Coupe du Monde en Russie 2018 - Groupe C (France-Australie-Pérou-Danemark)

Coupe du Monde en Russie 2018 - groupe C

Les trois adversaires des Bleus (Groupe C)

Heureux, facile, abordable, chanceux, piégeux... Ils sont nombreux les adjectifs pouvant qualifier le tirage au sort du groupe C de cette Coupe du Monde 2018 disputé en Russie du 14 juin 2018 au 15 juillet 2018 et au sein duquel les Français vont évoluer. Un groupe de la vie où tout est joué d'avance ? ...
Si le Danemark est bien connu en tant qu'adversaire dans cette compétition internationale (1998, 2002 etc...), les Bleus rencontreront pour la première fois en coupe du Monde l'Australie et le Pérou. Retour sur ces trois nations qui ont en commun d'avoir toutes été barragistes au sein de leurs différentes fédérations pour arriver à ce niveau de la compétition ...

Calendrier des matchs de la France

France - Australie

Samedi 16 juin 2018 à 12h (Kazan)

Parier13,0Australie

France - Pérou

Jeudi 21 juin 2018 à 17h (Ekaterinbourg)

France - Danemark

Mardi 26 juin 2018 à 16h (Moscou)

Parier6,00Danemark
Parier7,00Champion du Monde
Parier1,221er du Groupe C

Groupe C : Australie

Australie

Parier 251 Champion du Monde

39e au classement FIFA – Dernière confrontation France-Australie en amical le 11 octobre 2013 (6/0) au Parc des Princes.

Premier pays de l'Océanie rencontré par les Bleus en compétition officielle, l'Australie est la nation qui a disputé le plus de rencontres avant son atterrissage en Russie, débutant son marathon des qualifications le 6 juin 2015 à Bishkek, capitale du Kirghizistan, aux confins de l'Asie Centrale... soit la bagatelle de 22 matches au total tout de même... Des combats épuisants mais qui soudent assurément un groupe.

Sans sélectionneur néanmoins depuis quelques jours (Ange Postecoglou ayant donné sa démission fin novembre) et plutôt âgés dans leur ensemble, les « Socceross » seront bien évidemment portés par la star Tim Cahill (Everton de 2004 à 2012). Parti au Melbourne Heart, le milieu offensif de 38 ans (104 sélections – 50 buts dont 11 en qualifications) n'a certes plus son aura d'antan mais garde un jeu de tête largement convaincant et une anticipation du jeu encore capable de créer la décision.

L'équipe-type australienne :
Ryan (Brighton), Jurman (Suwon), Sainsbury (Jlangsu), Wright (Bristol), Behich (Bursaspor), Mooy (Huddersfield), Jedinak (Aston Villa), Milligan (Melbourne Victory), Leckie (Herta Berlin), Rogic (Celtic FC), T. Cahill (Melbourne City)

Avec un jeu à l'anglaise mais avec des joueurs provenant de tous les horizons, d'une défense un peu juste physiquement et d'une génération en plein renouvellement, les Australiens iront en Russie avec la ferme intention d'apprendre encore, eux qui ne comptent finalement que quatre participations dans cette compétition (1974, 2006, 2010 et 2014) avec comme meilleur résultat, un huitième de final disputé en 2006 face à l‘Italie tout de même.

Groupe C : Danemark

Danemark

Parier 100 Champion du Monde

12e au classement FIFA – Dernière confrontation Danemark-France le 11 octobre 2015 à Copenhague (1-2).

Nation la plus connue du groupe et certainement la plus expérimentée, le Danemark a terminé deuxième du groupe E de la zone Europe derrière la Pologne cumulant 20 points (6 victoires, 2 nuls et 2 défaites). Qualifiés en barrages face à l'Irlande (0-0, 5-1), les Danois ont la juste réputation d'une équipe rugueuse et très bien regroupée.

Le danger numéro un demeure, sans aucun doute possible au fil des mois depuis le début de la saison, le milieu de terrain de Tottenham, Christian Eriksen, auteur de onze réalisations en qualifications (56% des buts) et trois passes décisives. Si la finition n'était pas toujours au rendez-vous ces derniers temps le concernant, il a bel et bien changé son fusil d'épaule, accrochant cette qualité à une panoplie déjà impressionnante.

L'équipe-type danoise :
K. Schmeichel (Leicester), Larsen (Udinese), Bjelland (Brentfori), Kjaer (FC Séville), Christensen (Chelsea), Delaney (Werder Brême), Kvist (Copenhague), Sisto (Celta Vigo), Eriksen (Tottenham), Y. Poulsen (RB Leipzig), Jorgensen (Feyenoord)

Si l'équipe reste plutôt jeune et encore en progression, bon nombre de ses joueurs émanent de redoutables formations européennes évoluant au plus haut niveau, même si, avec six défaites lors des sept dernières confrontations, elle réussit vraiment bien historiquement aux Bleus.

Groupe C : Pérou

Pérou

Parier251 Champion du Monde

11e au classement FIFA – Unique confrontation France-Pérou en amical le 28 avril 1982 (0/1) au Parc des Princes.

Qualifiés in-extremis avec un nul face à la Colombie (cinquième de la zone sud-américaine avec 26 points, 7 victoires, 5 nuls et 7 défaites), les Péruviens sont passés par des barrages complexes aux dépens de la Nouvelle-Zélande (0-0, 2-0) mais auront une forte envie de briller, cette compétition étant souvent une belle vitrine pour nombre d'entre eux afin de s'expatrier, pourquoi pas plus tard, en Europe.

Des quatre ‘fantasticos' comme on les appelait dans leur pays (avec Claudio Pizarro et Juan Manuel Vargas), il ne reste que Paolo Guerrero et l'expérimenté Farfan surtout (demi-finale de Ligue des Champions en 2011). Désormais au Lokomotiv Moscou, l'ancien milieu offensif de 33 ans du PSV ou de Schalke dispose encore de beaux restes et notamment d'une faculté de percussion qui peut encore poser certains problèmes aux défenses adverses à n'en pas douter.

Cette nation a une singularité, elle a en effet rencontré le futur vainqueur lors de chacune de ses quatre participations à la coupe du Monde (Uruguay en 1930, Brésil en 1970, Argentine en 1978, Italie en 1982). Faut-il y voir un signe pour les hommes de Didier Deschamps, bientôt surnommé Dédé la chance ? ...

L'équipe-type péruviennee :
Gallese (Veracruz), Trauco (Flamengo), A. Rodriguez (Universitario), C. Ramos (Emelec), Advincula (Lobos Buap), Tapia (Feyenoord), Yotun (Orlando), Cueva (Sao Paulo), J. Farfan (Lokomotiv Moscou), Flores (AAB Fodbald), P. Guerrero (Flamengo)

Ainsi, si l'histoire récente (deux fois la France n'est pas sortie du premier tour lors de ses cinq dernières coupes du Monde auxquelles elle a participé), montre qu'il faut être méfiant, respectueux des adversaires et surtout ne pas manquer d'humilité, force est de constater qu'avec des Bleus capables de monter en puissance tout au long de l'année et d'arriver au top de leur forme collective, l'optimisme sera de rigueur jusque la mi-juin 2018, au moins...