propriétaires de parts, renseignements...
Modérateur: Equipe de modération
Fabi-1 a écrit :Victoire de Benodet a Compiègne ! surement notre meilleur cheval ! belle 3ème place aussi de Sweet Smoke qui a bien bataillé pour finir ! il a pourtant eu un parcours épouvantable n'arrivant a trouver l'ouverture qu'a la toute fin
kspoon17 a écrit :Sympathique récit, APHASIA ...
Ayant eu l'occasion de côtoyer Mr Adda dans le cadre de l'Ecurie Club Galop, je sais à quel point il a des choses à dire, des anecdotes à raconter et qu'il se fait un plaisir d'expliquer le moindre détail des courses, de l'entrainement, de l'achat de yearlings, etc ...
APHASIA a écrit :Voici un résumé de ma visite au Centre d'entraînement de Maisons-Laffitte.
J'aurais bien plus à dire, mais j'ai essayé de ne pas être trop bavard...
Le rendez-vous était fixé à 08h00 Samedi. Vu que je bossais dans la nuit de Vendredi et Samedi et que j'avais très peu dormi dans la journée de Vendredi (2h30 !!!), j'étais un peu au radar là-bas, choisissant les transports en commun.
Il me semblait avoir été sur l'hippodrome de Maisons-Laffitte, il y a à peu près 20 ans, mais je me suis rendu compte sur place que je ne connaissais pas l'endroit; C'était à Evry que j'avais été joué... ça date !
Grosse surprise en arrivant à Maisons-Laffitte ville, l'hippodrome est très excentré et je me retrouve à fouler des longues avenues qui se ressemblent toutes. A deux reprises, je me demande mon chemin, puis voyant l'heure du rendez-vous très proche et me sentant paumé, je demande à nouveau à un quidam qui s'apprête à partir en voiture... celui-ci me propose gentiment de me déposer et en chemin, on fait connaissance : il me dit être propriétaire d'un cheval qui court en obstacles sous l'entraînement de Bruno Jollivet.
On est environ 70 passionnés à 08h00 sur place et Monsieur Pascal Adda nous reçoit en venant à nous , nous serrant la main tour à tour.
L'homme est fringant et très humaniste. Il aime son métier sans aucun doute.
Première étape, direction le centre d'entraînement. De façon très détaillée, celui-ci nous explique comment sont entraînés les chevaux, sachant que tout se passe le matin : une séance par jour , toujours matinale. Faire deux séances, c'est possible, mais ça fait vite monter les frais. Le personnel employé est vaste et la facture est vite salée.
P.ADDA nous propose d'aller voir son premier "lot" (c'est le terme hippique adéquat que je ne connaissais pas) : trois de ses chevaux qui s'entraînent ensemble. Un yearling, un cheval qui vient de débuter ayant une course dans les jambes et un plus ancien.
Ceux-ci efffectuent des canters sous nos yeux et la vitesse de passage m'impressionne lorsqu'ils sont lancés à fond. Il insiste sur le fait qu'il est important de connaître les réductions kilométriques, point que les parieurs ont tendance à négliger car fastidieux mais très révélateur sur la qualité d'un cheval et sur les performances à venir.
A la question d'utiliser les nouveaux moyens technologiques pour "pister" le cheval et mesurer tous ses déplacements. Celui-ci nous affirme que c'est possible , sachant qu'un entraîneur le fait. Mais ça devient vite obsessionnel et finalement livre des tas de données qui au final peuvent s'avérer nulles car un cheval le matin est souvent pas le même l'après-midi. Ce n'est pas une science exacte, on est bien d'accord !
L'entraîneur nous explique, alors qu'on voit passer Mme Pacault passer avec un cheval se préparant, qu'un cheval de plat a besoin réellement d'un semaine pour récupérer d'une course. Alors comment se fait-il que certains courent à trois-quatre jours d'intervalle?
Tout simplement, ils n' effectuent pas toute leur course à fond, ayant d'autres objectifs en vue, ou effectuant une course pour avec un résultat médiocre pour baisser de poids, de valeur dans le but d'être au top pour l'objectif visé!
On quitte les canters et on va voir Monsieur Lerner avec son accent spécifique. Il nous parle de PAN DI STELLE, cheval de notre écurie qui s'apprête à s'entraîner. Il l'estime.
Puis , on parle de l'hippodrome en soi, où 23 réunions PMU sont organisées annuellement. Il est presque parfait, sauf qu'il manque de boxes pour les entraînement, limitant ainsi l'activité. Et la construction de nouveaux box s'avère compliqué et onéreux. D'où des doutes quant à la survie de cet endroit, bien malheureusement.
On revient sur les pistes d'entraînement pour voir le deuxième "lot" d'Adda dans lequel est inclus PAN DI STELLE. Tout le monde est admiratif bien entendu.
Puis on se rend , côté des obstacles où on nous explique comment elles sont conçues et en s'en approchant, on voit la difficulté comme elle est grandiose. Impressionnant !
Au passage, Monsieur Adda attire notre attention sur le terrain et nous met en garde contre le pénétromètre pas toujours fiable. Là, le terrain il le trouve bon, léger. C'est en le foulant qu'on se rend le mieux compte de son état!
