Avant la trêve internationale, une journée ouverte avec pourquoi pas un nombre de buts record ?

En point de mire de cette journée, un Olympico chaud bouillant entre Marseille et Lyon ...

En point de mire de cette journée, un Olympico chaud bouillant entre Marseille et Lyon ...

Avant une trêve internationale (et des duels face à la Colombie et la Russie pour les Bleus) attendue qui permettra à certains joueurs de recharger leurs « accus » avant un dernier quart de championnat tendu, il faudra passer par une trentième journée de Ligue 1, dominée à elle seule par le fameux ‘Olympico’ entre Marseille et Lyon.

Ces deux équipes n’ont jamais caché leur souhait d’atteindre une place sur le podium et cette partie pourrait bien être l’épilogue de cette lutte acharnée qu’elles se livrent depuis le début des hostilités.

Amiens - Troyes

Parier3,00Les deux équipes marquent et l’une d’entre elles gagnent

C’est un peu le match de la peur de cette trentième journée par excellence à n’en pas douter, puisque le seizième reçoit le dix-huitième et que seuls deux petits points séparent ces deux formations à la peine en championnat. Pour les Troyens, c’est bien simple, ils restent sur dix défaites parmi l’élite en autant de déplacements, une série qui met à mal une défense de l’Aube qui a encaissé vingt-et-un but au cours de cette période, soit une moyenne élevée de plus de deux buts par match lors de leurs différents voyages depuis la mi-octobre. Inquiétant …

Inquiétant, certes, et pourtant, Troyes n’est pas très heureux à l’heure actuelle et on se gardera bien de le condamner hâtivement. D’ailleurs, à Nantes le week-end dernier, après que les Canaris leur aient infligé le tarif maison (1/0) en bout de match (86ème minute), ils avaient su résister lors d’une première période si ce n’était aboutie tout au moins suffisamment rassurante. Il faut simplement que les joueurs de Jean-Louis Garcia redeviennent efficaces offensivement parlant, ce qui n’est plus le cas ces dernières semaines (aucun but lors des quatre plus récentes sorties).

Le mal est donc bel et bien ciblé et l’accent a été mis cette semaine sur ce défaut principal. A la Licorne, les Picards sont d’ailleurs un peu dans le même cas, eux qui n’ont inscrit aucun but lors de leurs trois plus récentes apparitions, un manque à gagner évident pour une équipe qui jouera pour ne pas descendre jusqu’au bout. Dès lors, cette partie semble néanmoins bien moins fermée que la pression ambiante le laisse suggérer, Amiens et Troyes devraient ainsi trouver le chemin des filets sans repartir pour autant dos à dos. Malheur à celui qui perdra !

Angers - Caen

Parier3,30Angers s’impose par deux buts d’avance ou plus

Revoilà Angers sur le devant de la scène hexagonale après une période propice à de nombreux tracas. Après un début de mois février délicat où il rencontrait des équipes en forme comme Montpellier, Saint-Etienne ou Monaco et trois défaites de suite, le SCO a su réagir en allant s’imposer chez un concurrent direct au maintien, Lille. Ce succès a redonné du baume au c½ur à la formation de Stéphane Moulin qui se fît un malin plaisir de confirmer largement chez eux face à Guingamp.

Lors d’un déplacement à la base plus complexe à Bordeaux, les Angevins ont démontrés que leur mentalité avait évolué. Bien organisés ce soir-là en Gironde, ils posaient de nombreux problèmes à des adversaires globalement impuissants. Vainqueur aux points dans ce 0/0, Angers a fait perdurer un état d’esprit convainquant qui leur fera inévitablement rester en Ligue 1 s’il parvient à cumuler ce genre de sorties chaque semaine désormais. Encore joueurs au Parc mercredi dernier où ils ne se sont inclinés que 2/1, ils auraient même pu poser plus de problèmes encore au PSG s’ils y avaient cru un peu plus tout simplement.

Dès lors, le quatorzième de Ligue 1, dont l’ambition première est d’atteindre les quarante-deux points le plus rapidement possible, s’inspirera de sa belle réussite récente face à Caen (cinq victoires de suite en deux ans) afin d’offrir à des supporters toujours présents une large victoire avec la formule du handicap.

