Coupe du Monde 2014 au Brésil - Les vainqueurs potentiels

Le Finaliste attendu : Brésil

Forte de ses cinq succès dans cette compétition (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002), la "Seleçao" est attendue par tout un continent et fin prête à déverser son football-champagne lors de chacune de ses apparitions. Auréolés de multiples talents, les "Auriverdes" seront bien les rois d'une samba torride dont les danseurs principaux, Oscar, Hulk, Neymar, Alves, entreront en piste face à la Croatie le 12 juin prochain.

Le sélectionneur Felipe Scolari a eu tout le loisir de préparer au mieux un effectif pléthorique, lui qui n'a pas eu à livrer de rudes batailles, épargné qu'il fût en tant que pays organisateur par de longues et périlleuses qualifications sud-américaines. Vainqueurs aisés de la Coupe des Confédérations 2013, les "Canarinhos" avaient à cette occasion déjà trusté les récompenses (meilleur joueur du tournoi, meilleur gardien de but) laissant à croire que le chemin est bel et bien tout tracé vers une finale espérée. Tout autre résultat serait d'ailleurs considéré comme humiliant ….
Depuis le succès en juin 2013 acquis trois à zéro face aux Bleus, ce ne sont pas moins de treize victoires qui sont venues fleurir le palmarès bien garni des Jaunes et Verts (avec seulement cinq buts encaissés) témoignant d'une solidité quasiment sans aucune faille. Dans un contexte économique particulier où les attentes des supporters semblent décuplées, les Brésiliens répondront sur le terrain à la pression constante forcément omniprésente sur leurs épaules et demeurent intrinsèquement les légitimes favoris de leur compétition.

Le demi-finaliste spéculatif : Italie

A la tête de la Squadra Azzura depuis quatre ans désormais, le ténébreux sélectionneur italien Cesare Prandelli a redonné toutes ses lettres de noblesse au jeu de la Botte.
Finalistes de l'Euro 2012 face à l'Espagne (sans aucun "catennaccio" pour ce faire), ses hommes ont confirmé lors de la Coupe des Confédérations 2013 par une plus qu'honnête troisième place (éliminés en demi-finale par ces mêmes Ibériques lors de la séance des tirs au but).

Sans Totti ni Toni cette fois, la "Nazionale" détient néanmoins en ses rangs des joueurs de classe internationale prêt à en découdre et à afficher des progrès attendus. Elle pourra ainsi s'appuyer sur une ossature reconnue avec l'expérimenté Buffon, l'infatigable Motta, le technique Pirlo et le talentueux Balotelli, afin de confirmer des qualifications outrageusement dominées dans un groupe pourtant relevé.
Nation la plus titrée au niveau mondial juste après les hôtes de cette compétition, l'Italie aura à négocier un premier match charnière face à l'Angleterre à la suite duquel le chemin aura de fortes chances de s'ouvrir vers une demi-finale convoitée et à hauteur de leurs capacités.

Le quart de finaliste surprise : Uruguay

Il sera bien difficile aux formations européennes de tenir tête à plusieurs nations sud-américaines dans leur jardin à l'occasion de cette compétition - en ce sens, l'Uruguay s'accommoderait bien d'une place toute trouvée de trouble-fête.

Située dans le même groupe D que l'Italie, l'Angleterre et le Costa Rica, la Céleste aimerait bien profiter de sa belle quatrième place acquise en Afrique du Sud, pour confirmer quatre ans plus tard non loin de ses terres.
Dotés d'une attaque enviée par de nombreux adversaires, avec notamment des offensifs de la trempe de Luis Suarez ou Edinson Cavani mais aussi de Diego Forlan (désormais au Japon), les "Charruas" (ancien peuple amérindien), possèdent également une défense à fort accent sud-européen (Atletico Madrid, Juventus Turin, Porto, Benfica) solide, rugueuse et encore perfectible à ce niveau.
Dès lors, avec un groupe d'ensemble très homogène duquel ils ont les moyens de se sortir et d'un huitième de finale à suivre à leur portée (Colombie / Côte d’Ivoire), les Uruguayens vont renouer avec leur glorieux passé en s'insérant utilement parmi les huit dernières équipes du tournoi le plus attendu de la planète.