Jan Kozak ont enchaîné 4 amicaux sans revers contre la Suisse (3-2), l'Islande (3-1), la Lettonie (0-0) et en Irlande fin mars (2-2). Léger avantage Slovaquie sur la forme
Les hommes forts de cette sélection sont Marek Hamsik (Naples), Martin Skrtel (Liverpool) ou encore Jan Durica (Lokomotiv Moscou). À la fois capitaine et meneur de jeu, Hamsik sera le joueur le plus dangereux pour les défenses adverses. Avec 13 buts en 83 sélections, c’est le 2ème meilleur buteur slovaque en activité derrière les 23 réalisations du vétéran Robert Vittek.
La Slovaquie a un seul absent sur cet Euro, mais il est de taille puisqu'il s'agit du meilleur buteur de l'histoire de la sélection, le vétéran Robert Vittek passé par Lille. La sélection slovaque sera emmenée par les défenseurs Skrtel (Liverpool) et Durica (Lokomotiv Moscou), et les milieux Marek Hamsik (Naples) et Juraj Kucka (Milan AC).
Le talent de cette équipe slovaque prendra-t-il le dessus sur un manque d’expérience au niveau international ? Ce qui est sur c’est que les joueurs de Jan Kozak défendront chèrement leurs couleurs !
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Matúš Kozáčik (Viktoria Plzeň), Ján Mucha (Slovan Bratislava), Ján Novota (Rapid Wien).
Ligne défensive : Peter Pekarík (Hertha Berlin), Milan Škriniar (Sampdoria), Martin Škrtel (Liverpool), Norbert Gyömbér (Roma), Ján Ďurica (Lokomotiv Moskva), Kornel Saláta (Slovan Bratislava), Tomáš Hubočan (Dinamo Moskva), Dušan Švento (Köln).
Milieux de terrain : Marek Hamšík (Napoli), Juraj Kucka (AC Milan), Miroslav Stoch (Bursaspor), Vladimír Weiss (Al-Gharafa), Róbert Mak (PAOK), Patrik Hrošovský (Viktoria Plzeň), Ján Greguš (Jablonec), Viktor Pečovský (Žilina), Stanislav Šesták (Ferencváros), Ondrej Duda (Legia Warszawa).
Ligne offensive : Michal Ďuriš (Viktoria Plzeň), Adam Nemec (Willem II).
Le Champion du Monde allemand retrouve la Pologne de Lewandowski, face à qui il avait chuté en qualifications du côté de Varsovie (2-0) avant de prendre sa revanche à Francfort (3-1). Lewandowski et ses coéquipiers ont progressé et lutteront avec l'Allemagne pour la première place. Passée par les barrages, l'Ukraine constitue également un gros danger pour la Mannschaft. D'autant que Müller, Götze, Özil et compagnie entreront dans la compétition face aux jaune et bleu, à Lille. Avec ses pépites Yarmolenko et Konoplyanka mais aussi toute une série de joueurs d'expérience (Tymoshchuk, Seleznyov, Rotan, Husyev), l'Ukraine pourrait jouer un rôle de poil à gratter. Enfin, attention à l'Irlande du Nord ! Ce n'est pas un hasard si cette nation s'est invitée en tête de son groupe qualificatif devant la Roumanie. Solidaires et capables de franchir les rideaux défensifs grâce à la puissance de leurs attaquants - Lafferty en tête - les joueurs du Nord comptent bien faire sensation pour honorer leur première participation à l'Euro.
Présentation de L'Equipe :
On dit la Mannschaft en perte de vitesse, en proie à un renouvellement de génération difficile. Il ne faut cependant pas se fier aux apparences, et surtout pas à ses derniers matchs de préparation. Soit, les Allemands ont alterné des victoires éclatantes (4-1 contre l’Italie) et des défaites douloureuses (2-3 contre l’Angleterre et 2-0 contre la France), mais ils restent redoutables en tournoi.
La Mannschaft est surement l’une des équipes les plus constantes à l’Euro avec l’un des meilleurs sélectionneurs de la compétition. Elle a remporté trois titres et atteint trois fois la finale de la compétition. Par contre, elle n’a plus rien gagné sur le sol européen depuis 1996, une disette de vingt ans qui est dans les esprits, malgré un titre mondial glané en 2014.