Montpellier - Dijon

Parier3,30Montpellier gagnera et 3 ou 4 buts seront marqués lors du match

Un supporter bourguignon lorsqu’il voit son équipe s’éloigner de lui a de quoi avoir le moral dans ses chaussettes. En effet, pire équipe à l’extérieur du championnat, Dijon ne s’y est imposé qu’une seule fois pour neuf défaites déjà et seulement treize réalisations sur les terrains adverses, des résultats peu élogieux qui laissent à penser qu’à la Paillade la situation sera une nouvelle fois bien compliquée.

Car le MHSC reste quant à lui si ce n’est une forteresse inviolable, au moins un mur peu franchissable par de nombreuses équipes lorsqu’elles viennent évoluer à la Mosson. Et pourtant, hormis Monaco qui n’a pas su trouver les mailles des filets, Montpellier a toujours encaissé au moins un but chez lui dans 90% des cas depuis le début du mois de décembre. Voilà qui aurait de quoi rassurer un peu les Dijonnais mais aussi les parieurs pouvant entrevoir un match ouvert et finalement fertile en buts.

Après quatre nuls de suite, Montpellier trouve donc ici une belle opportunité de renouer avec le succès et ainsi de vivre une fin de saison égayée par une cinquième place en championnat synonyme d’Europe. Dijon sera toutefois mieux qu’un faire-valoir et pourrait lui aussi percer les filets adverses sans pour autant parvenir à résister aux hommes de Michel Der Zakarian.

Toulouse - Strasbourg

Parier3,10Toulouse gagne sans encaisser de but

C’est un dilemme qui oppose le dix-septième et le quinzième car le manque de succès se fait désormais cruellement sentir pour ces deux équipes qui voient le bas du tableau se rapprocher très et trop dangereusement. Si Toulouse fût capable de tenir en échec Monaco en février dernier, il n’a pas réussi à rééditer cet exploit face à Marseille récemment. Et pourtant, les Toulousains auraient pu réussir le coup parfait face aux Phocéens. Décalés en début de partie voire dépassés, puis revenus au score avec des Marseillais trop faciles dans leurs actes, les hommes de la ville Rose s’attendent du même coup à un match crispant duquel ils auront la pression d’en sortir victorieux.

Il faudra pour cela montrer plus de réalisme assurément. Certes, Steeve Mandanda était encore dans un grand soir mais la pléthore d’actions créées notamment sous l’impulsion d’un Gradel très en jambe une nouvelle fois, ne trouvait aucun repreneur. Pour autant, les prestations toulousaines restent en 2018 abouties à n’en pas douter. Avec un Lafont dans les buts enchainant les belles performances, et surement en partance vers d’autres cieux dès l’été prochain, Toulouse est bien armé pour le maintien mais ce succès face au promu restera vital.

Pour ce faire, le Téfécé pourra compter sur des très ternes résultats à l‘extérieur des Strasbourgeois, eux qui demeurent sur cinq défaites de suite en Ligue 1 hors de leurs bases pourtant face à des formations d’un calibre plutôt moyen le plus souvent (Metz, Lille ou Caen notamment). Pire, avec 52 buts encaissés au total, la défense de l’Est craque trop souvent ; c’est ainsi qu’une seule fois depuis le début des hostilités, à Bordeaux en décembre dernier, elle a su ne pas être percée, une fois lors des quatorze derniers voyages, c’est dire si la porosité chronique du RCS sera une nouvelle fois un inconvénient majeur à sa résistance.

Nice - Paris SG

Parier3,10Une équipe gagnera par un but d’écart

Disputé ce dimanche à 13 heures, un horaire inhabituel que la LFP assume clairement afin de promouvoir en prime-time en Asie (19 heures à Pékin) la Ligue 1 avec le club phare de l’hexagone, ce premier duel dominical s’annonce spectaculaire avec deux attaques phares de notre championnat. Après un quadruplé qui n’était plus arrivé en Ligue 1 depuis onze ans et un certain Steeve Savidan (en février 2007 après un 2/5 entre Nantes et Valenciennes), Alassane Plea a laissé un goût amer dimanche dernier aux supporters de Guingamp qui avait déjà vécu pire, un quintuplé d’un adversaire, en octobre 2014, lors d’une autre déculottée bretonne (7/2) face à Bordeaux par le Brésilien Carlos Eduardo.