Autre problème soulevé, la féminisation de la profession. S'il est agréable de voir des femmes en course, il appert qu'actuellement 60 % des jeunes, amenés à monter en course dans l'avenir sont des femmes. Et que de par leur statut, cela est un réel problème. (grossesse, enfants, poursuite de carrière...).
Enfin , de tous ces jeunes qui souhaitent devenir jockeys, seul 1% finit réellement sur un hippodrome comme jockey. La sélection est rude et une kyrielle de métiers liés au cheval les attend.
On se rapproche à nouveau des boxes de C. LERNER et on y retrouve PAN DI STELLE qui passe au jet d'eau. Grosse importance d'observe rà ce moment les pieds du cheval à ce moment là. Il s'agit de détecter tout problème pouvant avoir eu lieu durant l'entraînement et intervenir au plus vite, si besoin est. Apparemment, le nombre de petits problèmes pouvant survenir est grand, d'où l'importance de la chose !
Et , on découvre la particularité de "notre" cheval qui est bégu, c'est à dire qu'il a la mâchoire anormale, quelque peu déformée lui mettant les dents en avant. Il se veut rassurant à ce propos, ajoutant qu' à une arrivée serrée avec photo, ses dents en avant peuvent livrer la victoire à PAN DI STELLE (hi! hi ! hi ! )
Le temps passe vite, les questions fusent, notamment sur l'avenir de cette écurie RMC, l"eventualité d'une écurie similaire mais réservé au trot, le risue d'acheter un seul cheval jugé de qualité mais qu'un "accident de parcours" peut réduire à néant l'activité de l'écurie.
Puis, un retour sur la réussite de cette opération "écurie des parieurs" qui au départ paraissait fantasque pour certains propriétaires. Même si M. ADDA ne s'attendait pas à un tel engouement, car finalement la publicité a été restreinte, il y a crû et n'est pas déçu.
Au sujet de l'achat des parts , il nous rappelle que celle-ci avait été limitée volontairement à quatre par personne. Apparemment, un petit malin a voulu en acheter beaucoup plus, n'ayant rien compris au principe et pensant faire une "affaire en or". Il en a acheté 32, mettant celle-ci aux noms de diverses personnes de son entourage mais l'adresse était identique. Démasqué, le type a été mis en garde et a dû revoir ses ambitions à la baisse et fut limité comme chacun de nous à quatre parts.
Est venu le moment bienvenu où on s'est réchauffé à l'intérieur de l'hippodrome. On est reçu dans une jolie salle de laquelle on vu sur la piste qui nous rappelle que l''hippodrome dispose de la plus longue ligne droite du monde : 2000 mètres.
Le responsable du centre d'entraînement et hippodrome, homme haut en couleur fait un speech d'accueil chaleureux et champagne et peits fours nous attendent. Tel un sucre qu'on donne au cheval , j'avais l'impression d'être récompensé de mon semi-marathon.
La matinée est passé très vite, trop vite.
Monsieur ADDA se livre encore sans langue de bois aux jeux des questions-réponses.
Evidemment, un petit fûté à la question auquel il s'atttendait : quelle chance pour le cheval qu'il entraîne cet après-midi ( VARDARIS-monte Olivier Peslier, cote au départ 8.2/1) . Sa réponse est directe , toute petite chance, déconseillé de le jouer. Après la course, il est effectivement nulle part ! Merci du tuyau !
Hors sujet :
Je joue sur les quatre premières courses .
Je dégage un bénéfice inattendu de la course 1 (avec 4 partants ! ) ayant appuyé le couplé ordre dont les rapports m'ont étonné.
Deuxième course : je me fais battre au poteau.
Troisième course : rond de présentation , je vois quatre beaux chevaux au rond. Je vais miser, je vois qu'il y a deux grosses cotes dans mon jeu (6 et 7 ). Je me "dégonfle" et supprime de mon jeu le 6 par le 5. A l'arrivée 6-7 , couplé gagnant : 260e pour un euro. Sachant que sur l'hippodrome, la mise de base est de deux euros minimum, je passe à côté de 520e. A nos actes manqués !
Pour la quatrième course, je vois gros comme une maison le 11 VAL DE SAANE gagné, je l'appuie à la gagne. Il fait troisième. Le manque de réussite me rappelle que je suis fatigué, pour ne pas dire h.s., et juste avant de quitter les lieux un individu me demande une clope.
De bonne humeur, bien qu'ayant horreur d'être taxé, j'honore la demande de ce monsieur tout simple. Il me remercie plusieurs fois et avant de partir me confie : "mon fils court dans la septième, il a une très grande chance". Je prends au sérieux cette petite phrase et vais mettre un billet avant de partir, simple gagnant. De retour, à la maison ,c'est pile poil l'huerue du départ de cette attendu septième course où je vois ce fameux tuyau au point de gagner, encore en tête à 70 mètres de l'arrivée puis finalement battu. Il finit deuxième !
Quand ça veut pas, ça veut pas !
Désolé des fautes , j'ai la flemme de me relire
garay60 a écrit :Tu as pas vu des gens de Pronosoft à ML ?
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