L’après-mondial a été délicat à gérer. Avec la retraite internationale de Per Mertesacker et de Philip Lahm, les Allemands ont perdu leur charnière centrale. Le départ de Miroslav Klose, auteur de 71 buts depuis 2001, a aussi laissé un très grand vide.
L’Allemagne a eu du mal en début de qualifications pour l’euro, en perdant notamment contre la Pologne (2-0) et l’Irlande (0-1). Elle est loin d’être impériale mais devrait logiquement atteindre au moins les demi-finales de la compétition.
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Manuel Neuer (Bayern), Marc-André ter Stegen (Barcelone), Bernd Leno (Leverkusen).
Ligne défensive : Jérôme Boateng (Bayern), Jonas Hector (Cologne), Mats Hummels (Dortmund), Benedikt Höwedes (Schalke), Shkodran Mustafi (Valence), Emre Can (Liverpool), Antonio Rüdiger (Roma).
Milieux de terrain : Sami Khedira (Juventus), Toni Kroos (Real Madrid), Mesut Özil (Arsenal), Julian Draxler (Wolfsburg), Bastian Schweinsteiger (Manchester United), Joshua Kimmich (Bayern), Julian Weigl (Dortmund), Leroy Sané (Schalke).
Ligne offensive : Lukas Podolski (Galatasaray), Thomas Müller (Bayern), Mario Gomez (Beşiktaş), Mario Götze (Bayern), André Schürrle (Wolfsburg).
Présentation de L'Equipe :
Avec seulement 17 buts inscrits durant les phases de qualification, l’Ukraine ne fait pas rêver les amateurs de football. Pourtant, ce fut l’une des équipes les plus solides de la phase de qualification. L’Ukraine n’a encaissé que 5 buts au total. L’équipe de Mykhailo Fomenko est connue pour être très rugueuse. Elle détient le record de fautes durant les qualifications pour l’Euro avec 181 fautes, juste derrière la Suède. Une équipe adepte du carton jaune (33) mais qui ne franchit que très rarement la barrière du carton rouge (1). Peut-on parler de faute intelligente ? On n’en est pas loin…
L’Ukraine dispose d’un collectif solide composé de joueurs d’expérience (Tymoshchuk, Seleznyov, Rotan, Husyev) et parsemé de petites pépites (Yarmolenko et Konoplyanka). Andriy Yarmolenko a d’ailleurs signé 6 buts et 2 passes décisives pour son pays lors des phases de qualification.
Lors de son premier match, l’Ukraine s’offrira l’ogre allemand. Un match nul serait déjà un bel exploit pour les Ukrainiens mais la tâche s’annonce d’ores et déjà difficile.
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Denys Boyko (Beşiktaş), Andriy Pyatov (Shakhtar Donetsk), Nikita Shevchenko (Zorya Luhansk).
Ligne défensive : Artem Fedetskiy (Dnipro Dnipropetrovsk), Yevhen Khacheridi (Dynamo Kyiv), Olexandr Kucher (Shakhtar Donetsk), Yaroslav Rakitskiy (Shakhtar Donetsk), Vyacheslav Shevchuk (Shakhtar Donetsk), Bohdan Butko (Amkar Perm).
Milieux de terrain : Ruslan Rotan (Dnipro Dnipropetrovsk), Serhiy Rybalka (Dynamo Kyiv), Denys Garmash (Dynamo Kyiv), Serhiy Sydorchuk (Dynamo Kyiv), Andriy Yarmolenko (Dynamo Kyiv), Yevhen Konoplyanka (Sevilla), Anatoliy Tymoshchuk (Kairat Almaty), Taras Stepanenko (Shakhtar Donetsk), Viktor Kovalenko (Shakhtar Donetsk), Olexandr Zinchenko (Ufa), Oleksandr Karavayev (Zorya Luhansk).
Ligne offensive : Roman Zozulya (Dnipro Dnipropetrovsk), Pylyp Budkivskiy (Zorya Luhansk), Yevhen Seleznyov (Shakhtar Donetsk).