Nice est donc reparti de l’En-Avant Guingamp avec sa première victoire sans Balotelli (27 ans, 20 matches et 14 buts en Ligue 1 cette saison), preuve en est que les coéquipiers de l’Italien s’habituent déjà à jouer sans lui, comme cela sera le cas assurément la saison prochaine. Les Aiglons sont également repartis ainsi sur de très bonnes bases depuis un mois en enchainant les matches judicieusement construits et redoutablement efficaces. Déjà vainqueurs de Paris l’an passé sur un score flatteur, les Niçois aimeraient bien réitérer cette victoire qui avait fait le plus grand bruit face à l’armada parisienne.

Si l’après-Real tente tant bien que mal d’être (di)géré avec un certain professionnalisme, force est de constater que le PSG est englué dans une règle de trois qui l’a peut-être empêchée de progresser. Car c’est un fait avéré, parmi tant d’autres il est vrai, que les clans parisiens sont légion dans les vestiaires de la capitale et empêche une cohésion totale. L’un emmené par les Argentins (Lo Celso, Di Maria, Cavani, Pastore, Berchiche), l’autre conduit notamment par les Brésiliens (Silva, Alves, Neymar, Marquinhos mais aussi Trapp), enfin le troisième, le clan francisé autour duquel gravitent Aréola, Mbappé, Rabiot, Kurzawa et Kimpembé, le tout plus ou moins chapeauté par l’électron-libre, l’expérimenté et respecté Thiago Motta.

Fragmenté et fragilisé, le vestiaire parisien s’est donc montré aussi au niveau européen pas assez solidaire pour résister avec une connexion peu sensible au niveau d’un groupe si ce n’est dessoudé, au moins en passe de se désolidariser. Bien sûr, en Ligue 1, tout va pour le mieux et l’opposition moins relevé permet d’éliminer ses discordances, laissant une grande marge de man½uvre aux hommes d’Unai Emery. Mais dans ce stade à l’ambiance parfois si particulière, un vainqueur avec une courte différence pourrait être proclamé devant une audience mondiale en nette hausse en ce début d’après-midi domicile forcément agréable.

Metz - Nantes

Parier2,27Nantes gagne

Si on a longtemps cru que Metz pouvait effectuer cette remontée spectaculaire que toute une région escomptait, force est de constater que les récents résultats des Grenats ont détruit le mince espoir qui demeurait dans certaines têtes des plus fervents supporters. Metz, qui ne s’est plus imposé depuis fin janvier, devrait remporter huit des neuf derniers matches pour rester dans l’élite, un exploit qu’il ne semble plus en mesure de réaliser à la vue de ses plus récentes sorties.

Certes, les Messins ne baissent pas les bras et n’abdiquent jamais, il faut s’en féliciter pour l’équité du championnat. En laissant volontairement le match au Parc de côté, les hommes de l’Est n’avaient pas été ridicules loin s’en faut en résistant à Toulouse et Guingamp, deux équipes il est vrai pas au top de leur forme à l’heure actuelle. Cette fois, il en va tout autrement et Claudio Ranieri et consorts auront bien préparé cette traversée en largeur de l’hexagone.

Car Nantes est parvenu à se sortir de sales draps face à Troyes dans les ultimes minutes d’une partie qu’il aurait tout aussi bien pu concéder. Grâce à un but tardif de Sala, Nantes et son tarif maison (une victoire avec un but d’écart) ont réussi à reprendre une cinquième place désormais logiquement visée. Lors d’une mauvaise première période et une deuxième légèrement supérieure, les Canaris furent incapables de bâtir du jeu et même déficients dans la construction, abusant de longs ballons qui ne trouvaient que la défense adverse. Placés par la suite en 4/3/3 avec une pointe basse et deux milieux qui permettaient d’avoir plus le contrôle du jeu, les Nantais élevaient leur niveau, comme souvent quand il le faut ; c’est aussi pour cela que cette saison les courtes mais précieuses victoires sont légion. Une fois encore, chez un dernier bien décidé à défendre chèrement ses chances mais limité en qualité et en réussite, les Canaris parviendront au final à repartir avec trois points importants dans leur course frénétique vers l’Europe.

St Etienne - Guingamp

Parier2,95Plus de 3.5 buts marqués dans le match

Du côté des Verts, les couleurs sont chatoyantes et le tableau laisse certains observateurs ébahis à juste titre. Invaincus désormais depuis fin janvier, une date qui correspond comme par hasard à la fin d’un mercato hivernal très réussi, les Stéphanois voguent depuis sur trois victoires et quatre nuls lors de leur sept plus récentes sorties. Rennes, Lyon ou Marseille n’ont ainsi pu faire mieux que de prendre un point aux hommes du Forez, là où Angers, Caen ou Amiens sont repartis bredouilles de leurs rencontres stéphanoises.

Et pourtant Saint-Etienne n’est que onzième avec sept points de retard sur le cinquième, la faute à une défense un peu trop poreuse malgré un Stéphane Ruffier souvent impérial. C’est ainsi que les Verts ont encaissé à domicile, sur leur douze plus récentes prestations face à leurs fans, au moins un but à onze reprises, démontrant bien trop de largesses défensives, souvent préjudiciables à ce niveau de la compétition.

Quant à Guingamp, il broie du noir et son entraîneur voit rouge. Une seule victoire n’est en effet venue émailler le parcours de ses sbires depuis début 2018, cumulant au cours de cette période peu propice aux résultats, six défaites et trois nuls toutes compétitions confondues. Les deux ultimes défaites ont même marqué les esprits du vestiaire costarmoricain qui a vu Angers s’imposer 3/0 et surtout Nice lui infliger un 5/2 retentissant la semaine dernière. Il est donc clair que le matelas confortable que l’EAG détenait rétrécit désormais dangereusement et que la mobilisation générale a été décrétée.

Dans cette optique de match très ouvert, il est à se demander si les attaques ne peuvent pas prendre le pas sur les défenses ce dimanche et ainsi faire de cette rencontre, une partie dominicale enlevée, enjouée et fertile en buts de tous styles de chaque côté.

Marseille - Lyon

Parier3,60Match nul

Pour conclure cette trentième journée de Ligue 1, en guise de cerise sur le gâteau, c’est le fameux « Olympico » entre les deux olympiques de Marseille et de Lyon, qu’il sera possible d’apprécier au Vélodrome, deux formations européennes qui auront joué jeudi dernier en Ligue Europa à même de se neutraliser semble-t-il.

En effet, si la réussite phocéenne ne fait aucun doute dans son antre où seul le stade rennais est parvenu au final à s'imposer cette saison, ce duel important pour la suite des évènements ne doit être ni calculé ni joué à l'économie, et ce même après les efforts consentis à Bilbao jeudi dernier. Lors de sa dernière sortie en championnat et même si la victoire fût au rendez-vous au sein de la ville Rose, les Marseillais n'ont pas forcément été convaincants. En laissant les clés du succès au revenant Mitroglou, jusque là auteur d'une saison pour le moins délicate, l'OM a montré des carences à Toulouse où il a souffert pour arracher les trois points.

Heureusement, dans ces nombreux moments de flottement, les Phocéens peuvent toujours compter sur un dernier rempart de taille. Steeve Mandanda, au sommet de sa gloire, a encore réalisé des prouesses de classe internationale la semaine dernière, en tenant sa défense à bout de bras, déviant une énorme frappe de Sanogo en seconde période avant d'écoeurer littéralement l'avant-centre toulousain avec un arrêt à bout portant ou en étant décisif sur un tir vicieux d'Imbula. C'est important pour une arrière-garde de savoir qu'elle peut compter sur les dix doigts d'un gardien en transe parfois n'ayons pas peur des mots.

Mais les Gones ne sont pas en reste de ce côté-là eux non plus, puisque bien armés également avec un Anthony Lopes lui aussi auteur d'une belle saison. D'ailleurs, avec huit clean-sheets et 75% d'arrêts lors de la phase des matches aller, il était le gardien du onze-type de Ligue 1, une situation qu'il n'a de cesse de confirmer depuis, jouant sur sa solidité et sa vivacité au sein de la deuxième meilleure défense de Ligue 1 à l'extérieur.

C'est ainsi que même avec des attaques aussi en réussite que celles de Marseille et de Lyon, les défenses pourraient bien s'imposer dans ce duel olympique à forte connotation de Ligue des Champions, sans que les deux formations ne parviennent pour autant à s'imposer dans le final, comme d'ailleurs lors de leurs quatre plus récentes confrontations depuis mars 2015. Entente cordiale de rigueur ...