Présentation de L'Equipe :
Contre tout attente, la Pologne, entraînée par Adam Nawalka, a été l’équipe ayant marqué le plus de buts durant la phase de qualification : 33 buts inscrits. C’est en défense que le bas blesse. La Pologne a encaissé 10 buts qui ne lui ont pas permis de se hisser en tête de son groupe.
La Pologne dispose d’un atout de taille : son buteur Robert Lewandoski. L’attaquant du Bayern Munich a terminé meilleur buteur des phases de qualification pour l’Euro 2016 avec 13 buts inscrits. Une performance qui n’étonne plus personne tant ce joueur impressionne le monde du football.
Le manque d’expérience des grands rendez-vous pourrait être préjudiciable aux Polonais. Lors de ces deux dernières participations, la Pologne s’était contentée de la dernière position de son groupe. Cette fois, la donne est différente et si la 2ème place est à sa portée, la Pologne devra se méfier de l’Ukraine.
La Pologne débutera la compétition face à l’Irlande du Nord, le 12 juin prochain, à l’Allianz Riviera de Nice. Un match où la victoire est obligatoire.
La Liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Łukasz Fabiański (Swansea), Wojciech Szczęsny (Roma), Artur Boruc (Bournemouth).
Ligne défensive : Thiago Cionek (Palermo), Kamil Glik (Torino), Artur Jędrzejczyk (Legia), Michał Pazdan (Legia), Łukasz Piszczek (Dortmund), Bartosz Salamon (Cagliari), Jakub Wawrzyniak (Lechia Gdańsk).
Milieux de terrain : Jakub Błaszczykowski (Fiorentina), Kamil Grosicki (Rennes), Tomasz Jodłowiec (Legia), Bartosz Kapustka (Cracovia), Grzegorz Krychowiak (Sevilla), Karol Linetty (Lech Poznań), Krzysztof Mączyński (Wisła), Sławomir Peszko (Lechia Gdańsk), Filip Starzyński (Zagłębie Lubin), Piotr Zieliński (Empoli).
Ligne offensive : Arkadiusz Milik (Ajax), Robert Lewandowski (Bayern), Mariusz Stępiński (Ruch Chorzów).
Présentation de L'Equipe :
Dernière équipe du groupe, l’Irlande du Nord participera pour la première fois à une phase finale de l’Euro. L’équipe de Michael O’Neill a montré un excellent visage durant les phases de qualification en terminant à la première place de son groupe. Il faut dire que le groupe n’était pas des plus relevé : Grèce, Hongrie, Îles Féroé, Roumanie, Finlande…
Cette fois, l’Irlande du Nord va rencontrer de vraies nations du football avec l’Allemagne en tête. La donne risque d’être légèrement différente. Le manque d’expérience pourrait être un critère décisif également dans les résultats de cette équipe.
Malgré tout, avec une équipe solidaire et prête au combat, l’Irlande du Nord pourrait donner du fil à retordre aux autres équipes du groupe. Les plus téméraires iront jusqu’à pronostiquer la qualification de l’Irlande du Nord pour les quarts de finale, mais de notre côté, nous nous contenterons d’un pari assuré.
Pour le premier match de son histoire dans un Euro, les coéquipiers de Kyle Lafferty iront défier la Pologne. Une équipe en grande forme, pour une grande première, que rêver de mieux ? La victoire peut-être…
La liste officielle des 23 joueurs :
Gardiens de but : Mannus (St Johnstone), McGovern (Hamilton), Carroll (Notts County).
Ligne défensive : Cathcart (Watford), J Evans (West Brom), McAuley (West Brom), McCullough (Doncaster), McLaughlin (Fleetwood), Hodson (MK Dons), Hughes (Melbourne City), McNair (Manchester United), Baird (Derby County).
Milieux de terrain : Davis (Southampton), Norwood, (Reading), C Evans, (Blackburn Rovers), Ferguson (Millwall), Dallas (Leeds United), McGinn (Aberdeen), Ward (Nottingham Forest).
Ligne offensive : K Lafferty (Norwich City), Washington (QPR), Magennis (Kilmarnock), Grigg (Wigan Athletic).
